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Notice d'autorité
Club Richelieu Saint-Joseph
2020-C039 · Collectivité · 1971 -

Le Club Richelieu de Saint-Joseph est fondé le 11 décembre 1971. Le premier club Richelieu est fondé à Ottawa en 1945. « Les fondateurs y voient une réponse à un besoin des Canadiens français. Jusque là, les clubs Lions et Rotary (Kiwanis et autres) s'étaient largement étendus dans tout le Canada, mais à cause des origines et des structures de ces clubs, les Canadiens français ne s'y sentaient pas à l'aise. Dans l'histoire de leur survivance, les Canadiens français avaient toujours mené la lutte pour sauvegarder leurs deux caractéristiques essentielles : leur langue et leur foi. Ainsi, se joindre à un club d'expression anglaise et neutre sur le plan religieux devenait pour le Canadien français un relâchement sinon un abandon. »

« En formant la Société Richelieu, les fondateurs voulaient donc créer une chaîne de fraternité en donnant aux Canadiens français non seulement un moyen d'épanouissement, mais aussi un cadre qui respectait les valeurs profondes d'un peuple minoritaire. Il faut souligner que, compte tenu du contexte religieux de l'époque, le caractère laïc de cette nouvelle formation lui donnait une portée très révolutionnaire. »

« Rapidement, mais avec des moyens financiers restreints et au prix de gros efforts, le Richelieu s'étendit d'abord dans l'Est de l'Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick. Ces premiers succès permirent tous les espoirs et c'est alors qu'en 1955, des clubs furent fondés en Nouvelle-Angleterre et dans l'ouest du Canada. »

« Le Richelieu se définit comme étant un organisme exclusivement d'expression française, composée de clubs sociaux dits de service. Il a comme devise “Paix et Fraternité” et vise l'épanouissement de la personnalité de ses membres et la promotion de la francophonie par le biais d'actions sociales, culturelles ou humanitaires. »

« Le Richelieu exploite donc chez les individus certaines qualités humaines et sociales en créant une atmosphère d'amitié et de respect mutuel. Il offre à ses membres le défi de vivre un idéal noble : “Paix et Fraternité” […]. » Le Richelieu International réunit plus de 275 clubs implantés dans la francophonie internationale ainsi qu'aux États-Unis, en Bulgarie, en Amérique du Sud et en Afrique.
Sources : Guide du Nouveau Richelieu, Historique
Source Internet : http://www.richelieu.org

2020-C038 · Collectivité · 1976 -

L'Association touristique Chaudière-Appalaches est une entreprise sans but lucratif fondée en 1976. À ses débuts, l'organisme porte le nom d'« Association touristique Beauce-Appalaches ». En 1980, il change de nom pour devenir « Association touristique du Pays-de-l'Érable », puis, en 1990, il devient « Association touristique régionale de Chaudière-Appalaches », suite à la création de la région administrative du même nom. Le siège social de l'organisme est situé à Bernières, le long de l'autoroute 20 (Jean-Lesage).

Reconnue par le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, la mission de l'organisme consiste à favoriser la promotion et le développement de l'industrie touristique de son territoire tout en contribuant à la réussite des entreprises qui en sont membres. À cet effet, l'Association dispose d'une gamme de services adaptés aux besoins des entreprises et organismes de la région, particulièrement au niveau du support aux investissements promotionnels. De plus, l'Association joue un rôle important au niveau de la concertation en réalisant des plans de mise en marché pour les marchés domestiques et internationaux qui ont un impact bénéfique sur l'ensemble de la région. L'A.T.C.A. offre à ses membres une tribune pour la promotion de leurs intérêts individuels et collectifs au sein de l'industrie touristique québécoise.

Elle contribue également à l'accueil et à l'information touristique régionale. Elle administre le Fonds de promotion régional (revenus de la taxe d'hébergement), en accord avec le Comité de gestion. Elle offre ses services aux partenaires touristiques comme les offices de tourisme et les centres locaux de développement (CLD). La relation d'interlocuteurs privilégiés qui unit l'Association à Tourisme Québec procure à l'A.T.C.A. et à ses membres une tribune privilégiée pour la promotion de leurs intérêts individuels et collectifs au sein de la grande industrie touristique québécoise.

Sources :
-Site Internet : « Plan de commercialisation 2004-2007 Association touristique Chaudière-Appalaches »: http://72.14.205.104/search?q=cache:7WwBtVTx5zoJ:www.parcchaudiereappalaches.com/imagesChaudapp/FichiersUpload/Fichiers/20060929100527Plandecommercialisation2004-2007.pdf+%22association+touristique+Chaudi%C3%A8re-Appalaches%22&hl=fr&ct=clnk&cd=3
-Site Internet Destination Beauce : http://www.destinationbeauce.com/fr/attraits_detail.asp?cat=41&no=159
-"L'Association touristique Chaudière-Appalaches », texte fourni pat Mme Mélodie Lachance, de Tourisme Chaudière-Appalaches.

