Tancrède Poulin est né le 8 février 1892. Il est l'aîné d'une famille de 20 enfants nés du mariage de Joseph Poulin et de Zélie Tardif, de Saint-Jules. Cultivateur, il travaille sur la ferme paternelle qu'il acquiert par la suite. Il possède une cabane à sucre à Saint-Jules. Le 13 novembre 1917, il épouse Marie-Ange Doyon, fille de Joseph Doyon et Délia Champagne de Saint-Frédéric. Ils ont 10 enfants, dont l'aîné Roland, qui œuvre sur la ferme de son père jusqu'à son décès en 1984. Leurs 9 autres enfants sont : Robert, Charles, Simonne, Angéline, Ubald, Daniel, Marthe, Denis et Gilberte. Marie-Ange Doyon meurt en 1977, Tancrède et Charles en 1985.
Jacques Beaudoin est né le 5 août 1958 à Montréal, fils de Lionel Beaudoin et de Jeannine Côté. Son père est responsable d’un entrepôt frigorifique à Saint-Agapit et sa mère est cuisinière à la polyvalente de la même localité. Jacques Beaudoin fait ses études en administration à l’Université Laval à Québec. Il occupe le poste de contrôleur des finances chez Bose Canada à Sainte-Marie. Il fait partie de l’Association des comptables agréés en management. Jacques Beaudoin épouse Danielle Goulet de Saint-Gilles en 1981. Le couple a deux fils.
Le Barreau de la Beauce est intégré au Barreau de la région de Québec. Pierre Lessard, avocat conservateur de la bibliothèque du Barreau de la Beauce, a déposé le manuscrit à la Société du patrimoine des Beaucerons en 1976.
La Corporation Baronet est la plus ancienne manufacture de meubles de la Beauce. Fondée en 1942 par Charles Lacroix, son frère Édouard Lacroix et leurs associés, elle s'installe dans l'édifice désaffecté de la Regina Shoe, acquis en 1941 par Édouard et Charles Lacroix. La compagnie fabrique de l'ameublement scolaire et institutionnel en bois franc. À ses débuts, elle embauche quinze ouvriers. Depuis 1960, l'entreprise se spécialise dans la production de mobilier en érable massif. En 1968, Baronet fait l'achat d'une scierie. En 1989, la compagnie employait 125 personnes. Elle fabrique du mobilier de chambre à coucher et des meubles d'appoint. Le président de l'entreprise, M. Roland Lacroix est décédé le 8 août 1998. Son fils, M. Yvan Lacroix, prend la relève. L'entreprise emploie jusqu'à 225 personnes en période de haute production. En raison de la force du dollar canadien et de la concurrence étrangère, la direction de l'usine Baronet annonce la fermeture de l'entreprise le 8 novembre 2007, mettant ainsi à pied 145 personnes.
Claude Loubier est né le 18 mai 1958, à Saint-Georges. Il est le fils de Victor Loubier de Saint-Benoît-Labre et de Simone Fortier de Saint-Honoré-de-Shenley. Il a une soeur aînée, Diane, avocate. Son père est travailleur forestier pendant plusieurs années dans le Maine, puis sur la Côte-Nord pour le compte de l'Anglo-Pulp. Sa mère travaille comme serveuse au restaurant Normandie à Beauceville et à La Guadeloupe, puis à Saint-Honoré, à l'épicerie et à l'Hôtel Fortier (devenu Hôtel Central), propriétés de son père, Fortunat Fortier. En 1953, après s'être initiés au métier d'hôtelier à l'Hotel Bowker à North Stukely, comté de Shefford, Victor Loubier et son épouse achètent en association avec Fortunat Fortier, l'hôtel le Manoir Chaudière de Saint-Georges. Claude Loubier fait ses études primaires au Couvent et au Collège de L'Assomption, puis ses études classiques et collégiales au Petit Séminaire de Saint-Georges. Il étudie en psychologie à l'Université Laval. Il travaille à Saint-Georges pour le compte de son père en gestion hôtelière au Manoir Chaudière, à partir de 1980, et au Motel Le Voyageur, à partir de 1986. Claude Loubier collectionne les timbres dès son jeune âge, puis la monnaie, à partir de 1972. Les conseils de son oncle Paul-Émile Fortier, lui-même collectionneur, et le travail de décapage qu'il effectue sur les meubles anciens qui se trouvent dans l'hôtel de son père éveillent en lui, en 1977, l'intérêt pour la collection de meubles, d'antiquités et de photographies. Il fait de la généalogie à partir de 1980. Depuis, il s'intéresse surtout aux photos de famille ; aux photos de la Beauce et de Saint-Georges en particulier.
