Lacroix, Édouard

Zone d'identification

Type d'entité

Personne

Forme autorisée du nom

Lacroix, Édouard

forme(s) parallèle(s) du nom

    Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions

      Autre(s) forme(s) du nom

        Numéro d'immatriculation des collectivités

        Zone de description

        Dates d’existence

        1889 – 1963

        Historique

        Édouard Lacroix naît à Sainte-Marie le 6 janvier 1889, fils d'André Lacroix et d'Amanda Théberge, mariés à Sainte-Marie le 9 octobre 1882. Il fréquente le collège de Sainte-Marie de 1901 à 1905. À 14 ans, il s'engage dans une usine de textile aux États-Unis puis dans un camp forestier. À son retour au Québec en 1906, il devient télégraphiste pour le chemin de fer du Quebec Central à Disraëli. En 1907, il entre au service de la compagnie forestière B.C. Howard, de Sherbrooke, à Sainte-Marie. Il épouse Anna Poulin, de Saint-Georges, en 1911 et fonde dans cette localité la compagnie Édouard Lacroix Ltée. Entrepreneur forestier, il mène d'importantes activités en Ontario. En 1914, un incendie ravage sa concession ontarienne, le menant au bord de la faillite. Édouard Lacroix produit du bois de pulpe dans le Maine et dans le nord du New Hampshire. En 1920, il fonde la Madawaska Company pour gérer ses activités américaines. Durant les années 1920, il exploite d'importantes concessions forestières en Gaspésie et au Nouveau-Brunswick. En 1924, Édouard Lacroix ouvre à Saint-Georges un magasin pour approvisionner ses chantiers. Il crée la Madawaska Corporation Ltd. en 1928, la Port-Royal Pulp & Paper Co. Ltd. et la St. George Pulp & Paper Co. Ltd. en 1932. Il possède des scieries à Carleton en Gaspésie, à Van Buren et Woburn au Maine et la papeterie The Lancaster Pulp and Paper à St. George au Nouveau-Brunswick. Édouard Lacroix emploie des méthodes d'avant-garde en ingénierie forestière. Avant 1929, ses entreprises embauchent 3 500 hommes dans le Maine et 3 000 autres en Gaspésie. Voulant diversifier ses activités, il s'associe à des hommes d'affaires de Saint-Georges pour fonder l'usine de tissage de laine St-George Woollen Mills en 1928. En 1942, son frère Charles Lacroix, lui-même et quelques associés créent la Corporation Baronet, manufacture de meubles de Sainte-Marie. Édouard Lacroix se lance aussi dans l'arène politique. De 1925 à 1944, il est député libéral de Beauce à la Chambre des communes. En 1935, il fait partie des libéraux dissidents qui fondent l'Action libérale nationale au Québec. Il est le premier lieutenant de Paul Gouin, chef du parti. En 1942, il prononce un discours contre la conscription à la Chambre des communes. Il s'oppose ainsi au Premier ministre libéral Mackenzie King. En 1944, il démissionne au fédéral pour se faire élire député du Bloc populaire de Beauce. Le peu de succès de cette formation et des dissensions internes l'incitent à ne pas se présenter à Québec. Il remet sa démission le 14 mai 1945. Il contribue à la fondation de la paroisse de l'Assomption à Saint-Georges en 1950. Il en devient un des marguilliers. Il meurt à Saint-Georges le 19 janvier 1963. La fortune qu'Édouard Lacroix laisse à ses héritiers est investie dans l'industrie en Beauce. Les créations de la famille se nomment le Groupe Canam Manac, le Groupe Gestion Pro-Vélo Inc. (Procycle Inc.) et la Sorel Tex Internationale Inc. (Texel Inc.), anciennement Saint-Georges Internationale. Robert Dutil, petit-fils d'Édouard Lacroix, a été maire de Ville Saint-Georges, député et ministre dans le gouvernement libéral de Robert Bourassa.

        Lieux

        Statut légal

        Fonctions et activités

        Textes de référence

        Organisation interne/Généalogie

        Contexte général

        Zone des relations

        Zone des points d'accès

        Mots-clés - Sujets

        Mots-clés - Lieux

        Occupations

        Zone du contrôle

        Identifiant de notice d'autorité

        2020-P036

        Identifiant du service d'archives

        Règles et/ou conventions utilisées

        Statut

        Révisé

        Niveau de détail

        Dates de production, de révision et de suppression

        Langue(s)

        • français canadien

        Écriture(s)

          Sources

          Notes de maintenance