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Veilleux Poirier, Valérie
2020-P096 · Person · 1909 – 2005

Valérie Veilleux Poirier est née en 1909. Elle est la fille d’Olivier Veilleux et de Valéda Bolduc qui ont 17 enfants : Fabiola (Sr), Ernest, Fernand, Marie-Rose, Louis, Gertrude (Sr), Gérard, Lucien, Fernando, Patrick, Jean-Paul, Maurice, Thérèse, Gabriel, Henri-Paul et Olivette.

Le 17 mai 1937 à Saint-Georges-Ouest, elle épouse Émile Poirier (marié en premières noces à M.-Laétitia Bourque, de Saint Benoît-Labre, le 14 octobre 1931). Le couple a 4 enfants : Marthe Poirier (époux Maurice Fluet), Alyre Poirier (épouse Dorothée Caron), Julien Poirier et Cécile Poirier (époux Gaétan Théberge).
Valérie Veilleux Poirier fait de la généalogie. Elle est décédée le 29 juillet 2005 à l’âge de 95 ans et 10 mois.

Rancourt, Jean-Roch
2020-P097 · Person · [195 ?] -

Jean-Roch Rancourt est le fils de Florian Rancourt et de Blandine Veilleux, mariés à Saint-Georges-Ouest le 26 juillet 1947. Jean Roch Rancourt épouse Sylvie Rancourt le 7 juin 1975 à Saint-Georges-Est. Elle est la fille d’Alfred Rancourt et de Françoise Bernard.

Veilleux, Jean-Louis
2020-P098 · Person · 1923 – [après 1988]

Jean-Louis Veilleux, fils d’Alfred Veilleux et de Corinne Fortin, est né le 18 juin 1923 à Beauceville. Il y fait ses études. Il apprend la photographie avec son oncle Raymond Lewis, chimiste diplômé de l’École des beaux-arts de Montréal nommé en 1942 directeur adjoint et directeur artistique de l’École de céramique du collège du Sacré-Cœur de Beauceville, à l’origine de la Céramique de Beauce. Il fait beaucoup de chambre noire pour le journal L’Éclaireur et apprend les autres techniques de façon autodidacte. Il fait aussi de la taxidermie un certain temps.

Il pratique son métier toujours à Beauceville, d’abord à la maison de ses parents, puis il ouvre le Studio Royal au 100, 1re Avenue (516 B, boulevard Renault), et en 1980, sous le nom de Studio J.P.L. au 628 A, boulevard Renault. Le 29 juin 1945, Jean-Louis Veilleux épouse Pauline Dugal qui l’aide dans son travail de photographe. Ses enfants Brigitte, Jean-Guy et Martin l’assistent aussi. Les deux fils couvrent surtout des mariages de même que son collaborateur Roger Fortin. Le territoire couvert par le studio est celui de Beauceville et des municipalités environnantes dont plusieurs sont aujourd’hui situées dans la MRC Beauce-Sartigan.

Les procédés qu’il utilise sont la prise de vue et le tirage n&b et couleur, la retouche n&b sur négatif et sur papier, le coloriage à la main à la peinture à l’huile et les effets spéciaux. Jean-Louis Veilleux prend sa retraite en 1988.

Texte: Daniel Carrier, historien

Journal La Voix du Sud
2020-C027 · Corporate body · 1962 -

Le journal La Voix du Sud est publié la première fois en 1962. Cet hebdomadaire régional publié à Lac-Etchemin (autrefois Sainte-Germaine), fut propriété des groupes suivants : Les journaux Associés S.F. Inc., Les Hebdos Unimédia du Groupe Unimédia, et plus récemment, du groupe Transcontinental Médias qui est aussi propriétaire d’une soixantaine de journaux régionaux, la plupart au Québec (dont cinq en Ontario et un en Nouvelle-Écosse).
Le journal La Voix de Bellechasse est publié à Saint-Anselme de 1983 à 1988. Après cette date, les 2 journaux sont regroupés en un seul, La Voix du Sud, qui couvre désormais l’actualité des municipalités de la MRC des Etchemins et de la MRC de Bellechasse, à savoir : Saint-Prosper, Saint-Benjamin, Morisset-Station, Lac-Etchemin, Sainte-Rose-de-Watford, Saint-Luc, Saint-Léon-de-Standon, Saint-Nazaire, Saint-Malachie, Saint-Philémon, Saint-Damien, Buckland, Sainte-Claire, Saint-Anselme, Armagh, Saint-Nérée, Saint-Lazare, Honfleur, Saint-Gervais, Saint-Raphaël, La Durantaye, Saint-Charles, Saint-Michel, Saint-Vallier, Saint-Louis-de-Gonzague, Saint-Cyprien, Sainte-Justine, Sainte-Sabine, Sainte-Sabine-Station, Saint-Camille et Saint-Magloire. Jusqu’en 1988 les municipalités de Beaumont, Sainte-Aurélie et Saint-Zacharie étaient aussi desservies par le journal. En 1998 La Voix du Sud avait un tirage hebdomadaire de 19 164 exemplaires.

