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Le musée paroissial de Sainte-Marie est créé en 1954. Il loge à l'Externat, dans un local prêté par la commission scolaire. Il regroupe des objets de la Fabrique, des communautés religieuses locales et de la population. Lorsque le couvent ferme ses portes, le musée paroissial lègue ses possessions à la Fabrique. Le couvent est démoli en 1974.

Centre d'Information régionale (ca 1968 – 1980) Le Centre d'information régionale a été créé vers 1968 par des membres du Conseil de développement de la Chaudière. Cet organisme a cessé ses activités en 1980.

Marie-Anne Nadeau est née le 26 juillet 1886 à Saint-Joseph-de-Beauce, fille de Georges Nadeau et d'Élise Lambert, cultivateurs. Elle étudie au couvent des Soeurs de la Charité de Québec à Saint-Joseph. Elle enseigne pendant quarante-cinq ans dans la localité, en cours privés. Elle est la soeur de l'abbé Jean-Thomas Nadeau. Marie-Anne Nadeau s'intéresse à l'histoire de Saint-Joseph. Elle écrit des récits de petite histoire qui paraissent dans La Vallée de la Chaudière de Saint-Joseph dans les années 1950. De mai 1958 à mars 1964, elle fait publier en feuilleton dans cet hebdomadaire Histoire de la paroisse de Saint-Joseph de la Nouvelle-Beauce, l'oeuvre de son frère l'abbé Jean-Thomas Nadeau. Ce dernier entre à la rédaction de L'Action catholique en 1913 et prend en charge son Almanach en 1918. Sa collaboration cesse à sa mort en 1934. Jean-Thomas Nadeau, passionné d'architecture, participe au renouveau de l'art religieux de son époque. Il a soutenu l'historien d'art Gérard Morisset et contribué à sa formation. Marie-Anne Nadeau s'implique dans la vie communautaire de sa localité. Elle se consacre aux arts et aux oeuvres de bienfaisance. Musicienne, elle fait partie de chorales et organise des concerts. Comédienne, elle fonde une troupe de théâtre qui présente du répertoire français. Elle fait la mise en scène de plusieurs pièces et opérettes. Les pièces qu'elle monte sont jouées par des hommes et des femmes, ce qui était défendu à l'époque. Elle préside l'Amicale Marguerite-d'Youville du couvent de Saint-Joseph. Elle fonde le Cercle des Abeilles, ouvroir qui travaille à chaque semaine pour le bénéfice de la Fabrique, des indigents et des missionnaires. Le Cercle des Abeilles existe de 1925 à 1945. Marie-Anne Nadeau soutient aussi les missionnaires en organisant des activités à leur profit et en se livrant à des collectes à pied dans toute l'agglomération de Saint-Joseph. Elle fait partie du Cercle des Fermières, de la Ligue catholique féminine et de la Croix-Rouge. Elle oeuvre à la colonie de vacances de son frère, l'abbé Nadeau, au lac Sept-Îles, dans Portneuf. Elle est l'instigatrice d'un mouvement marial qui dure dix ans à Saint-Joseph. Elle voyage beaucoup. Elle parcourt le Canada et les États-Unis ; elle se rend trois fois en Europe. Elle meurt à Saint-Joseph le 22 février 1964.

Source: Suzanne Poulin, "Feu Mlle Marie-Anne Nadeau" dans La Vallée de la Chaudière, 28 février 1964, p. 15.

Jean Pelchat est né à Sainte-Marie le 8 mai 1929, fils du notaire Arthur Pelchat et de Marie Turmel (mariés à Sainte-Marie le 25 juillet 1928). Il suit les traces de son père et complète ses études en droit notarial. Il exerce sa profession pendant quelques années avec son père à Sainte-Marie, ce dernier totalisant 52 ans de pratique dans la localité. Jean Pelchat s'établit à Saint-Elzéar durant les années 1980. Il cesse alors sa pratique pour s'occuper d'une petite ferme. Il épouse Denise Carette, fille de Jean-Marie Carette, fondateur du journal Le Guide de Sainte-Marie. Jean Pelchat est décédé le 4 septembre 1993.

Hélène Pelletier-Baillargeon est journaliste. Elle est rédactrice puis directrice de la revue Maintenant. Journaliste, essayiste et biographe, Hélène Pelletier-Baillargeon obtient une maîtrise ès Lettres de l'Université de Montréal en 1954. Après deux années d'études post graduées à la Sorbonne et à l'École pratique des Hautes études de Paris, elle rentre au Québec et se joint à l'équipe de rédaction de la revue Maintenant dont elle devient la directrice en 1972. Journaliste pigiste à compter de 1975, elle occupe aussi le poste de conseillère politique auprès du ministre de l'Éducation du Québec de 1981 à 1983. Elle a collaboré au journal Le Jour, à la revue Critère et au magazine Châtelaine. Elle a notamment écrit "Le pays légitime" en 1972, "Contemplation" en 1977, "Marie Gérin-Lajoie : de mère en fille" et la cause des femmes en 1985. Elle est chroniqueuse hebdomadaire à La Presse de 1986 à 1989. Elle continue à collaborer à un grand nombre d'ouvrages collectifs et de périodiques culturels, historiques et religieux du Québec et du Canada. Elle est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois.

