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Authority record
CJVL
2020-C041 · Corporate body · 1974 – 1998

En 1973, Jacques Vachon (président), Eugène Cliche, Miville Vachon, Philippe Vachon de Sainte-Marie ainsi que Jean-Marie Labbé de Saint-Joseph-de-Beauce fondent la compagnie Clival Inc qui ouvre la station radiophonique CJVL de Sainte-Marie sur la bande AM. L'entrée en ondes s'effectue en décembre 1974, sur la fréquence 1360 kHz. Elle diffuse à une puissance apparente rayonnée de 10 000 watts le jour et à 5 000 watts le soir et la nuit. Les 4 lettres d'appel de la station ont la signification suivante. Le « C » identifie obligatoirement toute station de radiodiffusion canadienne. Les lettres « J » et « V » sont les initiales du principal fondateur de la station, Jacques Vachon de Sainte-Marie, et le « L » est pour Jean-Marie Labbé et Limitée. La station diffuse une programmation axée sur l'information régionale. Au plan musical, elle présente de la musique populaire et une émission à saveur country. La station constitue un important média d'information et de promotion au service de la population de Beauce-Nord. À la fin de septembre 1982, la station passe aux mains du groupe Radio Etchemin., qui est alors aussi propriétaire de la station CFLS de Lévis. Le 6 mars 1992, le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes) accepte le transfert de propriété de la station CJVL à Radio-Beauce Inc. de Saint-Georges, alors aussi propriétaire des stations CKRB-AM et CIRO-FM de Saint-Georges.

À deux reprises, en avril 1991 et au printemps 1998, les antennes émettrices de CJVL sont emportées par la débâcle de la rivière Chaudière. La technologie AM étant désuète, les nouveaux directeurs de la station. Yvan Poulin et Éric Vachon, regroupés sous le nom de « Gestion Overtime inc. », font une demande de transfert de la station sur la bande FM. Celle-ci est approuvée par le CRTC le 16 septembre 1998. La station CJVL cesse ses activités le 29 novembre 1998 pour être remplacée par CHEQ-FM 101,3 MHz, diffusant à une puissance de 4 677 watts. L'émetteur de la nouvelle station est situé sur la rive ouest de la rivière Chaudière, entre Vallée-Jonction et Sainte-Marie, sur un terrain appartenant à QuébecTel. Elle est située à une altitude suffisante à l'abri des débâcles printanières. L'antenne est prête pour la technologie numérique. Le 16 août 2000, le CRTC approuve le transfert de propriété de la station radiophonique CHEQ-FM de « Gestion Overtime inc. » à « 9079-3670 Québec inc. »

Source : Site Internet du CRTC : http://www.crtc.gc.ca/archive/FRN/Decisions/2000/DB2000-330.htm

2020-F017 · Person · 1786 – 1876 et 1815 – 1879

Gilbert Henderson est né à Papa Stour, une des îles Shetland en Écosse. Le 5 décembre 1831, il épouse Sarah Harper, née en Angleterre en 1815. Arrivé à Québec en 1809, colonel du troisième régiment durant la guerre de 1812 entre le Canada et les États-Unis, il reçoit un grand domaine en remerciement de ses services. De plus, il rachète les terres de son frère William et des soldats canadiens-français, qui les avaient reçues en récompense, à la fin de la guerre et qui ne vinrent pas les défricher, devenant ainsi seigneur d'East Frampton (Saint-Malachie). Il amorce vraiment la colonisation de ce territoire en concédant ces terres et ces forêts encore vierges, à des émigrés irlandais, qui arrivèrent en deux vagues, en 1815 et vers 1830, et à quelques Écossais. Avec son frère William, il dote cette colonie d'une école primaire vers 1828.

Les autorités coloniales confient la colonisation du canton de Frampton à une association dont les principaux membres sont : Gilbert Henderson, le juge Pyke, le juge James Irvine, William Berczy, William Simms, les héritiers de la Bruère, le colonel François Vassal, le colonel Armstrong, de Monviel, Pierre-Édouard Desbarats, le colonel Jacques Voyer, William Henderson, Hemisson, Holmes, McCarthy, J. Tough, W. Ware, arpenteur. La plupart d'entre eux sont de riches propriétaires habitants à Québec.

