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Journal La Voix du Sud
2020-C027 · Corporate body · 1962 -

Le journal La Voix du Sud est publié la première fois en 1962. Cet hebdomadaire régional publié à Lac-Etchemin (autrefois Sainte-Germaine), fut propriété des groupes suivants : Les journaux Associés S.F. Inc., Les Hebdos Unimédia du Groupe Unimédia, et plus récemment, du groupe Transcontinental Médias qui est aussi propriétaire d’une soixantaine de journaux régionaux, la plupart au Québec (dont cinq en Ontario et un en Nouvelle-Écosse).
Le journal La Voix de Bellechasse est publié à Saint-Anselme de 1983 à 1988. Après cette date, les 2 journaux sont regroupés en un seul, La Voix du Sud, qui couvre désormais l’actualité des municipalités de la MRC des Etchemins et de la MRC de Bellechasse, à savoir : Saint-Prosper, Saint-Benjamin, Morisset-Station, Lac-Etchemin, Sainte-Rose-de-Watford, Saint-Luc, Saint-Léon-de-Standon, Saint-Nazaire, Saint-Malachie, Saint-Philémon, Saint-Damien, Buckland, Sainte-Claire, Saint-Anselme, Armagh, Saint-Nérée, Saint-Lazare, Honfleur, Saint-Gervais, Saint-Raphaël, La Durantaye, Saint-Charles, Saint-Michel, Saint-Vallier, Saint-Louis-de-Gonzague, Saint-Cyprien, Sainte-Justine, Sainte-Sabine, Sainte-Sabine-Station, Saint-Camille et Saint-Magloire. Jusqu’en 1988 les municipalités de Beaumont, Sainte-Aurélie et Saint-Zacharie étaient aussi desservies par le journal. En 1998 La Voix du Sud avait un tirage hebdomadaire de 19 164 exemplaires.

2020-F013 · Family · 1858 – 1951 et ca 1872 – 1918

Théodore Gilbert est né le 10 avril 1858. Il est le fils de Georges Gilbert et d’Apolline Grondin, de Saint-Joseph. Lucie Busque est la fille de Pierre Busque et de Marie Veilleux, de Saint-François (Beauceville). Elle est née en 1871 ou 1872. Théodore Gilbert et Lucie Busque se marient à Beauceville le 5 octobre 1891. Âgée de 46 ans, Lucie Busque meurt à Saint-Joseph-de-Beauce le 11 mars 1918. Cultivateurs, ils ont eu au moins 6 enfants tous décédés à Saint-Joseph-de-Beauce : Félix Patrice (décédé à 5 mois le 1er septembre 1914), Roméo (décédé à 41 ans et 10 mois le 3 janvier 1954), Donat, époux d’Aurore Plante, (décédé à 49 ans le 9 juillet 1955), Georges, époux de M.-Louise Plante (décédé à 70 ans et 10 mois le 25 août 1966), Wilfrid, époux d’Évangélina Rodrigue (décédé à 72 ans, le 13 août 1975) et Rose-Aimée, veuve d’Achille Poulin et en 2e noces de Wellie Plante (décédée à 88 ans le 27 avril 1989).

Le 12 novembre 1921 à Saint-Joseph-de-Beauce, Théodore Gilbert épouse en secondes noces Célina Pomerleau (veuve de Joseph Rodrigue et fille de Pierre Pomerleau et de Basilisse Mercier de Saint-Victor). Théodore Gilbert meurt le 16 juin 1951 à l’âge de 93 ans.
Texte: Yvan Carette, archiviste

Journal Beauce Média
2020-C24 · Corporate body · 1980 -

Le journal Beauce Média est publié pour la première fois à Sainte-Marie, le 19 août 1980, comme hebdomadaire à distribution gratuite. MM. Jean Audet (député libéral de Beauce-Nord à l’Assemblée nationale de 1985 à 1994) et Hervé Lessard sont les fondateurs du journal.