Corvée de la Glendale
2020-C037 · Collectivité · 1972 -

Ce fonds illustre le phénomène de la « corvée beauceronne ». Le 6 septembre 1972 à 12h30, l'usine de maisons préfabriquées de Glendale Québec à Saint-Joseph-de-Beauce est complètement détruite par un incendie en quelques heures. Le 10 septembre, avec l'appui de la population, une corvée est lancée dans le but de reconstruire l'usine. Le chantier reçoit notamment la visite du gouverneur général du Canada, M. Roland Michener.

Le 1er octobre 1972, une messe et une cérémonie soulignent la fin de la corvée. La Glendale offre au nom des citoyens un chèque de 30 000 $ à la ville en vue de former des fonds pour des bourses d'études destinées à aider les étudiants à poursuivre des études universitaires. Le lendemain, 22 500 hommes/heures plus tard, les 87 000 pieds carrés de l'usine sont prêts à recevoir le matériel et l'équipement nécessaires afin de reprendre la production. Le 16 octobre, soit 36 jours après l'incendie, la première maison mobile sort de l'usine de Saint-Joseph.

2020-C036 · Collectivité · 1966 – 1996

En 1965, la population de Saint-Joseph assiste à la fermeture de l'usine la plus importante de la municipalité. Profitant de la nouvelle loi créant les Associations québécoises industrielles, des gens d'affaires regroupés sous l'égide de la Chambre de Commerce optent pour la formule coopérative pour relancer le développement économique et industriel de la municipalité. L'Association Coopérative Industrielle (A.C.I.) de Saint-Joseph-de-Beauce voit le jour à l'automne 1965 et est légalement constituée le 14 février 1966. La création du parc industriel, l'accession de Saint-Joseph au statut de Ville donnent accès à la municipalité au Fonds industriel provincial.

Des entrepreneurs locaux se lancent dans le Parc industriel au début des années 1970 comme les frères Hermann et Fernand Cloutier, les frères Lucien et Gaétan Vachon, les frères Auguste et Jacques Goulet. De 2 à 4 nouvelles usines apparaissent alors chaque année. La population de Saint-Joseph-de-Beauce augmente de 1 000 habitants en 20 ans. Cette expérience préside à l'émergence du « miracle beauceron » et à l'avènement de plusieurs P.M.E. en Beauce.

Jusqu'en 1997, l'A.C.I. œuvre dans le milieu « tantôt comme initiateur de projets communautaires, tantôt comme facilitateur de réalisations répondant à des besoins fondamentaux de la communauté ». L'A.C.I. permet d'insuffler un nouveau dynamisme aux secteurs de l'habitation, le réseau routier, les loisirs, le commerce, les services, le tourisme et la culture. Elle est l'un des piliers majeurs du développement industriel de Saint-Joseph-de-Beauce.
Source : Saint-Joseph-de-Beauce 1737-1987 250 ans d'histoire et d'avenir, p. 398 à 402.

Lacroix, Jos et Gagnon, Cora
2020-P106 · Personne · 1894 – [19 ?] et [19 ?] - [19 ?]

Jos Lacroix est né à Sainte-Marie le 9 novembre 1894. Il est le fils d'André Lacroix et d'Amanda Théberge (mariés à Sainte-Marie le 9 octobre 1882). Il est le frère d'Édouard Lacroix, entrepreneur, forestier, industriel et homme politique. Jos Lacroix est bûcheron puis directeur de moulins à scie.

Le 3 juillet 1926 à Saint-Malo d'Auckland, en Estrie, Jos Lacroix épouse Cora Gagnon (veuve d'Orlando Poulin et fille du marchand Jos Gagnon de Saint-Georges). Le couple adopte des enfants, dont Suzanne et Joyce Lacroix. Ils ont vécu à Restigouche, puis à Keegan ou Van Buren dans le Maine. Ils auraient été inhumés en Estrie.

Lessard, Adrien et Vachon, Gisèle
2020-F016 · Personne · 1923 – et 1930 – 2010

Adrien Lessard est né le 18 juillet 1923 à Saint-Joseph-de-Beauce. Il est le 4e d'une famille de 5 enfants de Linière Lessard et de Valéda Poulin (marchands), mariés à Saint-Joseph-de-Beauce le 18 septembre 1906. Gisèle Vachon est née aux débuts des années 1930. Elle est la fille de Léo Vachon et de Félixine Carrier, mariés à Saint-Odilon le 15 juillet 1929.