2020-F013 · Family · 1858 – 1951 et ca 1872 – 1918

Théodore Gilbert est né le 10 avril 1858. Il est le fils de Georges Gilbert et d’Apolline Grondin, de Saint-Joseph. Lucie Busque est la fille de Pierre Busque et de Marie Veilleux, de Saint-François (Beauceville). Elle est née en 1871 ou 1872. Théodore Gilbert et Lucie Busque se marient à Beauceville le 5 octobre 1891. Âgée de 46 ans, Lucie Busque meurt à Saint-Joseph-de-Beauce le 11 mars 1918. Cultivateurs, ils ont eu au moins 6 enfants tous décédés à Saint-Joseph-de-Beauce : Félix Patrice (décédé à 5 mois le 1er septembre 1914), Roméo (décédé à 41 ans et 10 mois le 3 janvier 1954), Donat, époux d’Aurore Plante, (décédé à 49 ans le 9 juillet 1955), Georges, époux de M.-Louise Plante (décédé à 70 ans et 10 mois le 25 août 1966), Wilfrid, époux d’Évangélina Rodrigue (décédé à 72 ans, le 13 août 1975) et Rose-Aimée, veuve d’Achille Poulin et en 2e noces de Wellie Plante (décédée à 88 ans le 27 avril 1989).

Le 12 novembre 1921 à Saint-Joseph-de-Beauce, Théodore Gilbert épouse en secondes noces Célina Pomerleau (veuve de Joseph Rodrigue et fille de Pierre Pomerleau et de Basilisse Mercier de Saint-Victor). Théodore Gilbert meurt le 16 juin 1951 à l’âge de 93 ans.
Texte: Yvan Carette, archiviste

2020-F014 · Family · 1871 – 1948 et 1870 – 1945

Joseph "Fleury" Lessard est né le 16 mars 1871. Il est le fils de Florian Lessard (d’où son surnom "Fleury") et de Rosalie Mathieu, cultivateurs, mariés à Saint-François-de-Beauce (Beauceville) le 16 janvier 1866. Il est le 3e d’une famille de 4 enfants (Rosalie, Césarine Amanda, Joseph et Georgianna).

Cléophée Doyon est né le 12 juin 1870. Elle est la 3e d’une famille de 6 enfants de Bénoni Doyon et d’Émérentienne Lagueux, cultivateurs de Saint-Joseph-de-Beauce, mariés le 8 juin 1873.

Joseph "Fleury" Lessard épouse Cléophée Doyon à Saint-Joseph-de-Beauce le 12 juin 1895. Ils ont 7 enfants vivants : Émérencienne, Jeanne, Cléophée, Rollande, Louis-Philippe, Armand et Paul-Eugène. Ils sont cultivateurs.

Cléophée Doyon meurt à Saint-Joseph-de-Beauce, le 3 décembre 1945 à l’âge de 75 ans. Joseph "Fleury" Lessard meurt à Saint-Joseph-de-Beauce, le 19 février 1948 à l’âge de 76 ans et 11 mois.

Lessard, Rénald
2020-P065 · Person · 1957 -

Rénald Lessard est né à Saint-Côme le 23 avril 1957. Il est le fils de Robert Lessard et de Réjeanne Poulin. Il épouse Ginette Loignon à Saint-Georges (L’Assomption), le 16 août 1980.
Rénald Lessard est docteur en histoire et archiviste responsable de la Division de la référence et de la diffusion à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) à Québec. Il est à ce poste depuis plusieurs années. Il est notamment co-auteur de la première monographie d’histoire régionale de la Beauce "La Beauce et les Beaucerons : portraits d’une région 1737-1987", publié en 1990.