1985 - Prix du Gouverneur général
1985 - Prix Maxime-Raymond
1999 - Chevalier de l'Ordre national du Québec
Membre de l'Ordre des francophones d'Amérique

Source Internet: http://www.litterature.org/detailauteur.asp?numero=815

Marguerite Pomerleau est née à Notre-Dame-des-Pins, d'Omer Pomerleau et de Valéda Bégin. Elle étudie à l'École normale de Beauceville. Elle enseigne pendant plusieurs années dans les écoles de rang à Beauceville. Elle épouse Jean-Noël Quirion, agriculteur de Beauceville, qui devient président de la Mutuelle d'assurance de Beauce. Le couple a trois fils.

Marguerite Pomerleau travaille à la ferme et s'implique dans plusieurs activités communautaires. Elle est fondatrice de la Société d'horticulture de Beauceville. Elle oeuvre une douzaine d'années à la Corporation culturelle Rigaud-Vaudreuil où elle amasse et documente une grande partie de la collection de photographies. Elle suit des cours de psychologie au Séminaire de Saint-Georges de Beauce. Elle est bénévole à l'Éclaircie de Saint-Georges, maison d'hébergement pour femmes, pendant deux ou trois ans. Elle meurt le 19 juillet 2005 à l'âge de 84 ans et 10 mois.

Raoul Poulin est né à Saint-Martin-de-Beauce le 8 février 1900, fils d'Honoré Poulin, cultivateur, huissier et agent d'assurances, et de Sarah Délisle. Il étudie à Saint-Martin, puis au collège de Lévis et à l'Université Laval. Après avoir complété sa médecine en 1926, il pratique à Saint-Martin. Il épouse Marie-Anna Lachance (fille de Lucien Lachance et d'Adéla Delisle) à Québec le 3 août 1926. Raoul Poulin est battu comme candidat conservateur aux élections provinciales de 1931. Il ne se représente pas en 1935. En août 1936, il est élu député de l'Union nationale de Beauce. Il démissionne le 14 décembre 1936. Raoul Poulin est élu député indépendant de la Beauce à la Chambre des communes en 1949. Il est réélu en 1953 et en 1957. Il est défait lors des élections générales de 1958. Il s'est illustré par son action en faveur de l'adoption des chèques bilingues par le gouvernement, bien que son projet de loi personnel n'ait pas été sanctionné. On lui doit aussi la décision gouvernementale de déléguer un représentant canadien au Vatican. En 1950-1951, Monsieur Poulin est à l'origine d'une enquête du ministère de la Justice sur l'existence d'un cartel pour fixer le prix des produits de l'érable aux producteurs. Il s'implique dans le dossier des 1 300 mutuelles d'assurance-incendie. Il fait partie du Comité volontaire de la Santé de la Chambre des communes et du Sénat. Raoul Poulin s'implique longtemps dans le mouvement de lutte antialcoolique. En 1939, il devient président-fondateur du Centre canadien des Cercles Lacordaire et Sainte-Jeanne d'Arc. Il occupe cette fonction jusqu'en 1945. Il est élu président de l'Association des anciens élèves du collège de Lévis le 27 novembre 1952. L'Université Laval lui décerne un doctorat honoris causa en service social en 1953. Il meurt le 23 octobre 1975 à l'âge de 75 ans et 8 mois et est inhumé à Saint-Martin.

Source : Yves Beaulieu et al., Répertoire des parlementaires québécois 1867-1978. Québec, Bibliothèque de la législature, 1980, 796 p.

Wilfrid Poulin est né le 25 février 1907 à Saint-Martin, fils de Charles Poulin, cordonnier à Beauceville et de Marie-Laure Poulin. Il travaille comme aide-fermier à plusieurs endroits et dans des chantiers forestiers. Wilfrid Poulin devient tailleur de cuir à la Regina Shoe de Sainte-Marie de Beauce pendant plusieurs années. Il épouse Lydia Sylvain, ouvrière à la même usine, en 1934. En 1945, à la fermeture de la Regina Shoe, le couple part travailler à Montréal pendant quatre ans. La famille s'installe ensuite à Vallée-Jonction. Wilfrid Poulin sera ouvrier de chemin de fer pendant trente-cinq ans. Il prend sa retraite à 70 ans et meurt à 79 ans le 20 mai 1986. Lydia Sylvain meurt le 4 mai 1995.