Adrien Lessard et Gisèle Vachon se marient le 18 juillet 1953 à Saint-Joseph-de-Beauce. Ils ont 4 enfants : Alain, Pierre, Émile et Étienne, nés entre 1954 et 1965.

Adrien Lessard est propriétaire d'une épicerie située au 764, du Palais à Saint-Joseph-de-Beauce. Il y tient commerce de 1949 à 1994. En 1949, il rachète l'épicerie de son père Linière Lessard, qui a lui-même acquis le bâtiment de Léonce Poulin (dont la femme avait un magasin de chapeaux). Autrefois, Eleutère Lessard (frère de Linière) y avait une boucherie. Un Dallaire en a été le premier propriétaire.

Texte : Yvan Carette, archiviste

2020-C034 · Collectivité · 1985 – 1987

Les premières seigneuries de la Beauce sont concédées le 23 septembre 1736 à Thomas-Jacques Taschereau (Sainte-Marie), Joseph Fleury de la Gorgendière (Saint-Joseph) et François-Pierre Rigaud de Vaudreuil (Saint-François, devenu plus tard Beauceville). Ces territoires sont arpentés en 1737 et c'est cette année qui est considérée comme celle où la Beauce est ouverte à la colonisation, d'où le 250e anniversaire de la Beauce (1737-1987). La Société du patrimoine des Beaucerons initie cette fête.

La Corporation de la Fête du 250e anniversaire de la Beauce est un organisme sans but lucratif, légalement constitué depuis le 12 décembre 1985. Ses principales tâches consistent à planifier et coordonner les activités relatives au 250e et à assurer une promotion régionale, nationale et internationale de la fête. La grande majorité des activités sont organisées par les comités locaux formés à cette occasion. La permanence de la Corporation est située à Beauceville.

Les co-présidents de la fête sont : M. Réal Audet, délégué de la MRC Robert-Cliche, M. Fabien Roy, délégué de la MRC de Beauce-Sartigan et M. Paul Vachon, délégué de la MRC de La Nouvelle-Beauce. Le Patron d'Honneur est Monsieur le Cardinal Louis-Albert Vachon. Les autres membres du CA de la Corporation sont Daniel Carrier de la Société du patrimoine des Beaucerons, Pierre Roberge de l'Association touristique du Pays de l'Érable et Anne Bolduc, notaire. Le personnel permanent est composé de Luc Fournier, secrétaire-général, Céline Lemieux, coordonnatrice à l'information, Mario Bernard, adjoint à la programmation et Josée Lachance, secrétaire. La Corporation compte donc sur plusieurs comités de bénévoles : 1 comité exécutif, 1 conseil d'administration, 8 comités d'activités majeures, 4 comités de seigneuries associés à environ 40 sous-comités et 16 comités locaux.

À compter du 23 septembre 1986, de nombreuses activités se déroulent dans plusieurs municipalités de la Beauce, et ce, jusqu'au 23 septembre 1987 : Soirée canadienne, partie de sucre, brunch et animation, hommage aux bénévoles, Soirée du Roy avec Henri d'Orléans, Comte de Paris, de nombreuses expositions culturelles, Corvée « Embellissons la Beauce », descente en canot sur la Rivière Chaudière, Grand Prix cycliste, Festival hippique, fête des Poulin et des Mathieu, soirée d'antan, tournoi de balle, festival folklorique, concerts populaires, Parade du 250e de Sainte-Marie à Saint-Georges.

Le mois de juillet 1987 est le plus chargé en activités : Messe du 250e à Saint-Joseph, première paroisse de la Beauce, journée spéciale des jeunes, Bingos, retrouvailles, Journée des enfants, Journée de l'Âge d'Or, Journée du Grand, pièces de théâtre, Souper retrouvailles et soirées costumées, défilés et parades. La mascotte des Fêtes est baptisée Érabelle et représente une feuille d'érable souriante. Ces fêtes marquent un point tournant dans le développement touristique de la région.

Enfin, dans le cadre d'un projet entrepris à l'occasion de ces fêtes, la Société du patrimoine des Beaucerons et la Corporation de la Fête du 250e anniversaire de la Beauce publient en 1990 la première monographie d'histoire régionale de la Beauce intitulée La Beauce et les Beaucerons, portraits d'une région 1737-1987 ; volume paru en 1990 et réalisé par un collectif d'auteurs, dont Daniel Carrier, dir. gén. de la Société du patrimoine des Beaucerons.

