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Notice d'autorité
Chassé-Girard, Florence
2020-P080 · Personne · 1913 – 1989

Florence Chassé-Girard est née le 20 janvier 1913 à Sainte-Marie. Elle est la fille de Fédera Ferland et d’Arthur Chassé, meunier sur la rivière Chassé à Sainte-Marie. Il achète le moulin de Jean-Baptiste Lacroix, père d’Édouard Lacroix.

Florence Chassé-Girard est élevée par son oncle Philémon Ferland des Saints-Anges, après le décès de sa mère. Elle épouse Antonio Girard de la même localité, avec qui elle éduque 17 enfants. Elle est couturière à domicile.

Pendant près de 40 ans, elle fait partie du Cercle des Fermières des Saints-Anges, dont elle est présidente. Elle est membre des Femmes chrétiennes et du Club de l’Âge d’or de l’endroit. Antonio Girard décède en 1976. De 1980 à 1988, Florence Chassé-Girard habite à Sainte-Marie puis aux Résidences Sainte-Geneviève à Neufchâtel. Elle meurt le 24 avril 1989.

Vaillancourt, Ovila
2020-P076 · Personne · 1897 – [197?]

Ovila Vaillancourt est né le 26 août 1897 à Saint-Lambert. Il épouse Rosilda Boutin née le 5 novembre 1897, en l’église de Saint-Gilles le 16 septembre 1919. Le jeune couple s’établit sur la ferme familiale dans le rang Bois-Francs à Saint-Lambert, et c’est sur cette ferme que naissent leurs sept enfants (Cécile, Armand, Rita, Fernande, Yvon, Liliane et Roger).

"Ovila et Rosilda vendent leur ferme en 1957 pour s’établir au village et commencer une nouvelle carrière en tant qu’épiciers." Vers 1964, le couple cède le commerce à leur fils Roger. Lui et sa femme Lucia Gagné agrandissent l’épicerie en 1968. "En 1976, ils vendent leur épicerie à Léon Buteau et Réjean Lagrange. Ce commerce devint le supermarché IGA." Ovila Vaillancourt est décédé après 1977.
Source : Saint-Lambert-de-Lauzon D’une rive à l’autre 1853-2003, p. 540.

Vallée, Alphonse
2020-P077 · Personne · 1874 – 1966

Alphonse Vallée est né à Vallée-Jonction vers 1880, fils d’Élie Vallée, marchand de bois et de Nathalie Poulin. Elie Vallée a cinq fils : Jos., Philias, Alyre, Napoléon et Alphonse. Ce dernier fait ses études au collège de Saint-Joseph où il apprend l’anglais. Il devient agent de gare. À la fin de sa carrière, il travaille à la gare de Saint-Joseph-de-Beauce. Ce dernier aurait donné, malgré lui son nom à l’agglomération. La voie ferrée du Québec Central passant près de son commerce, c’est lui qui allumait le fanal le soir et effectuait les opérations signalant au train d’arrêter. Il semble que la compagnie Québec Central appelait le hameau Vallée-Jonction. Le nom aurait fait fortune et supplanté l’ancienne désignation de Beauce-Jonction.

Alphonse Vallée épouse Vitaline Bégin (fille d’Olivier et de Marie Bolduc) à Saint-Éphrem le 7 janvier 1896. Alphonse Vallée meurt à l’hospice de Beauceville le 2 octobre 1966 à l’âge de 92 ans et 4 mois.

Voyer, Pierre
2020-P079 · Personne · 1939 -

Pierre Voyer est né le 5 février 1939 à Saint-Benoît-de-la-Corne en Abitibi. Son père Laval Voyer, originaire de Sainte-Marie, est agent d’assurances. Il fait partie des colonisateurs de l’Abitibi en 1936 et, par la suite, inspecteur du gouvernement pour la colonisation.

Pierre Voyer passe une grande partie de son enfance à La Sarre. Il complète ses études classiques au collège d’Amos et au collège Bourget de Rigaud où il obtient son baccalauréat ès arts. Il détient un baccalauréat en pédagogie de l’université Laval et une licence en théologie de l’Université de Montréal.

Il enseigne un an à Senneterre, un an à Rouyn, un an à Amos et quatre ans à Val-d’Or. Par la suite, il enseigne à Murdochville et il rédige, avec trois autres auteurs, un ouvrage sur la lecture des journaux dans les écoles. Pierre Voyer devient agent d’information au ministère des Affaires sociales en 1976. L’année suivante, au ministère des Richesses naturelles, il dirige la revue Ressources Québec, qui a vingt mille abonnés. Il occupe ce poste durant deux ans. La dernière année, il ajoute à sa tâche celle de chef de l’information.

Pierre Voyer est ensuite responsable de la division de l’édition à l’Office des ressources humaines. Il travaille trois ans et demi au ministère des Communications. Durant un an, il s’occupe de l’ensemble des communications au Bureau de la statistique. Puis il devient responsable des communications pour les bureaux régionaux du ministère de l’Industrie et du Commerce.