À l’origine, les bureaux du journal sont situés sur la rue Notre-Dame à Sainte-Marie. L’entreprise compte alors 8 employés incluant les deux propriétaires. La distribution gratuite du journal dans les foyers de la région remporte un grand succès, si bien qu’en 1983 Beauce Média fait l’acquisition du journal Le Guide publié à Sainte-Marie depuis 1930. Le 20 septembre 1984, Beauce Média devient la propriété de Quebecor. "Au début de 1985, le directeur Jean Audet quitte le journal après 5 ans de service. Le 5 février de la même année, Lise Doyon, alors à l’emploi de Beauce Média devient directrice générale du journal". Elle est toujours à ce poste. En août 1988, Beauce Média est regroupé avec le journal La Vallée de la Chaudière (acheté par le groupe Quebecor en 1987) pour ne former qu’un seul hebdomadaire Beauce Média. En mai 1993, Beauce Média déménage ses bureaux au 1147, boul. Vachon Nord à Sainte-Marie.

Le territoire du journal couvre le nord et le centre de la Beauce dans les municipalités suivantes : Saint-Isidore, Beauceville, Saint-Victor, Saint-Odilon, Saint-Joseph, Vallée-Jonction, Sainte-Marie, Saints-Anges, Tring-Jonction, Saint-Frédéric, Frampton, Saint-Bernard, Scott, Sainte-Marguerite, Saint-Elzéar, Saint-Patrice; Saint-Sylvestre, Saint-Hénédine, Saint-Narcisse ; Saint-Jules, Saint-Séverin et Saint-Lambert. Tirage moyen : 21 729 exemplaires.

Gagnon, Rouville
2020-P084 · Person · 1920 – 1975

Rouville Gagnon est né à Montréal en 1920. Fils d’André Gagnon et de Marie-Louise Loignon de Montréal. Ses frères et sœurs sont Jacqueline (Mme Claude Pouliot), Gilles établit en Nouvelle-Angleterre et Conrad. Il a aussi deux autres sœurs mariées respectivement à MM. Victor Rodrigue et Vincent Rodrigue de Saint-Georges.

Il se marie le 25 août 1951 à Saint-Georges-Est à Madeleine Rodrigue, fille de Joseph Alfred Rodrigue et de Rose-Léa Fradette. Ils ont une fille et un garçon (Suzanne et Jean-François). Rouville Gagnon travaille pour le studio Rosaire Gamache pour lequel il fait du reportage photo pour le journal local Le Progrès. Il est publiciste à L’Éclaireur-Progrès de Saint-Georges.

En 1965, il ouvre son commerce situé au 211, 1re avenue à Ville Saint-Georges (Est) (édifice de Guy Labbé) sous le nom de Studio Rouville et annonce faire de la photo artistique et commerciale. En 1967, il déménage son studio au 417, 1re avenue, près de l’ancien pont, au cœur de l’avenue commerciale principale (à droite d’A.L. Green dans un local situé sous l’ancienne maison du Dr Michaud qui avait été surélevée pour ajouter ces locaux pendant 6 ou 7 ans). Peu après, il s’associe à Claude Morin. Pour l’assister dans son travail, Rouville Gagnon s’entoure de nombreux collaborateurs : Conrad Paquette photographe professionnel, Benoît Beaudoin qui fait de la photo de mariage, Évelyne Cloutier qui a étudié à l’École de retouche Audet-Madore et qui fait la retouche professionnelle et de Guy Boily, dessinateur.

S’entourant de trop d’employés, Rouville Gagnon fait faillite en 1972. Son matériel et ses dossiers photographiques sont alors rachetés par le photographe Wilfrid Beaudoin de Saint-Georges-Ouest. Rouville Gagnon meurt le 21 juillet 1975.

