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2020-C043 · Corporate body · 1975 – 2000

Le Musée et centre régional d’interprétation de la Haute-Beauce a été incorporé en octobre 1979 et, après quatre années d’opérations, il changeait, en octobre 1983, sa dénomination sociale pour celle d’Écomusée de la Haute-Beauce, musée territoire. Par suite d’actions constantes entreprises depuis 1978 et par l’implication réelle de la population de son territoire à ses activités, l’Écomusée de la Haute-Beauce, application pratique d’un nouveau concept muséologique né en France dans la dernière décennie, gagnait ses lettres de noblesse et finissait par acquérir une reconnaissance officielle tant au Québec qu’au Canada et à l’étranger. Le concept d’écomusée se différencie du concept traditionnel du musée par trois éléments qui furent mis de l’avant et approfondis par les fondateurs de l’Écomusée de la Haute-Beauce dès le départ : la nature du territoire, qui doit être homogène tant par sa géographie que par son histoire, la décentralisation des activités et des équipements sur l’ensemble du territoire démarqué et finalement l’intégration de la population comme concepteur et réalisateur des programmes de développement culturel. Le musée était situé dans le presbytère de Saint-Évariste. Il ferme ses portes à l’automne 2000. Après tri effectué par l’administration de l’Écomusée lors de sa fermeture, les archives ont été cédées au centre d'archives régional de la Société du patrimoine des Beaucerons le 4 décembre 2000 et à l’hiver 2001. Les collections muséologiques ont été cédées au Musée Marius-Barbeau au même moment. À noter que toutes les archives ont été transportées par le Musée Marius-Barbeau et que celui-ci a remis graduellement des documents à la Société du patrimoine des Beaucerons sur une période de 3 ans, soit entre les années 2000 et 2002

2020-F018 · Person · 1885 – 1946 et 1887 – 1970

Philémon Prince est le fils de Joseph Prince et de Cécile Vincent, mariés au New Hampshire. Albertine Poulin est la fille d'Éphrem Poulin et de Zoé Genest, mariés le 2 septembre 1862 à Saint-Isidore. Philémon Prince épouse Albertine Poulin à Saint-Georges-Ouest le 18 août 1915.

2020-F016 · Person · 1896 – 1973 et [après 1900] – [après 1998]

Joseph Reed (junior) est né en 1896 d'une famille ouvrière. Il est le fils de Joseph Reed (fils de Matthew Reed et de Mary Cunningham) et d'Elizabeth Dempsey (fille de J. Dempsey et de Mary Millar), mariés à Frampton le 16 mai 1844. Il épouse Germaine Perron. Il déménage à Québec. Il meurt le 28 décembre 1973 à l'âge de 77 ans et est inhumé 3 jours plus tard à Frampton.

Auger, Roland J.
2020-P113 · Person · 1921 – 1982

Roland J. Auger est né en 1920. Il fait ses études au Petit Séminaire de Québec et à la faculté des Lettres de l'Université Laval et gradue en 1941. Des impératifs familiaux et la seconde guerre mondiale l'obligent à s'installer à Montréal. En 1944, il devient membre de la Société généalogique canadienne-française et suit les cours généalogiques du Père Archange Godbout, franciscain. Il est secrétaire général de cette société durant 15 ans. Il revient à Québec en 1962 et devient alors généalogiste aux Archives de la Province de Québec.

À trois reprises consécutives, et pour une durée de presque trois ans, il est nommé Conservateur des Archives nationales du Québec par intérim aux départs successifs de MM. Antoine Roy en 1963, Bernard Weilbrenner en 1967, et Raymond Douville en 1971. Il est longtemps responsable de la section de généalogie qu'il met sur pied et développe rapidement. En 1973, il est responsable des publications généalogiques des Archives nationales de Québec avec mission spéciale de compléter les manuscrits du Père Godbout en vue de les éditer. Le 8 décembre 1967, il est élu président-fondateur de l'Association des archivistes du Québec, lors de la réunion de fondation de l'organisme.

Membre du comité des publications de la Société généalogique canadienne-française de Montréal durant 25 ans, il est aussi rédacteur d'une revue de généalogie sur le Québec et l'Acadie, qu'il publie en anglais au bénéfice de millions de descendants de Québécois et d'Acadiens qui ne comprennent plus la langue de leurs ancêtres. Il signe plusieurs textes dans les publications des Archives nationales, le Dictionnaire Biographique du Canada, et dans plusieurs autres revues de généalogie. Il constitue un fichier personnel de près d'un-demi-million de références de toutes sortes en généalogie, en archivistique et en histoire.

En 1955, il remporte le Prix David et le Prix Luis y Salazar y Castro, pour son étude La Grande Recrue de 1653, qui relate l'histoire des 103 colons amenés à Montréal cette année-là, qui ont sauvé l'Île de Montréal et tout le Canada.