Turcotte-Roy, Madeleine
2020-P073 · Personne · 1925 -

Madeleine Turcotte-Roy est née le 26 mars 1925 à Saint-Odilon-de-Cranbourne, fille de Thomas Turcotte et de Donalda Maheux. Thomas Turcotte est cultivateur et son épouse est institutrice.

Madeleine Turcotte-Roy fait ses études au couvent de Saint-Odilon-de-Cranbourne dirigé par la Congrégation du Perpétuel Secours pendant six ans. De 1980 à 1985, elle suit des cours du soir pour terminer ses études de niveau secondaire I-II-III.

Madeleine Turcotte-Roy est correspondante pour l’hebdomadaire La Vallée de la Chaudière, de Saint-Joseph-de-Beauce de 1956 à 1988. Elle siège au conseil d’administration de la Société du patrimoine des Beaucerons depuis 1979, organisme qu’elle préside jusqu’en 1994. Elle s’est aussi fortement impliquée dans l’organisation des fêtes du centenaire de Saint-Odilon-de-Cranbourne en 1983. Elle épouse Grégoire Roy, à Saint-Odilon-de-Cranbourne le 1er septembre 1945. Celui-ci meurt en 1999. Le couple a 7 enfants.

Vachon, Louis-Marie
2020-P074 · Personne · 1907 - ?

Louis-Marie Vachon est né le 21 juin 1907 à Saint-Frédéric. Ses parents Ernest Vachon et Aldérie Gilbert, cultivateurs, ont construit la première maison de Saint-Frédéric. Louis-Marie Vachon est un cousin du cardinal Louis-Albert Vachon. Après la mort d’Aldéric Gilbert en 1940, la mère du cardinal Vachon a veillé sur ses neveux et nièces.

Louis-Marie Vachon étudie à Saint-Frédéric, au collège de Lévis, au Séminaire du Sacré-Cœur de Saint-Victor puis au Grand Séminaire de Québec. Il est ordonné prêtre en 1940. De 1940 à 1955, il est professeur et économe au Séminaire de Saint-Victor. De 1955 à 1958, il est vicaire à la paroisse de la Présentation de Thetford, où il s’occupe de la construction de l’église, le curé étant cardiaque. Il enseigne aussi à l’école Quirion de cette localité.

De 1958 à 1954, Louis-Marie Vachon est prêtre et économe à la Basilique de Québec. En 1964, il est désigné pour fonder la paroisse de Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, près de l’Université Laval. Il y demeure dix ans. Sa santé fragile, il se repose à Saint-Frédéric de 1974 à 1977. Il sert comme aide au ministère de la paroisse de Saint-Romuald de 1977 à 1988. Il fait de la prédication et s’occupe particulièrement des trois foyers pour personnes âgées. À sa retraite, il vit à Saint-Frédéric puis au Pavillon Cardinal Louis-Albert Vachon à Beauport.

Turcotte, Joseph, Edmond et Philippe
2020-F009 · Famille · 1903 – 1996 1896 – 1980 et 1898 – 1992

Joseph, Edmond et Philippe Turcotte sont nés à Sainte-Marie, fils de Joseph Turcotte et de Rose-Délima Turcotte. Le couple a onze enfants, dont quatre sont morts en bas âge, de la diphtérie. Une autre enfant, affaiblie par la maladie, meurt à dix ans. Joseph Turcotte fils est né le 20 mai 1903.

Les trois frères Joseph, Edmond et Philippe Turcotte travaillent la terre. Ils sont établis en société. Ils s’impliquent dans leur communauté. Ils font partie de l’Association de la jeunesse canadienne-française (A.C.J.C.) de Sainte-Marie. Philippe Turcotte est le premier président du Cercle des jeunes agriculteurs de Sainte-Marie en 1934.

En 1924, les trois frères Turcotte bâtissent une chapelle sur leurs terres, dédiée au Sacré-Cœur, en reconnaissance d’une faveur obtenue. Elle fait partie du circuit de pèlerinage de Sainte-Marie. Edmond Turcotte a été responsable de la ferme jusqu’à l’âge de 83 ans. Joseph Turcotte a été cultivateur pendant soixante ans. Les frères Turcotte ont aussi travaillé pour la ville de Sainte-Marie : creusage pour l’aqueduc, érection de bâtiments et autres tâches. Philippe Turcotte est décédé le 6 janvier 1992. Edmond le 15 juillet 1980 et Joseph le 30 novembre 1996.

Tremblay, Henry
2020-P072 · Personne · ca 1850 – 1930

Henry Tremblay, commerçant de bois, est né à Chicoutimi vers 1850. Il épouse Clara Sweezey, dont les parents sont anglais. Le couple donne naissance à 5 garçons et 2 filles, dont Léonard, Bertha et Eva Tremblay. La famille s’installe à Saint-Malachie en 1909 au bord de la rivière Etchemin où Henry Tremblay ouvre un moulin à papier. Clara Sweezey meurt vers 1918. Sa fille Bertha, née le 21 février 1906 à Deschaillons, prend la relève dans la maison familiale. En 1929, elle se marie avec Wilfrid Drouin. Son père Henry Tremblay meurt l’année suivante.