Lachance, Hector
2020-P088 · Person · 1920 – 1997

Hector Lachance est né en 1920. Il est le fils d’Hector Lachance et de Délima Delisle (mariés dans la paroisse de Limoilou à Québec). Il épouse Marguerite Bélanger (née en 1923). Ils ont 3 enfants Richard, Agathe et Gontran, celui-ci pratiquant aussi la photographie.

Hector Lachance est photographe à Sainte-Marie, au moins de 1964 à 1991. Il est décédé le 12 décembre 1997 à l’âge de 77 ans et 11 mois. Il est inhumé à Sainte-Marie.

Corrivault, Louise
2020-P091 · Person · 196 ? -

Louise Corrivault est urbaniste (elle suit des cours d’urbanisme à l’Université de Montréal dans les années 1987 et 1988). Elle travaille au ministère des Transports du Québec (MTQ), Direction de la Chaudière-Appalaches. Elle collabore à différentes études pour ce ministère dont :
-Plan de transport de la Chaudière-Appalaches : diagnostic (coordonnatrice technique et rédaction), publié en 2002
-Amélioration de la route 173 à Saint-Théophile à l’approche nord du poste frontalier d’Armstrong. Étude d’impact sur l’environnement déposée au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Rapport principal, publié en février 2007.

Pour le MTQ, elle a récemment participé à l’analyse de l’étude d’impact publiée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs concernant le Projet Rabaska (Implantation d’un terminal méthanier et d’infrastructures connexes) à Lévis et ses conséquences sur le réseau routier de la région.

Bisson, Rémi
2020-P092 · Person · 1949 -

Rémi Bisson est né le 6 septembre 1949 à Saint-Joseph-de-Beauce. Il est le fils de Valère Bisson (1903-1968), menuisier et d’Émérilda Drouin (1908-2001), ménagère, mariés le 4 juillet 1927 à Saint-Joseph-de-Beauce. Le couple a 15 enfants. Rémi est notaire à Saint-Joseph-de-Beauce.

Hydro-Québec
2020-C022 · Corporate body · 1963 -

Hydro-Québec est un organisme d’État créé le 14 avril 1944 par le gouvernement d’Adélard Godbout.
En avril 1963, lors de la nationalisation de l’électricité, Hydro-Québec achète la Shawinigan Water and Power Company (SWPC) (fondée le 15 janvier 1898).

Un bureau de la Shawinigan Water and Power Company s’installe à Saint-Joseph-de-Beauce en 1926 dans la maison située au 175 rue Taschereau à Saint-Joseph-de-Beauce, ancienne maison d’été du seigneur Thomas-Linière Taschereau. Avant de devenir propriété de la Shawinigan, la maison fut successivement propriété de l’avocat Hamel et de Philias Moreau. Hydro-Québec (région Montmorency), section Saint-Joseph (successeur de la Shawinigan Water and Power Company) vend la maison à M. Gaétan Vachon en 1986. L’entreprise emménage alors dans de nouveaux bureaux situés au 1350 Kennedy à Saint-Joseph.

Intégral d’un article du journal La Vallée de la Chaudière, vol. 16, no 44, 16 janvier 1948, p. 1 intitulé La compagnie Shawinigan dans la Beauce :

"Le cinquantenaire d’incorporation de la compagnie Shawinigan, la plus puissante compagnie électrique, qui dessert un immense territoire dans la province de Québec, nous porte à jeter un coup d’œil rétrospectif sur le développement du réseau de distribution de cette compagnie dans la région.

Avant 1925, le service d’électricité était fourni dans la Beauce, c’est-à-dire à Sainte-Marie, Beauce-Jonction [Vallée-Jonction], Saint-Joseph, Beauceville, Saint-Georges et Tring-Jonction, par la "Beauce Electrique" qui devint plus tard la "Saint-François Électrique", qui fut à son tour achetée par la compagnie Shawinigan Water and Power en 1924.