Pierre-Édouard Desbarats (1763-1826) organise la colonisation de la rive ouest de la rivière Etchemin, appelée West Frampton, dont on ne retiendra plus tard que le nom de Frampton tandis que la colonisation de la rive est, nommée East Frampton, devenue plus tard Saint-Malachie, est faite par les frères William (1783-1883) et Gilbert Henderson. West Frampton (auj. Frampton) est ouvert à la colonisation en 1815 et East Frampton (auj. Saint-Malachie) en 1823.

Source: KIROUAC, Jules-Adrien (abbé), Histoire de la paroisse de Saint-Malachie, Québec, Typ. Laflamme & Proulx, 1909, 214 p.

Cloutier, Gédéon
2020-P110 · Person · 1877 – 1957

Gédéon Cloutier est né en 1877. Il est le fils de François Cloutier et de Célanire Gilbert, mariés à Saint-Joseph-de-Beauce le 21 juillet 1863. Il avait un frère nommé Joseph (Badou).
Gédéon Cloutier épouse Mélida [Mérilda] Grégoire (fille d'Antoine et de Lucie Poulin) à Saint-Joseph-de-Beauce le 28 juin 1904. Elle meurt 2 ans plus tard le 27 mai 1906 à l'âge de 20 ans.
Il est photographe, homme d'affaires, vendeur d'assurances, inspecteur de gare, vendeur d'attelages, propriétaire de logements, vendeur d'autos, barbier, pourvoyeur sur le brise-glace McLean, puis rentier. Gédéon Cloutier meurt le 24 mai 1957 à l'âge de 80 ans et 1 mois.

Lafontaine, George
2020-P109 · Person · 1870 – 1960

George Lafontaine (père) est né en 1870. Il est le fils de François Lafontaine et de Marie Goupil, mariés à Saint-Malachie le 26 août 1861. George Lafontaine épouse Catherine O'Farrell à Saint-Malachie le 30 octobre 1899, l'une des premières unions d'un Canadien français avec une Irlandaise. Ils ont 5 garçons et 6 filles, dont 4 décèdent en bas âge.

La famille Lafontaine est présente dans cette municipalité depuis le tout début du XXe siècle. À cette époque, une forte proportion d'Irlandais, de Canadiens, d'Écossais et d'Anglais vivent en harmonie et le bilinguisme est alors bien ancré dans la mentalité des gens. Dès 1893, Georges Lafontaine devient secrétaire municipal et le demeure pendant plus d'un demi-siècle (1893-1947). En 1909, il est nommé gérant de la première institution bancaire à opérer à Saint-Malachie, la Banque provinciale du Canada. Il est également le secrétaire des commissions scolaires catholique et protestante. Lui et sa famille habitent le même édifice qui abrite la Banque sur l'avenue Principale, en face de l'église. Le bâtiment est agrandi dans les années 1920. Il abrite aussi les bureaux de la municipalité jusqu'en 1981.

Parmi leurs enfants, John G., comptable, épouse Fernande Routhier à Saint-Malachie le 18 juin 1938. Louis H. prend la relève de son père George comme secrétaire municipal et aussi comme gérant de banque, tout en continuant à cultiver la terre familiale. George junior est gérant à la Croix-Bleue, son épouse Jacqueline Lévesque, lui survit avec ses 2 fils et 3 filles ainsi que 4 petits-enfants. Arthur est religieux chez les Rédemptoristes à Sainte-Anne-de-Beaupré. Elizabeth (Lizzie) est la plus âgée des filles. Après le décès de sa mère en 1939, elle devient une seconde mère, en quelque sorte, et s'occupe de son père, de ses frères et sœurs. Helen et Marguerite, jumelles identiques, sont enseignantes, respectivement au Couvent des Sœurs de Sainte-Chrétienne et dans certaines écoles de la paroisse, puis à Québec. Helen, la seule survivante des Lafontaine, demeure à Québec. Theresa O'Farrell, dont la mère décède à sa naissance est adoptée par sa tante Catherine et son oncle George. Elle fait des études à Québec et fait carrière en éducation. Elle épouse Jules Gagnon à Saint-Malachie le 4 septembre 1954. Celui-ci décède en 2003. George Lafontaine (père) est décédé en 1960.

