Showing 250 results

Émile Jacques est né le 7 août 1906 à Saint-Joseph-de-Beauce, fils de Fortunat Jacques, cultivateur et d'Adéline (Zénaide) Roy. Il se fait lui aussi cultivateur. Il acquiert la terre paternelle en 1941. Il se marie en 1943 avec Françoise Cliche. Le couple a trois enfants. En plus d'être cultivateur, Émile Jacques vend du bois de ses terres. Il occupe le poste d'échevin de la paroisse de Saint-Joseph de 1944 à 1946. Il meurt le 2 décembre 1986 à l'âge de 80 ans et 3 mois.

Joseph-Arthur Jacques est né le 28 septembre 1911 à Saint-Joseph-de-Beauce, fils d'Arthur Jacques, cultivateur et d'Amanda Cliche. Il étudie au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. De santé fragile, il s'emploie comme livreur pour une boulangerie, garçon de café à Sainte-Hénédine et cultivateur à Saint-Joseph. Demeuré célibataire, il meurt le 24 octobre 1977.

Wilfrid Jacques est né à Saint-Joseph-de-Beauce le 10 mai 1886, fils de Joseph Jacques et d'Aurélie Cliche. Le 15 juillet 1905, il épouse Julie Doran, née le 20 février 1885 à Saint-Joseph-de-Beauce, fille de Daniel et Philomène Jacques. Son beau-père Daniel Doran était un orphelin irlandais recueilli par l'abbé Noël du Séminaire de Québec et accueilli dans la famille de son frère de Saint-Louis-de-Lotbinière. Wilfrid Jacques et Julie Doran ont eu trois enfants. Wilfrid Jacques est arpenteur-géomètre. Sa profession l'oblige à s'absenter de longs mois. Il vit alors dans des campements installés souvent près de lacs et de rivières. Il se rend en Abitibi. Il arpente aussi les terres de la compagnie Alcan au Saguenay-Lac-Saint-Jean où l'entreprise érige le barrage de Shipshaw. Wilfrid Jacques est l'un des principaux organisateurs des fêtes du deuxième centenaire de Saint-Joseph-de-Beauce en 1938. Il meurt le 26 mars 1939. Julie Doran meurt le 26 août 1945. Sa fille Marguerite travaille dix-huit ans comme assistante au bureau de poste et est organiste à l'église de Saint-Joseph-de-Beauce pendant quarante-quatre ans, de 1942 à 1986.

Édouard Lacroix naît à Sainte-Marie le 6 janvier 1889, fils d'André Lacroix et d'Amanda Théberge, mariés à Sainte-Marie le 9 octobre 1882. Il fréquente le collège de Sainte-Marie de 1901 à 1905. À 14 ans, il s'engage dans une usine de textile aux États-Unis puis dans un camp forestier. À son retour au Québec en 1906, il devient télégraphiste pour le chemin de fer du Quebec Central à Disraëli. En 1907, il entre au service de la compagnie forestière B.C. Howard, de Sherbrooke, à Sainte-Marie. Il épouse Anna Poulin, de Saint-Georges, en 1911 et fonde dans cette localité la compagnie Édouard Lacroix Ltée. Entrepreneur forestier, il mène d'importantes activités en Ontario. En 1914, un incendie ravage sa concession ontarienne, le menant au bord de la faillite. Édouard Lacroix produit du bois de pulpe dans le Maine et dans le nord du New Hampshire. En 1920, il fonde la Madawaska Company pour gérer ses activités américaines. Durant les années 1920, il exploite d'importantes concessions forestières en Gaspésie et au Nouveau-Brunswick. En 1924, Édouard Lacroix ouvre à Saint-Georges un magasin pour approvisionner ses chantiers. Il crée la Madawaska Corporation Ltd. en 1928, la Port-Royal Pulp & Paper Co. Ltd. et la St. George Pulp & Paper Co. Ltd. en 1932. Il possède des scieries à Carleton en Gaspésie, à Van Buren et Woburn au Maine et la papeterie The Lancaster Pulp and Paper à St. George au Nouveau-Brunswick. Édouard Lacroix emploie des méthodes d'avant-garde en ingénierie forestière. Avant 1929, ses entreprises embauchent 3 500 hommes dans le Maine et 3 000 autres en Gaspésie. Voulant diversifier ses activités, il s'associe à des hommes d'affaires de Saint-Georges pour fonder l'usine de tissage de laine St-George Woollen Mills en 1928. En 1942, son frère Charles Lacroix, lui-même et quelques associés créent la Corporation Baronet, manufacture de meubles de Sainte-Marie. Édouard Lacroix se lance aussi dans l'arène politique. De 1925 à 1944, il est député libéral de Beauce à la Chambre des communes. En 1935, il fait partie des libéraux dissidents qui fondent l'Action libérale nationale au Québec. Il est le premier lieutenant de Paul Gouin, chef du parti. En 1942, il prononce un discours contre la conscription à la Chambre des communes. Il s'oppose ainsi au Premier ministre libéral Mackenzie King. En 1944, il démissionne au fédéral pour se faire élire député du Bloc populaire de Beauce. Le peu de succès de cette formation et des dissensions internes l'incitent à ne pas se présenter à Québec. Il remet sa démission le 14 mai 1945. Il contribue à la fondation de la paroisse de l'Assomption à Saint-Georges en 1950. Il en devient un des marguilliers. Il meurt à Saint-Georges le 19 janvier 1963. La fortune qu'Édouard Lacroix laisse à ses héritiers est investie dans l'industrie en Beauce. Les créations de la famille se nomment le Groupe Canam Manac, le Groupe Gestion Pro-Vélo Inc. (Procycle Inc.) et la Sorel Tex Internationale Inc. (Texel Inc.), anciennement Saint-Georges Internationale. Robert Dutil, petit-fils d'Édouard Lacroix, a été maire de Ville Saint-Georges, député et ministre dans le gouvernement libéral de Robert Bourassa.