Le 15 août 1925, M. Wellie Parenteau arrivait à Saint-Joseph pour y ouvrir un bureau. M. Gratien Spénard, le Surintendant actuel du District, No 9 de la Shawinigan, l’y suivit le 26 août. Ils demeurèrent à Saint-Joseph jusqu’au Jour de l’An 1926, date à laquelle ils retournèrent au bureau-chef pour revenir au printemps. Pendant leur absence, la surveillance du réseau était confiée à MM. Arthur Lessard et Georges Plante, et M. Philémon Blanchet avait charge de la collection [paiement] des clients.

Au printemps de l’année 1926, M. Wellie Parenteau ouvrait le premier bureau de la compagnie Shawinigan à Saint-Joseph, dans l’édifice de M. Thomas Dostie, à l’endroit des bureaux actuels de MM. Antoine Lacourcière et Emmett O’Farrell. Le personnel du bureau comprenait 4 employés avec M. Parenteau. Ce bureau était une succursale du bureau de Thetford Mines dont le gérant était M. George Anderson. La division de Saint-Joseph compte 108 employés, dont 68 résidants à Saint-Joseph même.

M. Gratien Spénard est le surintendant actuel du District No 9 qui comprend les comtés de Beauce, Dorchester, Frontenac, Bellechasse et partie des comtés de Lévis et Montmagny. Ce district est l’un des plus importants de la compagnie Shawinigan, puisqu’il compte au-delà de 15 000 clients et d’ici le 1er juillet prochain, ce nombre sera porté à 18 000. La Shawinigan, on le sait, a un important programme d’électrification rurale.

Il nous a été donné de causer avec un ancien employé de la Beauce Electrique, M. Philémon Blanchet de Saint-Joseph, qui nous a raconté des choses très intéressantes. M. Blanchet est entré au service de la Beauce Electrique en 1919. À cette époque, le réseau de la compagnie desservait Saint-Georges, Beauceville, Saint-Joseph, Beauce-Jonction [Vallée-Jonction], Sainte-Marie et Tring-Jonction. "J’étais le seul collecteur de la compagnie, nous a-t-il dit, et il me fallait seulement 15 jours par mois pour visiter mes clients." Ajoutons que la Beauce Electrique n’avait environ que 600 clients. Le personnel permanent de la compagnie se composait de trois hommes : MM. Georges Plante et Arthur Lessard, préposés à l’entretien du réseau et M. Blanchet qui avait charge de la collection [paiement].

Du temps de la Beauce Electrique, les clients payaient 12½ cent le kWh, moins 10 pour cent d’escompte pour prompt paiement. Ils ne bénéficiaient pas de taux décroissant dans le genre de ceux dont nous jouissons aujourd’hui. Les moteurs étaient à peu près inconnus et seules quelques industries utilisaient des moteurs pour la force motrice. Le seul moteur de 10 forces était installé à la fonderie de Saint-Georges. Il en coûtait à son propriétaire un taux fixe de $33.33 par mois. Il y eut aussi le Moulin à Farine de Saint-Joseph qui utilisa pendant qu’il fut en opération un moteur électrique de 25 forces.

Les ampoules d’éclairage ne ressemblaient pas du tout à celles que nous utilisons aujourd’hui pour l’éclairage de nos maisons et bureaux. Les personnes qui se risquaient des ampoules de 25 watts passaient certainement pour des "gaspilleuses" comme disait Séraphin. En plus du taux de 12½ cent du kilowatt, la "Beauce Electrique" avait des taux fixes pour l’éclairage : une ampoule de 5 chandelles coûtait 30 cents par mois; 8 chandelles, 50 cents; 16 chandelles, $1.00. Les ampoules au tungstène de 25 watts coûtaient 31½ cents par mois. Le seul article pour lequel on chargeait un prix abordable était le fer électrique à 50 cents par mois.