Source : Comité du livre 150e de Saint-Malachie (Collab.), Saint-Malachie d'hier à aujourd'hui 1857-2007, 2007, p. 431, 432 et 716.

Sirois, Joseph
2020-P108 · Person · [192-?] - 2000

Joseph Sirois est le fils de Pantaléon Sirois et de Marie-Louise Beaulieu, mariés à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Joseph Sirois épouse Cécile Drouin, fille de Napoléon Drouin et de Marie-Reine Gilbert à Saint-Joseph-de-Beauce, le 18 mai 1946. Ils ont une fille Noëlla Louise, née à Saint-Joseph-de-Beauce le 22 juin 1954 et décédée le 12 janvier 2004. Joseph Sirois meurt le 21 septembre 2000. Il est inhumé à Saint-Joseph-de-Beauce.

2020-C040 · Corporate body · 1979 -

La paroisse de Saint-Isidore de Dorchester a été fondée en 1829. En 1979, à l'occasion des Fêtes du 150e anniversaire de la paroisse, le Comité des Fêtes a recueilli différents documents d'archives auprès de familles, dont les photographies qui constituent les pièces de ce fonds.

Doyon, Gilles
2020-P107 · Person · [entre 1920 et 1939] - [ca 1998]

Gilles Doyon est le fils de Joseph-Alonzo Doyon et d'Adrienne Poulin. Gilles Doyon épouse Thérèse Lévesque, probablement dans la région de Montréal. Il est travailleur aux ports nationaux à Montréal. Il est décédé vers 1998.

Club Richelieu Saint-Joseph
2020-C039 · Corporate body · 1971 -

Le Club Richelieu de Saint-Joseph est fondé le 11 décembre 1971. Le premier club Richelieu est fondé à Ottawa en 1945. « Les fondateurs y voient une réponse à un besoin des Canadiens français. Jusque là, les clubs Lions et Rotary (Kiwanis et autres) s'étaient largement étendus dans tout le Canada, mais à cause des origines et des structures de ces clubs, les Canadiens français ne s'y sentaient pas à l'aise. Dans l'histoire de leur survivance, les Canadiens français avaient toujours mené la lutte pour sauvegarder leurs deux caractéristiques essentielles : leur langue et leur foi. Ainsi, se joindre à un club d'expression anglaise et neutre sur le plan religieux devenait pour le Canadien français un relâchement sinon un abandon. »

« En formant la Société Richelieu, les fondateurs voulaient donc créer une chaîne de fraternité en donnant aux Canadiens français non seulement un moyen d'épanouissement, mais aussi un cadre qui respectait les valeurs profondes d'un peuple minoritaire. Il faut souligner que, compte tenu du contexte religieux de l'époque, le caractère laïc de cette nouvelle formation lui donnait une portée très révolutionnaire. »

« Rapidement, mais avec des moyens financiers restreints et au prix de gros efforts, le Richelieu s'étendit d'abord dans l'Est de l'Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick. Ces premiers succès permirent tous les espoirs et c'est alors qu'en 1955, des clubs furent fondés en Nouvelle-Angleterre et dans l'ouest du Canada. »

« Le Richelieu se définit comme étant un organisme exclusivement d'expression française, composée de clubs sociaux dits de service. Il a comme devise “Paix et Fraternité” et vise l'épanouissement de la personnalité de ses membres et la promotion de la francophonie par le biais d'actions sociales, culturelles ou humanitaires. »