Arthur Laflamme est né à Sainte-Germaine (Lac-Etchemin) le 10 février 1906. Il épouse Lucina Labbé de Saint-Joseph le 4 septembre 1929. Les parents de cette dernière sont Alphonse Labbé (Thomas) et Marie Poulin. Arthur Laflamme et Lucina Labbé ont treize enfants. Ils résident sept ans à Sainte-Germaine (Lac-Etchemin) puis dix ans à Saint-Odilon. Leur maison est la proie des flammes. La famille s'installe à Saint-Joseph en1947. Après avoir été cultivateur, Arthur Laflamme oeuvre comme menuisier à la manufacture de portes et fenêtres J.-L. Vachon pendant plusieurs années. Il monte ensuite une entreprise familiale de démolition de bâtiments. Il est échevin à la Ville de Saint-Joseph en 1964 et 1965. Sourcier, il découvre des puits dans la localité. Il meurt le 4 mai 1987.

Joseph Lagueux est né vers 1890. Il aurait été cordonnier et marchand de chaussures à Saint-Joseph. Il existe assurément un Joseph Lagueux marchand, de 1928 à 1938, dont la mercerie offre aussi des chaussures.

Jean-Louis Lambert est né à Saint-Joseph-de-Beauce le 24 juin 1924, fils de Joseph Lambert, cultivateur, et de Lydia Poulin. Jean-Louis Lambert fait ses études en céramique au collège de Beauceville. Il est céramiste à la Céramique de Beauce de Saint-Joseph pendant une vingtaine d'années. Jean-Louis Lambert est un des fondateurs du Centre Domrémy de Saint-Joseph, à la fin des années 1960. Il suit des cours et devient thérapeute en réhabilitation auprès des alcooliques. Il fonde la garde paroissiale de Saint-Joseph en 1967. Il épouse Thérèse Côté en 1945, qui est aide à l'alimentation au Foyer Monseigneur-Roy de Saint-Joseph pendant treize ans. Il est décédé le 24 juillet 1988.

Noëlla Lambert est née le 14 décembre 1906 à Saint-Joseph-de-Beauce. Ses parents Wilfrid Lambert et Léontine Gilbert sont cultivateurs. Après la mort de sa mère, Noëlla Lambert prend charge de la maison familiale et continue à travailler à la ferme. Elle demeure célibataire et fait de la couture pour sa famille et ses proches. Elle participe à de nombreuses associations pieuses. Elle meurt le 14 juillet 1979, à l'âge de 72 ans.

Né vers 1950, Jean-Guy Lessard habite Saint-Georges. Après des études en peinture et en gravure à l'École des Beaux-Arts de Québec, il suit des cours en gravure et en calligraphie à l'Académie d'Hambourg, en Allemagne. Durant de nombreux séjours à Londres, il mène des recherches personnelles sur l'époque victorienne, entre autres. Il a enseigné cinq ans dans des écoles de la Beauce. Depuis des années, il dispense des cours privés en art aux adultes et aux enfants de la région. Personne-ressource en didactique du costume pour Environnement Parcs Canada, Jean-Guy Lessard crée plusieurs mannequins pour cet organisme. Il réalise ses personnages et ses costumes à la main, pour respecter les anciennes techniques. Il a exposé ses oeuvres à Saint-Georges-de-Beauce en 1987, lors de la présentation collective des Fêtes du 250e anniversaire de la Beauce. En 1988, il a exposé en solo à Québec, dans l'édifice de Parcs Canada.

Jean-Marie Lessard est né le 25 février 1902 à Saint-Joseph-de-Beauce, fils d'Henry Adolphe et d'Adine Proulx. Ce dernier achète l'hôtel Château Bellevue, situé près de la voie de chemin de fer à St-Joseph, et le rebaptise hôtel Bellevue-Lessard. La famille Lessard, père et fils, gardera cet hôtel pendant trente ans, au mois jusqu'en 1936. En 1938, l'établissement est la propriété de Valère Cloutier. L'hôtel brûle vers la fin des années 1950. Jean-Marie Lessard épouse Irma Lessard, infirmière. Il meurt le 15 octobre 1983 à Saint-Joseph.