Les taux que nous avons aujourd’hui ne souffrent même plus la moindre comparaison avec ces tarifs. Le service domestique pour lequel on demandait 12½ cent du kWh, plus 20 cents de loyer pour le compteur se vend aujourd’hui 3,5 cent du kWh pour les premiers 50, plus un loyer de 22 c pour le compteur, moins un escompte de 10 pour cent pour paiement dans 10 jours. Les kWh additionnels sont facturés à 1,5 c et 0,9 de cent pour la balance.

Le service qui était fourni en 1924 ne peut se comparer à celui dont nous jouissons actuellement. Tous se souviennent des interruptions de courant qui nous arrivaient à propos de rien. À la suite de l’inondation de 1917, notre village a été privé d’électricité pendant plusieurs semaines. Chaque année, au temps de la débâcle, les poteaux étaient cassés par la glace, et on ne rétablissait le service qu’après, parfois, plusieurs semaines.

Le développement de la Shawinigan a été un facteur de progrès pour toute la région desservie par cette compagnie. L’électricité a changé le mode de production de l’industrie existante et a permis l’établissement et le développement de nombre de nouvelles industries."

Morin, Jean-Claude
2020-P087 · Person · 1929 – 2019

Jean-Claude Morin est né le 14 août 1929 à Saint-Évariste-de-Forsyth, dans la Haute-Beauce. Il est le fils de Jean-Auguste Morin et d’Yvonne Maheux (mariés à Saint-Joseph-de-Beauce le 21 octobre 1919). Il épouse Irène Parent le 25 octobre 1958. Ils ont 4 enfants et 8 petits-enfants.

Après des études au Séminaire de Saint-Victor et au Séminaire de Québec de 1945 à 1952, il étudie le droit à l’Université Laval de 1952 à 1957 où il obtient un Baccalauréat ès arts Licence en droit. Il fréquente l’École du notariat de l’Université Laval en 1958 et est admis à la Chambre des notaires en octobre de la même année.
Il suit une formation continue en gestion à l’École nationale d’administration publique (ENAP) de 1983 à 1985.

Il est conseiller juridique stagiaire à l’Office du Crédit Agricole du Québec de 1956 à 1958, notaire à Disraeli en 1958 et 1959, puis à Saint-Joseph-de-Beauce de 1959 à 1966. Il enseigne le droit commercial au CÉGEP de Thetford Mines (1961-1962).
Il est protonotaire de la Cour supérieure, greffier, juge de paix, shérif, registraire des faillites et directeur des activités judiciaires du district de Beauce de novembre 1966 à mai 1995, année où il prend sa retraite.

Les réalisations et l’implication socioculturelles de Jean-Claude Morin sont à souligner :
-Il est secrétaire de la Chambre de commerce de Saint-Joseph-de-Beauce, impliqué dans sa relance économique : charte de ville, parc industriel, fonds industriels, etc. (1963-1965).
-Fondateur du Club Chasse et Pêche Saint-Luc en 1963.
-Artisan de la fondation (1976) et des activités de la Société du patrimoine des Beaucerons dont il est le président de 1978 à 1981 et de 2002 à 2004.
-Associé à la création de la Fondation Robert-Cliche pour la conservation du patrimoine des Beaucerons; ainsi qu’à la fondation du Musée Marius-Barbeau (1978).
-Animateur du comité pour la construction et la rénovation du Palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce, inauguré en 1990.

Il acquiert une solide formation de base en dessin et peinture avec le maître Francesco Iacurto et les Impressionnistes de Québec (1968-1975). Il en fait l’enseignement à plusieurs groupes, participe à plusieurs expositions et concours à Québec, Lévis, Lac-Mégantic et en Beauce, dont ses toiles font partie de plusieurs collections publiques et privées dont la Ville de Saint-Joseph-de-Beauce.

Roy, Jean-Guy abbé
2020-P090 · Person · 1925 – 2007

Les activités de l’abbé Jean-Guy Roy ont été étroitement liées à la Société généalogique du K.R.T.