En 1956, il reçoit un diplôme de Membre émérite de la Société généalogique canadienne-française. En 1965, il obtient du Consulat français à Québec la médaille « Denis Papin » pour ses travaux de recherches généalogiques et aussi pour avoir fait éditer le manuscrit de Madame Pierre Montagne de Paris, sur l'émigration percheronne en Nouvelle-France.

M. James C. Auld, Ministre des Dossiers Publics et des Archives du Gouvernement de l'Ontario lui décerne en 1971, un diplôme honorifique pour ses services éminents rendus à titre de secrétaire du comité interprovincial Québec-Ontario, mieux connu sous le nom de Comité Sainte-Marie des Hurons, créé en 1969, et dont le but est de retracer les descendants des pionniers français qui ont œuvré avec les martyrs Jésuites, de 1639 à 1649.

Carette, Jean-Marie
2020-P112 · Person · 1906 – 1953

Jean-Marie Carette est né le 20 février 1906 à Saint-François-de Montmagny. Il est le fils d'Ernest Carette et d'Alma Jean. Après avoir fait des études au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, il se spécialise en littérature et en histoire en recevant des cours de l'abbé Garneau. Au même moment, il étudie la langue anglaise à l'Institut Thomas de Québec. Il suit un cours commercial au collège de Sainte-Marie.

Sa carrière de journaliste débute en 1926 comme correcteur d'épreuves au journal Le Soleil de Québec. En 1927, il entre à La Tribune de Sherbrooke comme rédacteur sportif, puis retourne au Soleil un an plus tard, comme rédacteur maritime, notamment pour l'immigration. Le 4 janvier 1928, dans la paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-Québec, Jean-Marie Carette épouse Fernande Lainé, fille d'Omer Lainé (travailleur au magasin Paquet de Québec) et d'Antoinette Roy. Ils ont 4 enfants : Louise, Denise, Jean et André.

En 1930, Jean-Marie Carette fonde le journal Le Guide à Sainte-Marie. L'hebdomadaire est alors distribué par abonnement au coût de 1$ par année. Il est d'abord imprimé à Thetford Mines, puis à Saint-Joseph-de-Beauce. En 1932, Jean-Marie Carette ouvre ses propres ateliers d'impression à Sainte-Marie, au 35 rue Saint-Antoine. Le premier abonné du journal est Thomas Grenier de la rue Carter à Sainte-Marie. La même année, dans le but d'atteindre les lecteurs du comté de Dorchester, Jean-Marie Carette lance Le Dorchester dont le premier numéro paraît le 28 juillet 1932. Le Dorchester est un journal plus modeste que Le Guide. Il reprend les principaux articles du journal mariverain tout en mettant l'accent sur les nouvelles du comté de Dorchester. En 1944, l'imprimerie du Guide et du Dorchester à Sainte-Marie emploie une quinzaine d'employé(e)s (ce nombre s'élève à 25 vers 1956), et imprime un volume considérable de travaux de ville, en plus de 7 journaux régionaux. Parmi les premiers employés, on compte Alfred Labbé, Lionel Nadeau, Daniel Paré, André Déchêne, Alexandre Gagné, Odilon Lessard, plus tard imprimeur à son compte, et Miville Couture de Radio-Canada. L'imprimerie dispose alors de l'équipement pouvant fournir plusieurs genres de caractères.

Homme très actif et sportif bien connu, Jean-Marie Carette aime particulièrement le hockey. Il pratique ce sport avec les « Suns of Island » et au sein d'autres clubs locaux. Aimant le théâtre, il monte des pièces dramatiques en jouant lui-même le rôle principal. En politique, il fait notamment campagne pour Onésime Gagnon, candidat conservateur dans Dorchester, qui remporte l'élection fédérale en 1930. Sur la scène provinciale, il milite pour l'Union nationale.

Le 15 août 1938, Jean-Marie Carette est victime d'un accident de la route entre Vallée-Jonction et Saint-Joseph. Devenu paraplégique, il poursuit malgré tout son travail de journaliste et d'imprimeur. En 1947, il publie d'ailleurs un roman intitulé « Zirska, immigrante inconnue » aux Éditions Serge Brousseau. Il quitte la direction du journal pour des raisons de santé le 18 octobre 1950, tout en demeurant propriétaire. Le 18 décembre 1953, il meurt à l'âge de 47 ans.

Son épouse, Fernande Lainé, aidée de deux de ses enfants, Jean et André, prend la relève de l'entreprise. En 1970, celle-ci passe aux mains d'Ursule Thomae qui modernise les équipements devenus vétustes. Le procédé au plomb est remplacé par le procédé « Offset ». Le tout premier journaliste à temps plein du Guide est Roger Drouin, qui est remplacé par Bernard Carrier en 1975. Le dernier numéro du Dorchester est publié le 18 septembre 1975. En août 1976, Le Guide déménage dans des locaux plus vastes situés sur la route du président Kennedy à Sainte-Marie. Cette relocalisation redonne vigueur à l'entreprise puisqu'on décide d'agrandir de nouveau deux ans plus tard. L'ancien bâtiment de la rue Saint-Antoine tombe sous le pic des démolisseurs en août 1979.