Bertha Tremblay et Wilfrid Drouin ont deux enfants, Monique et Gaston. Wilfrid Drouin a été secrétaire de l’Union des producteurs agricoles de sa région, commissaire d’école et vérificateur pour les municipalités.

Eva Tremblay, sœur cadette de Bertha Tremblay, est institutrice dans plusieurs localités, surtout dans le comté de Dorchester. Elle est morte dans la vingtaine, célibataire.

Vachon, Suzanne
2020-P075 · Personne · 1911 – 1985

Suzanne Vachon est née le 28 mars 1911 à Saint-Joseph-de-Beauce, fille d’Eleucippe Vachon, journalier et d’Hélène Boulet. Elle fait ses études à l’École normale de Beauceville en 1926-1927, qu’elle complète au couvent des Sœurs de la Charité de Québec à Saint-Joseph.

Pendant une trentaine d’années, elle est la secrétaire juridique de Léonce Cliche, avocat et juge de Saint-Joseph. Elle remplace aussi les sténographes absents au palais de justice de la localité.

Suzanne Vachon écrit de la poésie, des contes et des récits. Elle collabore pendant plusieurs années à l’hebdomadaire La Vallée de la Chaudière de Saint-Joseph. Durant plus de vingt ans, soit vers 1945-1965, elle est directrice des pages littéraires et responsable du courrier du cœur. Ses chroniques portent les noms "Au coin du feu" et "Sous le rond de la lampe". Elle signe des pseudonymes Marilis et Suzanna de Chantilly. Elle utilise aussi son propre nom. Elle entretient des relations littéraires au Québec et en France. Elle publie parfois dans sa chronique des textes de ses correspondants français. Des articles de Suzanne Vachon sont parus dans la revue Paysana, dont un article sur la céramique de Beauce, les journaux La Chronique de Magog et L’Action catholique. Aux mois de décembre 1969, 1970 et 1975, La Vallée de la Chaudière publie des cahiers spéciaux consacrés à ses contes et récits (éditions de Noël). Suzanne Vachon meurt le 10 novembre 1985 à l’âge de 74 ans et 8 mois.

Sylvain, Denis
2020-P067 · Personne · 1945 -

Denis Sylvain est né à Sainte-Marie le 19 février 1945, fils de Philippe Sylvain, garagiste, et de Jeannette Gagnon. Il épouse Céline Lemieux, professeur, à Scott en 1972. Le couple a deux filles.

Il étudie aux collèges de Sainte-Marie et de Lévis puis poursuit ses études en droit à l’Université Laval. Il est admis au Barreau du Québec en janvier 1971. Il pratique seul jusqu’en 1973 puis devient membre du cabinet Sylvain, Parent et associés, spécialisé en relations de travail en 1974, toujours à Sainte-Marie. En 1971, il est nommé secrétaire-trésorier de la Chambre de commerce senior de la municipalité. En 1972, il est président fondateur de la Commission industrielle intermunicipale de Sainte-Marie. De septembre 1972 à janvier 1974, il occupe le poste de commissaire industriel de la paroisse et de la ville de Sainte-Marie.

Denis Sylvain est élu député libéral du comté de Beauce-Nord (comté créé en 1972 par la scission du comté de Beauce en deux parties) à l’Assemblée nationale du Québec le 29 octobre 1973, à l’âge de vingt-huit ans. Il devient ainsi un des plus jeunes députés à avoir jamais siégé à l’Assemblée nationale. Sa majorité atteint 9 469 voix sur son plus proche rival du Parti Québécois, Adrien Ouellette, maire de la ville de Saint-Joseph-de-Beauce. Le gouvernement libéral de Robert Bourassa fait alors élire 102 députés sur 108.

Durant son mandat, il fait partie de trois comités : celui de la justice, des engagements financiers et celui de l’agriculture. Il est battu aux élections du 15 novembre 1976 par Adrien Ouellette qui l’emporte avec 412 voix de majorité. Il reprend sa pratique du droit à Sainte-Marie. Dans les années 1990, il est président de la Corporation du Domaine du seigneur Taschereau, organisme voué à la sauvegarde et au développement de la maison natale du premier cardinal canadien, Elzéar-Alexandre Taschereau. Il est vice-président et coordonnateur de la Fête du 250e de Sainte-Marie (1744-1994).

Il est directeur général du CLD de La Nouvelle-Beauce depuis plusieurs années. Il reçoit en Beauce en juin 2004, le Prix des Présidents attribué pour la première fois au 5e gala des Perséides pour sa contribution au développement socio-économique de sa communauté.