M. l’abbé Jean-Guy Roy est né à Saint-Fabien de Rimouski, le 15 juillet 1925, issu du mariage de Jean-Pierre Roy et de Marie-Luce Côté. Après ses études primaires à l’école paroissiale, il entreprend ses études classiques au petit scolasticat des Pères du Saint-Esprit à Limbour et au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

Bachelier ès arts de l’Université Laval en 1948. Il complète ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski. Il suit un cours de Coopération à l’Université St-Paul à Ottawa, en 1950.

Il est ordonné prêtre par Monseigneur Charles-Eugène Parent, à Rimouski, le 7 juin 1952. À la suite de plusieurs sessions d’animation pastorale, il s’est vu décerner le Baccalauréat en théologie par l’Université du Québec à Rimouski, le 13 mars 1991. Vicaire à Saint-Honoré de Témiscouata, de 1952 à 1954, à Amqui de 1954 à 1959, puis à Rimouski, paroisse de Nazareth de 1959 à 1967. Il est nommé curé de Saint-Vianney dans la Matapédia, le 17 décembre 1967. Il lutte pendant 16 ans contre la fermeture des paroisses de l’arrière-pays et il travaille à la valorisation des populations pour qu’elles se prennent en main.

Il est nommé curé de Saint-Épiphane, près de Rivière-du-Loup, le 29 juin 1983. Élu président de la Zone Pastorale de Trois-Pistoles, Monseigneur Gilles Ouellet, archevêque de Rimouski le nomme Vicaire épiscopal le 25 mai 1984. Il valorise la jeunesse de la région de Rivière-du-Loup en participant à de nombreux programmes pour lancer les jeunes de 18 à 25 ans sur le marché du travail. Il publie les répertoires de mariages des M.R.C. suivantes: Rivière-du-Loup, les Basques, Témiscouata, Kamouraska, L’Islet, Montmagny, Bellechasse, Dorchester, Beauce et Matane.

En 1993, il est reconnu Généalogiste recherchiste agréé (G.R.A.). Il participe à la formation d’un Comité d’action bénévole de Saint-Épiphane pour aider les personnes âgées, handicapées, seules ou avec des difficultés. Il a mis sur pied en 1986, la Fondation Jean-Guy Roy, pour la prévention de l’alcoolisme et d’autres toxicomanies chez les jeunes.

Chevalier de Colomb, 4e degré, le 14 mai 1978.
Membre de l’Ordre du Canada le 23 juin 1980.
Décoré de la Médaille du 125e de la Confédération du Canada, le 30 novembre 1992.
Récipiendaire du Prix Bénévolat Canada, en 1993.

Le 3 septembre 1995, il fonde, à La Pocatière, l’Association des familles Roy d’Amérique et il est élu premier président de cette association. En 1998, il organise le premier voyage en France, d’un groupe de Roy, qui a fait un retour aux sources, terre natale d’ancêtres Roy. En 1998, il lance le livre "Familles Roy" sur les descendants d’Antoine Roy dit Desjardins et de Marie Major. En 2002, il récidive en publiant "Familles Roy II" toujours concernant les descendants d’Antoine Roy et de Marie Major. Toujours en 2002, Jubilé d’or de son ordination sacerdotale. Célébrations de la part de la municipalité de Saint-Épiphane, Québec. Le 11 octobre 2002, lors d’une cérémonie à la citadelle de Québec. Jean-Guy Roy est récipiendaire de la médaille du Jubilé d’or de la Reine Élisabeth II. Ce titre lui est remis par la Lieutenante-Gouverneure du Québec, madame Lise Thibault. Enfin, le 20 octobre 2002, lors d’une cérémonie tenue lors de l’assemblée générale annuelle de l’Association des Familles Roy d’Amérique, il reçoit des mains du président André Roy, le titre de Commandeur de l’Association des Familles Roy d’Amérique.
M. l’abbé Jean-Guy Roy est décédé le 14 août 2007 au Centre Hospitalier de Rimouski à l’âge de 82 ans.