Le 4 juin 1977, Le Guide se qualifie en première position au sein des Hebdos du Canada en ce qui a trait à la qualité de la langue française. Le 12 décembre de la même année, le journal se voit remettre une attestation d'excellence par le Comité des concours de l'Association des Hebdos Régionaux, et en mai 1979, il devient membre de l'Association des Journaux ABC.

En mars 1981, Le Guide est vendu à la firme « Les Journaux associés S.F. Inc. » dont le président est M. Michel Bégin. Cette entreprise est propriété des Presses Lithographiques Inc. de Lac-Etchemin. Le nouveau directeur général est Jean-Marc Gagnon. Les propriétaires d'un nouvel hebdomadaire régional, le Beauce Média, paru et distribué gratuitement depuis l'été 1980, achètent Le Guide qui cesse ses activités le 16 mai 1983.

Texte : Yvan Carette, archiviste et petit-fils de Jean-Marie Carette.
Autres renseignements tirés en partie de : François Drouin, Le Passé toujours présent Sainte-Marie de Beauce {1940-90}. Sainte-Marie, 1994, 353 p. 335-338.

2020-P111 · Person · 1811 – 1885 et 1824 – 1887

Pendant plus de cent ans (1861-1964), la famille Taschereau fait partie de l'histoire de Saint-Joseph. C'est Thomas-Jacques Taschereau (grand-père d'André), originaire de Sainte-Marie et devenu notaire le 16 octobre 1832, qui vient s'y établir définitivement en 1861.

Thomas-Jacques Taschereau, aussi connu sous le nom de Thomas-Jacques de Linière, est né le 21 juillet 1811 à Sainte-Marie. Il est le fils de Thomas-Pierre-Joseph Taschereau (1775-1826) et de Françoise Boucher de la Bruère de Montarville (1778-1834).

En premières noces, il épouse Marie-Anne Fleury, fille de Louis-Laurent-Olivier Fleury de La Gorgendière et Henriette Lindsay le 12 octobre 1835 à Deschambault, Québec. En secondes noces, il épouse Josephte Massue, née en 1824, fille de Louis Massue et Anne-Élisabeth Marrett, le 24 avril 1854 à Québec.

Thomas-Jacques Taschereau meurt à Saint-Joseph-de-Beauce le 20 janvier 1885 à l'âge de 73 ans et 6 mois. Josephte Massue meurt au même endroit le 29 septembre 1887 à l'âge de 62 ans et 10 mois.

André Taschereau est né à Saint-Joseph, fils de Gustave-Olivier Taschereau et de Clara Maguire. Après ses études primaires à Saint-Joseph, il fait son cours classique au Séminaire de Québec et son droit à l'université Laval. Comme son père et son grand-père, il choisit le notariat et s'établit pour quelques années à Robertsonville.

À la mort de son frère Eugène, notaire, il revient pratiquer à Saint-Joseph jusqu'en 1945 alors qu'il est nommé protonotaire. Toute sa vie, André Taschereau œuvre dans sa paroisse natale et participe à tous les événements. Il s'occupe activement des fêtes du deuxième centenaire en 1938, dont il est le secrétaire. Élu marguillier dans les années 1950, il remplit cette charge avec efficacité. Il est aussi membre des Chevaliers de Colomb et, pour un temps, grand chevalier.

En 1916, il épouse Bernadette Lacoursière, de Saint-Victor, fille du Dr Henri Lacoursière et d'Emma Gosselin. Ils ont 5 enfants. Jacques Taschereau, notaire, pratique à Malartic et à Montréal. Marié à Irène Bilodeau de Saint-Donat, il demeure à Saint-Lambert près de Montréal. Berthe, infirmière retraitée, demeure à Québec. Claire demeure à Saint-Joseph avec son père après la mort de sa mère. Elle habite maintenant Québec. Gustave, notaire, pratique pendant quelques années à Saint-Joseph, puis devient protonotaire à Rouyn-Noranda. Le 26 février 1949, il épouse Mariette Roy, fille de Dorilas Roy de Saint-Éphrem de Beauce. Un fils, Jean-François, est également notaire. André, président du restaurant végétarien le Commensal, demeure à Montréal avec sa compagne Claude Langevin. Ils ont deux enfants aux études, Antoine et Sophie, celle-ci fille de Lise Cormier.
Sources : Livre « Saint-Joseph-de-Beauce 1737-1987 : 250 ans d'histoire et d'avenir », Saint-Joseph-de-Beauce, 1987, p. 242
et Internet http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=76471