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Gourde, Élisée
2020-P027 · Person · 1884-1944

Elisée Gourde est né en 1884. Il se fait cultivateur au rang du Bras, à Saint-Isidore. Il épouse Marie Baillargeon. Le couple adopte deux enfants. Élisée Gourde oeuvre comme commissaire d'école et s'occupe activement de la Coopérative de Saint-Isidore à ses débuts. Il a la réputation d'un grand coopérant. Il est aussi l'artiste du coin. Il chante à la chorale pendant de nombreuses années. Il joue du violon dans les soirées. Dans sa maison trône un harmonium. Il y accueille la chorale de Saint-Isidore, à qui un chanoine de Saint-Damien vient enseigner le chant grégorien. Il meurt le 12 mai 1944.

Grenier, François
2020-P028 · Person · 1923-2015

François Grenier est né le 24 mai 1923 à Robertsonville, fils de David Grenier et Marie-Blanche Bégin. Il fait ses études en céramique au collège de Beauceville, ainsi qu'un stage à Chicago chez Kohl Pottery. Il épouse Jacqueline Grenier, fille d'Arsène Grenier et de Marie-Anne Giguère, en 1948. Le couple a un fils. François Grenier oeuvre vingt-cinq ans dans l'industrie de la Céramique de Beauce comme membre-fondateur, céramiste-artisan, au service des achats, surintendant, attaché aux relations industrielles puis délégué pour l'ouverture d'une salle d'exposition permanente à Place Bonaventure, à Montréal. Par la suite, il travaille dix-sept ans pour le gouvernement du Québec. Il est secrétaire particulier et conseiller en administration au ministère des Richesses naturelles puis attaché d'administration au ministère de l'Environnement. Il est caporal dans la réserve de l'armée canadienne, membre de la Chambre de commerce de Saint-Joseph, de l'Association coopérative industrielle et de la locale Société des Artisans. Il occupe les postes de président de la commission scolaire en 1960 et d'échevin de la Ville de Saint-Joseph-de-Beauce de 1965 à 1968. François Grenier s'implique dans le milieu sportif local. Il est gérant des clubs de baseball et de hockey, président de l'Association des loisirs et de l'O.T.J., conseiller spécial pour les Régates de Beauce, membre organisateur pour la construction de l'aréna en 1971-1972, directeur-fondateur et animateur du Club de patinage artistique. François Grenier accède au Temple de la renommée lors du gala du Mérite sportif beauceron de 1984, en récompense de ses quarante années consacrées à la promotion du sport. François Grenier est décédé le 19 juillet 2015.

Grondin, Hercule
2020-P029 · Person · [ca 1925] -

Hercule Grondin est né vers 1925 à Beauceville, fils de Gédéon Grondin et d'Amanda Giroux, cultivateurs, mariés en 1921. Hercule Grondin marche sur les traces de son père et se fait producteur agricole. Il épouse Madeleine Poulin (fille d'Absalon Poulin et de Marie-Ange Poulin) le 4 août 1951. Le couple a un fils.

Guay-Chabot, Jeanne-Mance
2020-P030 · Person · 1945

Jeanne-Mance Guay-Chabot est née vers 1945. Elle est la fille de Georges Guay et d'Alice Lemieux. Elle épouse Jacques Chabot (fils de Lucien Chabot et de Madeleine Dion, de Saint-Isidore), à Saint-Bernard, le 26 décembre 1964. Elle enseigne au secondaire, à la polyvalente Benoît-Vachon de Sainte-Marie de Beauce. Elle oeuvre pour le groupe A.A. de la région de Québec, comme bénévole. Le couple a deux enfants, Éric et Magda.

Guay-Lambert, Florence
2020-P031 · Person · 1941 – 1998

Florence Guay est née vers 1945. Elle est professeur au niveau primaire à Saint-Patrice-de-Beaurivage. Elle s'adonne à la peinture. Elle écrit dans le journal de Saint-Patrice depuis sa création en 1982. Son mari Daniel Lambert est directeur d'une entreprise de pompes funèbres.

Guillemette, Benoît
2020-P032 · Person · 1931

Benoît Guillemette est né le 26 juillet 1931, à Saint-Isidore, fils de Joseph Guillemette et de Laura Bégin. Il épouse Jacqueline Pelchat le 23 juin 1957 à Saint-Isidore. Ils ont 5 enfants : Mario, Christian, Claude, Jean et Simon. Benoît est directeur général de la Villa Saint-Isidore, centre d'accueil pour personnes âgées. Il a été commissaire d'école, président du Comité des fêtes du 150e anniversaire de Saint-Isidore et coordonnateur du comité du livre paru à cette occasion, en 1979.

Jacques, Andréa
2020-P033 · Person · 1944 -

Andréa Jacques est né le 10 avril 1944 à Saint-Joseph-de-Beauce, fils d'Émile Jacques et de Françoise Cliche, cultivateurs, qui se sont mariés le 5 juin 1943. Il décide de suivre les traces de ses père et grand-père. Il devient commerçant de bois et producteur agricole. En 1969, il acquiert la terre paternelle, où il représente la quatrième génération. En octobre 1980, il épouse Doris Gagné de Vallée-Jonction. Andréa Jacques est conseiller de Saint-Joseph Paroisse de 1987 à 1994. Il siégea au conseil d'administration de la Société du patrimoine des Beaucerons et il s'impliqua beaucoup dans l'organisme.

