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Henri-Louis Larochelle est né à Saint-Prosper, dans le rang de la Merisière en 1917, fils d'Alphonse Larochelle et de Claire Doris Tanguay, il est le 5e d'une famille de 12 enfants. Ses parents ont résidé une vingtaine d'années aux États-Unis et s'y sont mariés. Ils ont travaillé en usine. Ils se sont établis à Saint-Prosper par la suite, sur des lots concédés par le gouvernement. Henri-Louis Larochelle s'adonne à la sculpture dès l'âge de neuf ans. Il dessine ensuite des modèles pour des tapis crochetés. "Tout au long de son enfance et de son adolescence, ses œuvres se sont multipliées et toujours avec les moyens du bord. Une scène pittoresque sculptée dans un couvercle de boite de bois réservée au transport de pommes; des crèches en bois rond et dont les personnages étaient faits de glaise et les lampions de bouteilles coupées à l'intérieur desquels Henri-Louis mettait du combustible du suif de bœuf; des étampes de patrons pour broder en couleur des nappes, des couvre-lits, des tabliers et des taies d'oreiller, des modèles de tapis (oiseaux, fleurs, paysages) dont les femmes se servaient pour crocheter avec du linge usagé, un autre talent qui lui valait d'être fort en demande chez les Beauceronnes des environs et des villages voisins. Ce qui lui rapportait 5 sous l'unité." Vers l'âge de quatorze ans, il suit son frère Onil Larochelle dans les chantiers de l'Anglo Pulp au parc Montmorency. Ayant subi une blessure, il est affecté à la cuisine. Plus tard, il s'engage comme cuisinier à la compagnie Noranda. Après trois ans, il revient à Saint-Prosper. Toujours cuisinier, mais de plus en plus sculpteur, il y épouse Jeanne d'Arc Larochelle en 1944. Le couple habite environ trois ans dans la localité. Henri-Louis Larochelle s'installe ensuite à Saint-Georges. Il ouvre un petit magasin de sculptures et construit des chambres de motel pour accueillir les touristes. Ces activités lui permettront de gagner sa vie. Henri-Louis Larochelle a présenté ses œuvres dans plusieurs expositions, à Toronto, à Montréal, en Gaspésie et ailleurs au Québec. En plus de sculpter, il sait aussi polir les pierres et en créer des bijoux. Depuis 1984, il s'est lancé dans la peinture : il illustre la Beauce ancienne et ses traditions. Il a enseigné aux adultes pendant des années. Henri-Louis Larochelle s'intéresse à l'histoire et à la généalogie. Collectionneur connu, il est le fondateur du Musée Méchatigan de Saint-Georges au début des années 1980. Il a beaucoup voyagé. Il meurt en 2004.
Source : http://www.village-des-defricheurs.qc.ca/henrilouislarochelle.htm