Gamache, Rosaire
2020-P084 · Person · 1916-1991

Rosaire Gamache est né le 8 octobre 1916 à Saint-Camille-de-Lellis, comté de Bellechasse. Il est le premier enfant d'Ernest Gamache, commis dans les chantiers forestiers d'Édouard Lacroix et vendeur itinérant de produits Familex, et d'Eugénie Gilbert, ménagère, originaire de Saint-Georges. Ses frères et soeurs sont: Thérèse (Mme Barthélémy Doyon), Marie-Paule, Gilbert et René-Gilles.

Ses parents:
Ernest Gamache vient de L'Islet. Il va à Saint-Jean-Port-Joly pendant un certain temps, puis, il s'établit à Saint-Camille lorsqu'il est commis pour Édouard Lacroix. C'est à cet endroit qu'il rencontre Eugénie Gilbert, car une soeur mariée d'Eugénie demeurait là.

Eugénie est modiste, très habile de ses mains et bonne en dessin. C'est d'elle que vient le talent artistique des enfants Gamache. Elle est allé chez Jos. Gagnon, marchand général de Saint-Georges, pour se faire engager comme modiste. Il lui avait demandé si elle avait réalisé le chapeau qu'elle portait. Elle avait répondu "oui" même si ce n'était pas vrai et elle avait ainsi obtenu l'emploi.

Lorsqu'ils sont déménagés à Saint-Georges, ils ont d'abord vécu dans une annexe de la maison de Paul Gilbert, le père d'Eugénie, dans la 121e rue Est. Après, ils ont vécu sur l'avenue de la Chaudière du côté ouest (plus loin qu'Évangéliste Doyon). Ils ont déménagé plusieurs fois par la suite. Vers 1935, ils ont déménagé dans la maison de Mme Joseph Veilleux où Rosaire Gamache a aménagé son premier studio en 1941. Suite à un accident, le commerce devient au nom de Mme Ernest Gamache, puis revient au nom de Rosaire en 1945.

Rosaire Gamache va à l'école de Saint-Camille jusqu'en 1924, date où sa famille déménage à Saint-Georges-Ouest. Il y poursuit ses études et gradue en juin 1933 au collège dirigé par les Frères de la Charité.

Il vend pour son père des produits ménagers Familex, puis il travaille à la tenue de livres dans les chantiers d'Édouard Lacroix. Il fait de la photographie amateure jusqu'en 1941, date où il ouvre un studio dans une pièce du logement de ses parents au 1900-02, 2e Avenue à Saint-Georges Ouest, face à la Caisse Populaire (ancienne maison des menuisiers Bérubé).

Autodidacte, à l'affût des publications sur l'art photographique et des nouveautés, il prend vite de l'expérience et s'équipe graduellement de lentilles et d'appareils allemands de qualité. Il fait partie de l'Association des photographes professionnels du Québec, de la Master Photo Dealer and Finisher Association, de la Commercial and Press Photographers Association of Canada, et de la Photo Marketing Association.

Le 4 octobre 1945, il épouse à la Basilique Notre-Dame de Québec, Rose Poirier (née le 16 décembre 1919), serveuse au Rose Café, restaurant chinois de la rue Saint-Joseph à Québec. Originaire de Beauceville-Ouest, elle est la fille de Philias Poirier, travailleur à la ferme de la Fabrique de Saint-François d'Assise (Beauceville) et de Camille Fortier, photographe, couturière et modiste. Les parents de Rose habitent au 4, Sainte-Famille dans le Vieux-Québec.
Rosaire Gamache et Rose Poirier ont deux enfants: Marcel en 1950 et Gaétan en 1952. Le couple va en vacances à Toronto et aux États-Unis (Maine, New York).