Texte : Yvan Carette, archiviste

Veilleux, Gilles
2020-P105 · Personne · 1952 -

Gilles Veilleux est né en 1952. Il est le fils de Jacques Veilleux et de Jeanne Lachance, mariés à Scott le 27 septembre 1949. À Saint-Benjamin, le 6 octobre 1973, il épouse Carole Rancourt, fille de Rosario Rancourt et de Gervaise Bolduc, mariés à Saint-Benjamin le 19 août 1942. Ils ont 3 enfants. La famille réside à Saint-Benjamin.

Gilles Veilleux a grandi sur une ferme. Il est agriculteur pendant quelques années. Après avoir dirigé des projets agroforestiers tout en étant propriétaire-exploitant agricole, il devient directeur général de Bechedor, une pépinière forestière située à Saint-Prosper.

Gilles Veilleux est directeur général de Promutuel Dorchester depuis 2001, et ce, après avoir été administrateur à compter de 1988 et président du conseil d'administration à compter de 1999. Il est impliqué, comme intervenant majeur dans plusieurs coopératives et associations, dont la Coopérative de Bœufs des Appalaches (1978), Bouverie Etchemin inc. (1982), la Fédération des Groupements forestiers (1983), le Regroupement des Pépinières forestières (1995), Panaxco inc. (1997), et l'Office des producteurs de plants forestiers (2000).

Il est diplômé en administration des affaires avec majeure en comptabilité et est inscrit au tableau de l'Ordre des Administrateurs agréés du Québec. Il est également membre de la société des professionnels d'assurance agréés.

Gilles Veilleux est l'auteur du livre Saint-Benjamin, ses pionniers et leur histoire 1897-1997. Son épouse et Mme Marguerite Veilleux-Prémont ont participé activement aux recherches et aux corrections.

Bernier, Gilles
2020-P104 · Personne · 1937 -

Gilles Bernier, fils d'Amédée Bernier et d'Annette Létourneau, de Saint-Marc, est né le 15 juillet 1934, à Montréal. Il fait son cours primaire dans le quartier Rosemont et ses études classiques chez les Jésuites du Collège Sainte-Marie. Comme loisirs, il fait du scoutisme et de la milice.

Il débute en 1953 comme annonceur de radio à Montmagny et passe rapidement au poste CKRB de Saint-Georges de Beauce et devient directeur du personnel et de la programmation à Radio-Beauce. Le 1er juillet 1957, il épouse Doris Rodrigue de Saint-Georges. Ils ont quatre enfants: Brigitte, Maxime, Caroline et Gilles (jr).

« Sa situation d'annonceur de radio et surtout son grand talent d'animateur en font un homme très recherché pour remplir les rôles de maître de cérémonie ou de président d'assemblée. » On le retrouve impliqué au sein de nombreux clubs, organismes sociaux et de développement économique. Il est Chevalier de Colomb et membre du Club Richelieu de Saint-Georges dont il est un des directeurs. Il est vice-président de la Jeune Chambre, et puis président de la Chambre de commerce et du Conseil du tourisme pour la Beauce.

Au début des années 1970, il est aussi co-propriétaire du restaurant-bar et Môtel L'Igloo dans le quartier Jersey Mills à Saint-Georges et co-propriétaire des Développements Ross, qui aménagent un quartier résidentiel en bordure de la Chaudière, à Saint-Georges-Ouest.

Élu député de Beauce à la Chambre des communes à Ottawa, sous la bannière du parti progressiste-conservateur, le 4 septembre 1984, il est réélu aux élections générales du 21 novembre 1988, puis de nouveau le 25 octobre 1993, cette fois comme député indépendant. Pendant sa carrière politique, il est membre du Comité permanent du travail, de l'emploi et de l'immigration, du Comité législatif E sur le projet de loi C-45, du Comité permanent de l'agriculture, du Comité permanent des communications et de la culture. De 1993 à 1997, il a présidé le Comité permanent sur les langues officielles.

Le 11 juillet 1997, il est nommé ambassadeur du Canada auprès de la République d'Haïti. Depuis 2002 il travaille à Saint-Georges pour le Groupe Canam.

Giguère, Jean
2020-P103 · Personne · 1909 – 1993

Jean Giguère est né à Saint-Joseph-de-Beauce, le 25 février 1909. Il est le 4e des 9 enfants de Narcisse Giguère, meunier et de Marie-Caroline Vachon de Saint-Joseph-de-Beauce, mariés le 17 janvier 1893 à Saint-Joseph-de-Beauce.

Jean Giguère est soldat dans l'armée canadienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Il reçoit son certificat de démobilisation le 1er avril 1946. Jean Giguère est décédé à Saint-Joseph-de-Beauce le 24 août 1993 à l'âge de 84 ans et 6 mois.