2020-C012 · Corporate body · 1977

En 1977, le Conseil de développement de la Chaudière parraine un Projet d'initiatives locales (P.I.L.) appelé Importation-Exportation Beauce industrielle. Ce projet dresse le tableau des importations et exportations des industries du comté fédéral de Beauce. Le questionnaire expédié aux entreprises fait état de leur production, de leurs ressources humaines et des capitaux investis. Réal Audet, directeur du Conseil de développement de la Chaudière et secrétaire de l'Association coopérative industrielle de Saint-Joseph, fait la promotion du projet. Aucune étude de ce type n'avait encore été réalisée, ni par des organismes locaux, ni par le ministère de l'Industrie et du Commerce du Québec.

Fabrique de Sainte-Marie
2020-C011 · Corporate body · 1744

La paroisse de Sainte-Marie de Beauce est reconnue dans les faits vers 1744. Ses registres de l'état civil sont tenus avec ceux de la paroisse de Saint-Joseph jusqu'en 1745. La paroisse est desservie par le missionnaire de la Nouvelle-Beauce résidant à Saint-Joseph jusqu'en 1766. Une terre à l'usage de la fabrique est concédée en 1746 par le seigneur Thomas-Jacques Taschereau. Une chapelle de bois y est construite en 1754. Le premier curé résident, l'abbé Jean-Marie Verreau, s'établit en 1766. Une église de pierre, bâtie entre 1781 et 1783, remplace la chapelle. L'actuelle église de pierre de style néo-gothique est construite sur le même site entre 1851 et 1859, selon les plans de l'architecte Charles Baillairgé. Sa décoration intérieure est terminée en 1866. L'église de Sainte-Marie est à cette époque la plus grosse église rurale du diocèse de Québec. Le presbytère actuel date de 1869. La paroisse de Sainte-Marie est érigée canoniquement le 22 mai 1834. Elle est reconnue civilement le 10 octobre 1846. Son territoire correspond à ceux des seigneuries de Saint-Étienne, de Jolliet et de Taschereau. Entre 1829 et 1900, le territoire de la paroisse de Sainte-Marie est démembré. Il sert à constituer, en tout ou en partie, les paroisses de Saint-Isidore en 1829, de Sainte-Marguerite en 1831, de Saint-Elzéar en 1835, de Saint-Bernard en 1849, de Sainte-Hénédine en 1852, des Saints-Anges en 1880, de Saint-Maxime-de-Scott en 1895 et de L'Enfant-Jésus en 1898. Sainte-Marie possède une institution religieuse d'importance régionale, la chapelle Sainte-Anne. Cette dernière est fondée en 1778 par Marie Claire Fleury de la Gorgendière, veuve de Thomas-Jacques Taschereau, seigneuresse de Sainte-Marie et sa famille. La même année, la chapelle est reconnue sanctuaire régional par Monseigneur Joseph-Ollivier Briand. La chapelle Sainte-Anne est érigée pour "demander à Dieu par la protection de Sainte-Anne la préservation des accidents que causent les débordements de la rivière qui baigne toute la côte de la Nouvelle-Beauce". La première chapelle de bois est remplacée par une chapelle de pierre bâtie entre 1827 et 1832 selon les plans de l'abbé Jérôme Demers. La chapelle actuelle est construite entre 1891 et 1903 en suivant les plans de l'architecte Georges-Émile Tanguay. La paroisse de Sainte-Marie est aussi renommée pour les nombreux oratoires privés élevés sur son territoire tout au long de son histoire. Pensons notamment aux chapelles de rang que sont la chapelle Cliche, la chapelle Hébert, la chapelle Tardif (aujourd'hui disparue) et la chapelle Turcotte.

Fabrique de Saint-Joseph
2020-C010 · Corporate body · 1738

En 1737, le seigneur de Saint-Joseph de la Beauce, Joseph Fleury de La Gorgendière, obtient de l'évêque de Québec qu'un missionnaire résident desserve les seigneuries de la Nouvelle-Beauce. En 1738, il fait construire une chapelle attenante à la maison seigneuriale où loge le missionnaire. Les registres de baptêmes, mariages et sépultures de la Beauce sont ouverts le 2 août 1738. La mission de Saint-Joseph dessert les paroisses de Sainte-Marie jusque vers 1767-1768 et de Saint-François jusqu'en 1810. En 1758, le négociant de Québec Simon Fréchet achète, au nom du père Justinien Constantin, une terre sur la rive est de la Chaudière pour y construire un presbytère et une chapelle. Celle de 1738 menace de tomber en ruines. Les travaux de construction débutent en 1762 et le temple ouvre ses portes aux fidèles en 1764. Devenu trop petit, ce temple est remplacé par une église de pierre bâtie de 1795 à 1797. La paroisse est érigée canoniquement le 4 septembre 1835. Elle obtient sa reconnaissance civile le 23 novembre 1842. En 1855, le territoire de la paroisse de Saint-Joseph est reconnu comme entité municipale. L'église est construite de 1871 à 1876, réalisée d'après les plans de François-Xavier Berlinguet et de Joseph-Ferdinand Peachy. Le presbytère s'élève de 1890 à 1892, travail de l'architecte Georges-Émile Tanguay. Déjà amputée du territoire de Saint-Frédéric en 1850, la municipalité de la paroisse de Saint-Joseph se fragmente pour donner naissance aux paroisses et municipalités des Saints-Anges en 1880, de L'Enfant-Jésus en 1900 et de Saint-Jules en 1919. En 1985, l'ensemble institutionnel de Saint-Joseph, comprenant l'église, le presbytère, le couvent, l'orphelinat et l'école Lambert, est classé site historique par le ministère des Affaires culturelles du Québec.