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Garant, André
2020-P162 · Person · 1946-2023

Fils de Lucien Garant et de Simone Bourque, André Garant est né en 1946 à Saint-Georges-de-Beauce. De 1969 à 2002, il enseigne en français, géographie, économie et spécialement en histoire au secondaire, dont 28 ans à Beauceville et 5 ans à Saint-Georges. En 1990, André Garant reçoit une mention du Mérite scolaire de la Régio-nale Chaudière Inc. Le 25 septembre 2009, lors d’une soirée-hommage du Comité Culturel et Patrimonial de Beauceville, il reçoit la Médaille de l’Assemblée nationale pour 35 ans de promotion de l’histoire locale et régio-nale de la Beauce. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles à propos de l’histoire de la Beauce et a collaboré à la création du site web Patrimoine Beauceville.

Côté, André
Person

André Côté est né à Chicoutimi, mais s’est installé en Beauce en 2001. Il est un militant péquiste depuis les débuts du parti. Il travaille à l’Institut de la statistique du Québec à partir de 1992 et avant cela au ministère des Affaires culturelles à Sherbrooke de 1980 à 1992. Il détient un baccalauréat en récréologie et une maîtrise en aménagement régional au département de géographie de l’Université d’Ottawa. Il a été organisateur politique dans les comtés de Hull en 1973 et de Taschereau en 1996.

Membre du Bloc québécois depuis sa fondation en 1991, M. Côté a été candidat en Beauce en octobre 2008 où il avait terminé au deuxième rang avec 7143 votes. Il s’est aussi présenté à deux autres élections provinciales sous la bannière du Parti québécois lors des élections québécoises de mars 2007 et de décembre 2008.

André Côté a été président du Parti québécois de Beauce-Sud à partir de 2006 et est devenu président intérimaire du Bloc québécois de Beauce en 2011 à la suite de la démission de Guillaume Cormier. Il était vice-président de l’organisme avant cette démission.

André Côté s’impliqua également à titre de président de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) de Beauce-Etchemins où il œuvre toujours.

Arsenault, Antonio
Person · 29 janvier 1903 - 25 mai 1997

Antonio Arsenault naît le 29 janvier 1903, à Saint-Gervais-de-Bellechasse. Il est l’un des quatorze enfants de Joseph Arsenault et Éva Boulet. En 1919, il est envoyé au Collège de Sainte-Anne-de-La-Pocatière pour compléter son cours classique, tout comme ses frères Joseph et Ernest. Il entre ensuite au Grand Séminaire de Québec et est ordonné prêtre le 29 juin 1928.Au début de sa carrière, il est vicaire à Saint-Raphaël (1928-1930), Saint-Grégoire (1930), Beauceville (1930-1931), Saint-Ferdinand (1931-1938), curé à Saint-Jean-Vianney (1938-1947) et vicaire à Saint-Camille (1947-1962).

Il prend possession en 1962 de la cure de Saint-Séverin, où il demeurera jusqu’en 1984. En plus de ses devoirs de curé, Antonio Arsenault s’occupe de cultiver un grand potager sur les terres entourant le presbytère. C’est également lui qui s’occupe de sonner les cloches de l’église.

Traditionaliste, il n’adhère pas aux changements proposés par le concile Vatican II (1962-1965) et les critique vertement dans plusieurs lettres ouvertes publiées dans divers journaux. Ses lettres critiquent également le gouvernement en place à plusieurs reprises. Ces sorties ne sont pas appréciées par l’évêque en place, mais celui-ci n'appliquera jamais de sanctions. Certains tenteront d’utiliser la nature polémiste et la tribune du curé Arsenault pour aider à avancer leur cause. C’est notamment le cas au moment de la lutte contre l’abandon du statut d’université catholique par l’Université de Sherbrooke et également pour les pressions en lien avec l’obtention de meilleures routes à Saint-Séverin.

Antonio Arsenault utilise aussi sa plume pour faire l’éloge des pionniers et fondateurs de Saint-Séverin. Il écrit d’ailleurs la monographie de la paroisse à l’occasion de son 100e anniversaire en 1972.
Antonio Arsenault quitte Saint-Séverin en 1984 pour aller s’installer dans sa municipalité natale de Saint-Gervais avec sa sœur, qui l’avait accompagné en tant que ménagère pendant plusieurs années. Ils demeureront pendant neuf dans une résidence réservée aux curés retraités avant d’aller s’installer au Foyer de Saint-Gervais. Antonio Arsenault y demeurera jusqu’à sa mort le 25 mai 1997, à l’âge de 94 ans.

Louise Chamberland a écrit en 2002 une biographie du curé Arsenault. Deux films ont également été consacrés à son parcours : La Journée d'un curé de campagne, du réalisateur François Brault, et Héritage de gloire de Benoît Lachance.