Alphonse Labbé est né à Saint-Gervais-de-Bellechasse le 17 mars 1893, fils de François Labbé et de Célanire Nadeau. Il est ordonné prêtre en 1920. Il occupe le poste de vicaire à Saint-Maurice (Thetford), Saint-Patrice (Rivière-du-Loup) et Sainte-Marie de Beauce. Il demeure vingt ans à ce dernier endroit, de 1924 à 1944. Grand amateur de l'histoire paroissiale, il se livre à de nombreuses recherches sur Sainte-Marie. Il est le promoteur des fêtes du deuxième centenaire de la localité et un actif organisateur. Alphonse Labbé est nommé curé de Saint-Éphrem-de-Beauce en mai 1944. Il y restera en fonction jusqu'en 1965. Il devient par la suite aumônier au Foyer Mgr Odina-Roy où il se retire en 1968 et à Saint-Damien en 1970. Il meurt le 13 juillet 1971. Il est inhumé au cimetière de Saint-Gervais. Les abbés Alphonse Labbé et Honorius Provost se sont entraidés dans leurs recherches historiques. Alphonse Labbé a légué ses notes à Honorius Provost. Ce fonds d'archives contient des documents de première main sur Sainte-Marie de Beauce. La section des livres de comptes est particulièrement intéressante, de même que la section photographie. Robert Vézina, avocat, puis juge à la Cour provinciale, s'est aussi intéressé à l'histoire de la Beauce. Il a écrit quelques articles.

Fabien Roy est né à Saint-Prosper, le 17 avril 1928, fils de Fridolin Roy, comptable, et d'Anna-Marie Goulet. Il épouse à Saint-Georges-Est, le 27 août 1960, Pauline Lessard, infirmière-auxiliaire, fille d'Eudore Lessard, journalier et d'Irène Quirion. Le couple a 4 enfants : Brigitte, Jean-François, Madeleine et Véronique.

Il étudie à Saint-Prosper, Rimouski et Sherbrooke. Il suit des cours de perfectionnement en comptabilité, gérance des ventes et direction du personnel au séminaire de Saint-Georges, puis en droit commercial, économie politique et administration des entreprises à l'université Laval puis en commerce de valeurs mobilières en 1980.

Commis et comptable à la Coopérative agricole de Saint-Prosper de 1945 à 1949. Secrétaire de la Fédération des chantiers coopératifs du district de Québec-Sud (1949 à 1952) et du district de Sherbrooke (1952 et 1953). Fondateur d'une entreprise de camionnage, F. Roy Transports, qu'il administre de 1953 à 1962. Directeur général de la Caisse d'établissement de la Chaudière de 1962 à 1970. Membre du conseil d'administration et membre du conseil exécutif de la Fédération des caisses d'établissement du Québec de 1968 à 1970. Directeur du recrutement et des ventes pour le même organisme en 1970.

Ancien directeur exécutif de l'Office de développement régional de l'Etchemin. Cofondateur en 1960 et président de la Chambre de commerce de Saint-Prosper en 1963. Membre de l'Association des camionneurs de Québec de 1952 à 1962, membre du Centre des dirigeants d'entreprise en 1971 et 1972, du Conseil de développement de la Chaudière de 1970 à 1986, de l'Association des parents catholiques jusqu'en 1985, des Chevaliers de Colomb et du Club Rotary. Membre de l'Association professionnelle des voyageurs de commerce, de l'Association forestière des Cantons de l'Est. Membre du conseil d'administration du cégep Lévis-Lauzon en 1984 et 1985 et du Conseil économique de Beauce à compter de 1981. Trésorier de cet organisme de 1981 à 1987. Président-fondateur de la Croisée des chemins de 1980 à 1983. Coprésident des Fêtes du 250e anniversaire de la Beauce et président-fondateur du Musée des défricheurs en 1989.

Président de l'Association créditiste fédérale de Dorchester de 1962 à 1968. Organisateur régional du Ralliement créditiste fédéral aux élections de 1962, 1963, 1965 et 1968. Vice-président provincial et membre du comité politique du Ralliement créditiste fédéral en 1964 et 1965. Élu député du Ralliement créditiste dans Beauce en 1970. Whip en chef du Ralliement créditiste de 1970 à 1972. Leader parlementaire de son parti à l'Assemblée nationale de 1972 à 1975. Candidat défait au congrès de direction du Ralliement créditiste en février 1973. Élu député du Parti créditiste dans Beauce-Sud en 1973. Président du Parti créditiste provincial en 1973 et 1974. Expulsé le 3 novembre 1975 de son parti, il fonde avec Jérôme Choquette le Parti national populaire le 14 décembre 1975. Élu député de cette formation politique en 1976. Résigne son siège à l'Assemblée nationale le 5 avril 1979. Désigné chef du parti fédéral du Crédit social le 30 mars 1979. Élu député de ce parti à la Chambre des communes dans Beauce en 1979. Défait dans Beauce aux élections fédérales de 1980 et dans Frontenac à l'élection partielle du 24 mars 1980. Démissionne comme chef du Parti créditiste du Canada le 1er novembre 1980.

Animateur radiophonique à CKRB de 1981 à 1983. Directeur du bureau de Geoffrion Leclerc inc. de Saint-Georges, de 1981 à 1988, puis courtier en valeurs mobilières pour Lévesque, Beaubien, Geoffrion inc. à Saint-Georges de 1988 à 1993. Président du Village des défricheurs de Saint-Prosper. Décoré du Paul-Harris Fellow décerné par le Rotary Club international en 1996. Récipiendaire du prix Étienne-Chartier pour l'année 2005, un prix de la Société nationale des Québécois de Chaudière-Appalaches.