En mars 1947, il achète de M. Armand Veilleux le 12365, 1re Avenue Est (ancienne demeure du vétérinaire Maxime Veilleux), dont il réaménage l'intérieur pour installer son studio au rez-de-chaussée, le laboratoire et la résidence familiale à l'étage. Le studio de Rosaire Gamache devient progressivement le principal studio de photographie de Saint-Georges. En 1956, il effectue des réparations majeures, agrandissant ainsi l'édifice, le rendant plus fonctionnel et au goût du jour; il y ajoute une boutique qui porte le nom de Rosaire Gamache Camera Shop Reg'd, où il vend en gros et au détail des appareils et accessoires de photographie, des cinécaméras et des projecteurs 8, 16 et 35 mm.

De 1958 à 1961, il fait de la photo de reportage pour le journal Le Progrès de Saint-Georges. À ses débuts comme amateur, il utilise du négatif noir et blanc de différents petits formats. Il continue par la suite à utiliser le 35 mm pour la photographie qu'il fait pour lui même. Professionnellement, il fait de la prise de vue sur négatifs de verre 5" x 7" et 4" x 6" (production entièrement détruite; il en reste 3 ou 4 seulement). Par contre, sur acétate noir et blanc, il utilise le format 5" x 7" au moins jusqu'en 1954 et ce, conjointement au format 4" x 5" qui constitue presque toute sa production noir et blanc. À partir de 1961, il fait aussi du négatif couleur; surtout de format 120. Le développement et les tirages couleur sont confiés à d'autres studios. Exceptionnellement, il utilise le négatif 4" x 5" pour plus de précision. Il fait aussi beaucoup de contretypes, notamment pour des cartes mortuaires. Rosaire Gamache prend pour lui-même, beaucoup de 35 mm couleur et des diapositives. Il fait un peu de diapo commerciale 4" x 5". Il fait le tirage des épreuves noir et blanc, du virage sépia et du cyanotype. Gilbert Gamache fait la retouche sur négatif et sur papier et des photos noir et blanc colorées à l'huile.

Formats utilisés : 5" x 7", 4" x 5", 2 ¼", Polaroid
Appareils et équipements :
-Speed Graphic de Graflex, Polaroid, Agrandisseur Besseler 5" x 7"

Collaborateurs :
Au studio, son épouse Rose Poirier aide au service à la clientèle: elle répond aux clients, remplit les commandes et fait de la vente au comptoir. En chambre noire, elle aide au développement, s'occupe du séchage, du classement des photos et fait du virage sépia.

Gilbert Gamache, son frère, s'occupe entre autres de la retouche sur négatif et sur papier. Avant l'apparition du film couleur, il colore à l'huile des photos noir et blanc. Il réalise le dessin des cartes de souhaits, d'anniversaire et du temps des Fêtes. Il met son monogramme derrière les photos qu'il colore à la main. Il quitte le studio en 1957 pour ouvrir son propre studio.

Il a aussi comme collaborateurs Conrad Paquette qui travaille à plein temps, Raymond Paquet et Georges Grenier qui font de la photo de mariage la fin de semaine. Rouville Gagnon fait la photo de reportage pour Le Progrès quand Rosaire Gamache est trop occupé. La photo aérienne est prise par le pilote Champlain Gilbert.

Le développement des films et le tirage couleur n'ont jamais été réalisés au studio. Ils ont surtout été réalisés chez Photo-Québec, devenu par la suite les Pros de la photo.

Rosaire Gamache est décédé le 17 avril 1991. Son épouse est décédée en 2004.

Petites acquisitions
2020-C028 · Corporate body · 1998 -

Ce fonds a été constitué par la Société du patrimoine des Beaucerons à partir de 1998 afin de regrouper une multitude de petits dons de documents épars accumulés au fil des ans et ne pouvant être constitués en fonds d’archives étant donné leur faible volume et l’absence de dons ultérieurs prévisibles. Avec le temps, certaines séries ont été supprimées puisque certains documents s’avéraient faire partie d’autres fonds d’archives conservés à la SPB.

2020-C033 · Corporate body · 1969 -

En février 1969, Sainte-Marie se trouve dans la pénombre, suite à une éclipse partielle de soleil, lorsque Télé-9 entre en ondes pour la première fois. Denis Lemelin, directeur de l'école Mgr Feuiltault, les maires de la ville et de la paroisse Wilbrod Gagnon et Jules Fecteau, accompagnés du président de la Commission scolaire, André Guindon et du curé Émile Tardif, procèdent à l'ouverture officielle de la télé communautaire de Sainte-Marie. Lors de cette première saison, deux émissions locales sont présentées chaque semaine: soit le samedi à 13h00 et le jeudi à 19h30. Carol Darac et Francine Audet sont à l'animation, Dominique et Gaston Lambert se chargent de la technique, Léopold Côté (propriétaire de Télé-Câble Ste-Marie Inc. depuis sa fondation en 1965 jusqu'en 1988) est le caméraman et Noëlla Marquis agit comme pianiste et responsable musicale.