Turmel-Rodrigue, Dolorès
Person · 16 janvier 1929-26 décembre 2011

Dolorès Turmel-Rodrigue est née le 16 janvier 1929 à Saint-Joseph-de-Beauce. Elle est la fille de Josaphat Turmel et Delvina Maheux. Elle a un frère, Daniel, et une sœur, Lorette. Elle suit un cours commercial au couvent de Frampton qu’elle ne complètera pas afin de revenir à Saint-Joseph s’occuper de sa mère qui est malade. Elle occupe des postes de secrétaire dont un pour J. L Vachon. Elle se marie à Viateur Rodrigue le 16 juin 1951 et le couple emménage dans la maison familiale.

C’est au début des années 1950 que Dolorès Turmel commence à peindre, mais l’essentiel de sa production est faite entre 1975 et 1990. Elle est une artiste-peintre autodidacte qui a appris son art en feuilletant des livres sur l'art. Cette artiste a produit environ 700 œuvres. Elle a vendu des toiles au Québec, en Ontario, aux Etats-Unis, à Bruxelles, à Paris, à Lyon et à Marseille. Elle est décédée le 26 décembre 2011

Nous pouvons qualifier ses œuvres d'art naïf. Ces dernières illustrent des scènes québécoises d'autrefois, souvent inspirées de son enfance et de sa ville natale. Avant de peindre, une recherche historique sur le sujet lui était nécessaire, afin de bien cerner le thème qu'elle souhaitait dépeindre. Par exemple, avant de peindre une scène montrant le forgeron du village et tout son outillage, Dolorès Turmel-Rodrigue a longuement interrogé son père, lui-même forgeron, pour en apprendre davantage sur ce métier. Outre les métiers d'autrefois, cette artiste a peint des événements religieux, des maisons ancestrales et différentes institutions de la ville de Saint-Joseph-de-Beauce.

Pomerleau, Jeanne
Person · 1937-

Jeanne Pomerleau est d'origine beauceronne. Elle a consacré la plus grande partie de ses études universitaires à la littérature, l’histoire, la sociologie et la création littéraire. En outre, depuis plusieurs années déjà elle s’intéresse aux arts et métiers d’autrefois.

À l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick, Jeanne Pomerleau entreprend des études de baccalauréat en français et en histoire qu’elle complétera à l’Université Laval (1966-1971). C’est également à l’Université Laval que Jeanne Pomerleau réalise des études en création littéraire au milieu des années 1980 (1984-1986). Ce dernier passage est à l’origine de l’écriture d’un récit romanesque relatant le genre de vie dans un village beauceron, Les Grandes Corvées beauceronnes, et d’un conte pour enfants, Le Montreur d’ours.

Ses études dans les milieux francophones d’Amérique lui permettent de satisfaire ce qu’elle aime le plus: faire des recherches dans des archives, compléter des relevés ethnographiques auprès d’informateurs.

Les ouvrages de Jeanne Pomerleau ne contiennent pas seulement une foule de renseignements ; ils ne sont pas seulement les gardiens d’un passé ; ils révèlent le côté humain de nos ancêtres dans leur vie quotidienne. Ils ont la grande qualité d’être accessibles – peut-être parce que c’est le point de vue et l’écriture d’une femme passionnée – et de contribuer à garder en mémoire des gestes, des savoirs et des savoir-faire qu’il importe de ne pas oublier.

En octobre 2003, la Société des écrivains canadiens (section de Montréal) a décerné une mention d’excellence à Jeanne Pomerleau pour son essai intitulé Corvées et quêtes: Un parcours au Canada français, publié chez HMH. Dans ce livre, Jeanne Pomerleau « livre les résultats d’une entreprise de longue haleine, écrit Andrée Fortin. Elle a colligé un nombre impressionnant, sinon exhaustif, de mentions de corvées et de quêtes, ainsi qu’un grand nombre d’illustrations à leur propos, dans divers fonds d’archives écrites et sonores et dans le corpus littéraire et historique québécois. Elle a également mené des enquêtes ethnographiques auprès de nombreux informateurs. Les paroles de quelques chansons viennent compléter l’inventaire. »
En 1998, la ville de Saint-Georges de Beauce rend hommage à la production écrite de Jeanne Pomerleau, à l’occasion de ses 50 ans de vie urbaine.

Bref, on peut dire de Jeanne Pomerleau qu’elle a inventé une profession : celle de nous faire connaître les métiers d’autrefois et de nous présenter la vie quotidienne de ces gens au cours de différentes époques. Elle compte plusieurs publications à son actif.

SPB
Chartrand, Luc
Person · 1954-

Luc Chartrand est né en 1954 et a longtemps travaillé dans la presse écrite, notamment pour le magazine L’Actualité. Journaliste à Radio-Canada depuis 2000, il a effectué plusieurs grands reportages en Asie du Sud pour Le Point et Zone libre. Il a notamment réalisé des reportages sur l'arrivée de l'armée canadienne en Afghanistan, en février 2002, ainsi que sur les talibans et sur les enfants afghans. Il a également couvert l’invasion de l’Irak, en 2003, alors qu’il était intégré à une unité militaire américaine.
Luc Chartrand a reçu de nombreux prix pour ses articles dans L’Actualité, et un prix Gémeaux pour ses reportages électroniques.