Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Madeleine Doyon-Ferland est née le 12 mai 1912 à Beauceville. Elle est la fille de Joseph Doyon à Sigefroid et de Joséphine Poulin, cultivateurs.
Elle obtient un diplôme supérieur de l'École normale de Beauceville puis en 1934, un baccalauréat ès arts du collège Jésus-Marie de Sillery. De 1934 à 1936, elle s'inscrit à temps partiel à la faculté de philosophie de l'Université Laval, à la faculté des lettres à partir de 1935 et à la faculté de médecine en 1936-1937, ses études étant entrecoupées par l'enseignement. En 1948, elle termine une maîtrise ès lettres à l'Université St. Joseph au Nouveau-Brunswick. De 1934 à 1944, elle enseigne au niveau secondaire et collégial au collège Jésus-Marie de Sillery où elle s'emploie à promouvoir le théâtre. Elle joue les premiers rôles dans quarante-huit pièces. Elle enseigne le français, langue seconde durant les étés 1935 à 1938. Vers 1942, elle donne des cours d'été en français à l'Université Laval puis elle devient secrétaire des cours d'été. Sa carrière universitaire débute vraiment en 1944, quand Luc Lacourcière et elle fondent les Archives de folklore. Elle en demeure secrétaire jusqu'en 1955. Une des premières femmes professeurs de carrière à l'Université Laval, elle partage son temps entre ses cours à la faculté des lettres et ses recherches sur le folklore canadien-français. Son frère Dominique-Marie, père dominicain, s'intéresse aussi à ce domaine. En tant qu'ethnologue, elle étudie surtout le costume canadien, les jeux et divertissements traditionnels, les rites de passage et les coutumes saisonnières, les arts populaires. Elle publie des articles dans les Archives de folklore et dans The Journal of American Folklore. En 1967, elle signe la section "Arts populaires" dans le livre Esquisses du Canada français qui commémore le centenaire de la Confédération. En 1980, Andrée Paradis présente des textes inédits de Madeleine Doyon-Ferland, Jeux, rythmes et divertissements traditionnels. Madeleine Doyon-Ferland est membre du comité des manifestations artistiques du centenaire de l'Université Laval en 1952 et membre du comité organisateur du premier Carnaval de Québec en 1954 et 1955. En 1960-1961, elle est présidente du comité fondateur des Ballets de Québec et en 1962, du Théâtre lyrique de Nouvelle-France. De 1968 à 1972, elle siège à la Commission Gendron sur la situation de la langue française et les droits linguistiques au Québec. Elle décède le 12 janvier 1978.