Les premières émissions de février 1969 sont présentées en provenance du sous-sol du bureau des notaires Arthur et Jean Pelchat. En automne 1969, Télé-9 déménage ses studios dans la résidence de Léopold Côté, au 323 du Collège. De 1969 à 1971, toutes les émissions sont transmises en direct. Le différé ne fait son apparition qu'à l'automne 1971, grâce à l'acquisition d'un premier magnétoscope. Toutes les émissions sont diffusées en noir et blanc, habituellement le jeudi soir. Au plan technique, Léopold Côté est à la caméra et son adjoint, Jean-Marie Roy, à la prise de son. Les émissions en couleur commencent au printemps 1978. Le 1er mai 1984, M. Côté annonce la fermeture de la télé locale pour des raisons de santé. Elle diffuse cependant les émissions de la Guignolée durant le mois de décembre des années 1985 à 1988, à partir de l'école Mgr Feuiltault. Le territoire alors couvert par le câblodistributeur comprend les municipalités de Sainte-Marie, Vallée-Jonction, Saint-Elzéar, Scott et Saint-Bernard.

En mai 1984, une corporation du nom de « Télévision communautaire Nouvelle-Beauce Inc. » voit le jour. Elle souffre cependant d'un manque de moyens financiers. Au printemps 1985, l'organisme reçoit une subvention du gouvernement fédéral dans le cadre d'un projet « Canada au travail » de 40 semaines. La présidente est Francine Deblois; le directeur du projet est Pierre Grégoire; la directrice de la programmation est Renée Trachy et le responsable technique est Mario Giguère. Au même moment, un conflit survient entre le câblodistributeur de Sainte-Marie et la corporation de la T.C.N.-B., en ce qui concerne le droit d'antenne et des questions d'ordre publicitaire.

Le conflit qui traîne en longueur amène le CRTC à intervenir le 16 août 1985. L'organisme fédéral presse le câblodistributeur d'accorder du temps d'antenne à la T.C.N.-B. Les émissions débutent finalement le 3 octobre 1985. À l'automne de cette même année, la subvention fédérale se terminant le 15 novembre, l'organisme bénévole qui éprouve des difficultés financières, décide de mettre sur pied le premier téléthon entièrement local, dans le but de financer ses activités futures. Le 10 novembre 1985, le téléthon permet d'amasser 10 000 $. En janvier 1986, le conflit renaît avec le câblodistributeur pour les mêmes motifs qu'auparavant. À la mi-février, un règlement survient. En septembre 1987, la T.V.C.N.-B. cesse ses activités.

Après quelques années de vaches maigres, la Télévision communautaire de Sainte-Marie reprend de la vigueur à compter de 1989. Son nouveau propriétaire, Robert Bernard, aussi président de Vidéo Québec de Saint-Joseph (compagnie de câblodistribution), augmente la production d'émissions à Télévision Câble 9. Il produit diverses émissions d'information et de divertissement, dont la retransmission en différé des matchs locaux de hockey des Beaucerons de Sainte-Marie. À partir de 1992, les télévisions communautaires de Sainte-Marie et de Saint-Joseph regroupent leurs activités, Saint-Joseph conservant une heure de programmation distincte par semaine. Le 14 octobre 1998, le CRTC entérine la vente de Télécâble Ste-Marie Inc. par Robert Bernard à Câble-Axion Inc. de Magog. Les émissions présentées à la TV communautaire sont produites non plus seulement à Sainte-Marie ou Saint-Joseph, mais proviennent de tout le territoire desservi par le câblodistributeur comprenant aussi une partie du territoire de l'Estrie et de Lac-Mégantic.

Source partielle: François Drouin, Le Passé toujours présent Sainte-Marie de Beauce {1940-90}. Sainte-Marie, 1994, p. 350-352.