« Le Richelieu exploite donc chez les individus certaines qualités humaines et sociales en créant une atmosphère d'amitié et de respect mutuel. Il offre à ses membres le défi de vivre un idéal noble : “Paix et Fraternité” […]. » Le Richelieu International réunit plus de 275 clubs implantés dans la francophonie internationale ainsi qu'aux États-Unis, en Bulgarie, en Amérique du Sud et en Afrique.
Sources : Guide du Nouveau Richelieu, Historique
Source Internet : http://www.richelieu.org

2020-C038 · Corporate body · 1976 -

L'Association touristique Chaudière-Appalaches est une entreprise sans but lucratif fondée en 1976. À ses débuts, l'organisme porte le nom d'« Association touristique Beauce-Appalaches ». En 1980, il change de nom pour devenir « Association touristique du Pays-de-l'Érable », puis, en 1990, il devient « Association touristique régionale de Chaudière-Appalaches », suite à la création de la région administrative du même nom. Le siège social de l'organisme est situé à Bernières, le long de l'autoroute 20 (Jean-Lesage).

Reconnue par le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, la mission de l'organisme consiste à favoriser la promotion et le développement de l'industrie touristique de son territoire tout en contribuant à la réussite des entreprises qui en sont membres. À cet effet, l'Association dispose d'une gamme de services adaptés aux besoins des entreprises et organismes de la région, particulièrement au niveau du support aux investissements promotionnels. De plus, l'Association joue un rôle important au niveau de la concertation en réalisant des plans de mise en marché pour les marchés domestiques et internationaux qui ont un impact bénéfique sur l'ensemble de la région. L'A.T.C.A. offre à ses membres une tribune pour la promotion de leurs intérêts individuels et collectifs au sein de l'industrie touristique québécoise.

Elle contribue également à l'accueil et à l'information touristique régionale. Elle administre le Fonds de promotion régional (revenus de la taxe d'hébergement), en accord avec le Comité de gestion. Elle offre ses services aux partenaires touristiques comme les offices de tourisme et les centres locaux de développement (CLD). La relation d'interlocuteurs privilégiés qui unit l'Association à Tourisme Québec procure à l'A.T.C.A. et à ses membres une tribune privilégiée pour la promotion de leurs intérêts individuels et collectifs au sein de la grande industrie touristique québécoise.

Sources :
-Site Internet : « Plan de commercialisation 2004-2007 Association touristique Chaudière-Appalaches »: http://72.14.205.104/search?q=cache:7WwBtVTx5zoJ:www.parcchaudiereappalaches.com/imagesChaudapp/FichiersUpload/Fichiers/20060929100527Plandecommercialisation2004-2007.pdf+%22association+touristique+Chaudi%C3%A8re-Appalaches%22&hl=fr&ct=clnk&cd=3
-Site Internet Destination Beauce : http://www.destinationbeauce.com/fr/attraits_detail.asp?cat=41&no=159
-"L'Association touristique Chaudière-Appalaches », texte fourni pat Mme Mélodie Lachance, de Tourisme Chaudière-Appalaches.

Corvée de la Glendale
2020-C037 · Corporate body · 1972 -

Ce fonds illustre le phénomène de la « corvée beauceronne ». Le 6 septembre 1972 à 12h30, l'usine de maisons préfabriquées de Glendale Québec à Saint-Joseph-de-Beauce est complètement détruite par un incendie en quelques heures. Le 10 septembre, avec l'appui de la population, une corvée est lancée dans le but de reconstruire l'usine. Le chantier reçoit notamment la visite du gouverneur général du Canada, M. Roland Michener.

Le 1er octobre 1972, une messe et une cérémonie soulignent la fin de la corvée. La Glendale offre au nom des citoyens un chèque de 30 000 $ à la ville en vue de former des fonds pour des bourses d'études destinées à aider les étudiants à poursuivre des études universitaires. Le lendemain, 22 500 hommes/heures plus tard, les 87 000 pieds carrés de l'usine sont prêts à recevoir le matériel et l'équipement nécessaires afin de reprendre la production. Le 16 octobre, soit 36 jours après l'incendie, la première maison mobile sort de l'usine de Saint-Joseph.