Wilfrid Avard est né le 5 avril 1895 à Sainte-Marie. Il est le troisième et dernier fils de Joseph Avard et de Ludivine Corriveau. Il épouse Bernadette Bilodeau (fille de Taschereau Bilodeau et d'Elmina Roy), de Saint-Isidore.
Il étudie au cours commercial au Collège de Sainte-Marie. Il est commis voyageur dans le domaine des laques et peintures. Il travaille pour plusieurs compagnies, dont Sherwin-Williams et Canada Paint. Il est inspecteur pour le ministère de la Colonisation et par la suite comptable pour le magasin Jean-Thomas Lacroix de Sainte-Marie, prop. d'Édouard Lacroix. En 1939, il ouvre un magasin de tissus de gros et de détail, Wilfrid Avard inc..
Wilfrid Avard s'implique dans sa communauté. Il est organisateur en politique municipale, provinciale et fédérale toute sa vie, chaud libéral. Il est premier Grand chevalier des Chevaliers de Colomb Conseil 2912 et juge de paix. En 1942, il fonde le Cercle Lacordaire de Sainte-Marie que le cardinal Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve tient à patronner. En 1944, il préside le comité exécutif des Fêtes du deuxième centenaire de la localité. Son épouse Bernadette Bilodeau assiste les mères lors des relevailles. Elle recueille et distribue des vêtements pour les démunis. Wilfrid Avard meurt à 55 ans le 16 juillet 1950.
Hélène Avard, fille unique, est née le 10 mars 1930. Après des études chez les Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame à Sainte-Marie, elle complète un cours commercial de deux ans chez les Soeurs de Jésus-Marie à Lauzon. Elle passe un an à l'école privée Marymount à Québec, où des religieuses américaines enseignent l'anglais et les techniques de secrétariat.
En 1950, Hélène Avard s'occupe de la comptabilité de l'Imprimerie Gendron de Sainte-Marie. De 1950 à 1952, elle tient le magasin familial avec sa mère. Hélène Avard épouse Eugène Cliche en 1952. Le couple gérera le commerce jusqu'en 1979.
Hélène Avard fait partie de la chorale "Les Troubadours de ma vallée", dont son mari est le fondateur et premier président, de 1942 à 1976. Elle a fondé le Cercle d'entraide de Sainte-Marie vers 1974. Depuis quelques années, elle guide des touristes dans la Beauce.
Hélène Avard et Eugène Cliche militent politiquement, de façon très active, de 1952 à 1982. Eugène Cliche devient vice-président de l'Association libérale provinciale et de l'Association de la Jeunesse libérale en Beauce, puis président de l'Association libérale fédérale du comté. Eugène Cliche est décédé le 1er septembre 1998. Bernadette Bilodeau décède à 81 ans et 11 mois le 3 juin 1979.
La Bibliothèque Intermunicipale de Saint-Joseph-de-Beauce voit le jour en novembre 1993 lors des travaux de réaménagement de la Maison de la culture à Saint-Joseph-de-Beauce. Ses locaux, d'une superficie de 540 m.c. / 5820 p.c. sont situés au rez-de-chaussée du bâtiment. Elle dessert une population de plus de 5 000 habitants dans les municipalités de Saint-Joseph-de-Beauce et de Saint-Joseph-des-Érables. La Bibliothèque compte sur le soutien de 45 bénévoles. La responsable est Mme Gilberte Doyon. Les représentants municipaux sont Mme Lucille Pelletier et M. Simon Jacques. La Bibliothèque est membre du Réseau BIBLIO de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches. Courriel : biblijos@globetrotter.net
Source : http://www.crsbp-qca.qc.ca/bsjdbe/default.htm