Showing 250 results

Authority record
Pozer, George

George Pozer, ou Jean Georges Pfotzer, est né en Allemagne en 1752. En 1773, il émigre en Angleterre et se rend plus tard à New York où il devient marchand. Loyaliste, il quitte les États-Unis après la guerre de l’Indépendance pour retourner en Angleterre. En 1785, il arrive au Canada et s’établit dans la ville de Québec. Il y fait fortune comme fournisseur de l’armée britannique. Il fait l’acquisition de vastes terres dont les seigneuries d’Aubert-Gallion à Saint-Georges de Beauce et Saint-Étienne dans le comté de Dorchester. Il est également un important propriétaire à Québec où il possède des maisons et des hôtels. En 1776, il avait épousé Magdalene Sneider avec qui il a eu sept enfants. À sa mort en 1848, il a légué presque toute sa fortune à sa fille Hannah et à son fils, l’avocat George Alford. Les autres membres de la famille ont contesté le testament et plusieurs années se sont écoulées avant que les querelles juridiques ne soient enfin réglées. En 1852, un des fils de George Pozer, William Pozer (1787-1861), a obtenu confirmation de son droit de propriété légal sur la seigneurie d’Aubert-Gallion. William Pozer, qui s’était établi sur la seigneurie en 1830, avait épousé Ann Millbourn (n. 1811) en 1831. À sa mort, sa succession devint la propriété de ses neuf enfants. Son fils aîné, William Milbourn Pozer (1834-1890), devint le seigneur d’Aubert-Gallion. Un autre de ses fils, Christian Henry Pozer, fut élu député libéral de la Beauce à l’Assemblée législative du Québec et à la Chambre des communes au fédéral. Il fut nommé sénateur en 1876. Une des filles de William Pozer, Edith Henrietta (n. 1865) a épousé Robert G. Ross (d. 1924), arpenteur. Le père de Ross, Andrew (n. 1805), était également arpenteur. Une autre fille de William Pozer, Mary G. (1861-1921) a épousé Georges Thomson en 1886. George Trafalgar Pozer (1805-1848), fils de Jacob Pozer (1777-1822), a fait ses études à la Classical and Mathematical School of Quebec pour ensuite gérer la seigneurie de Saint-Étienne pour le compte de son grand-père, George Pozer.

Plante, Léopold
2020-P052 · Person · 1908 – [après 1981]

Léopold Plante est né à Saint-Victor-de-Beauce le 12 avril 1908, fils de Joseph-François-Xavier Plante et de Rose-Anna Plante. Son père, mort en 1938, est entrepreneur en construction. Il a bâti les églises de Frampton et de Saint-Simon-les-Mines, le pont de Beauceville, un collège à Montmagny, entre autres. Léopold Plante étudie au collège de Sainte-Marie. En 1936, il quitte l'université Laval avec ses diplômes d'arpenteur et d'ingénieur forestier sous le bras. Il travaille en tant qu'ingénieur forestier de 1936 à 1938 pour la compagnie Price au Lac-Saint-Jean. En 1938, il s'installe à Beauceville comme arpenteur-géomètre et y pratique jusqu'en 1981. Léopold Plante est organisateur politique libérale de 1940 à 1960. Il oeuvre au sein de la Chambre de commerce de Beauceville. Il est un des membres fondateurs du Club Rotary de Beauceville en1958. Il épouse Marthe Dionne, le 10 septembre 1938, fille du docteur Joseph-Eugène Dionne de Sainte-Marie.

Studio Fournier
2020-C021 · Corporate body · ca 1910 – ca 1944

Le Studio Fournier, photographes de Sainte-Marie a été créé vers 1910 par Joséphine Fournier, aidée de sa sœur Rose-Anna Fournier. L’édifice était situé rue de la Station, près de la gare, et aurait abrité des studios de photographes antérieurs à celui des demoiselles Fournier.

Joséphine Fournier fait de la photographie de studio et quelques sorties à l’extérieur. Elle s’adonne à la peinture. Joséphine et Rose-Anna Fournier possèdent des unités de motel à Scott. Joséphine Fournier, née vers 1856, est morte vers 1934. Sa sœur Rose-Anna Fournier est décédée quelques années plus tard.

Breton, Jean-René
2020-P008 · Person · 1950-2019

Jean-René Breton est né à Saint-Bernard le 24 mars 1950. Il est le fils de Paul-Eugène Breton, boucher, marchand général, camionneur et contremaître chez Culinar de Sainte-Marie, et d’Yvette Gourde. Il fréquente le cégep de Sainte-Foy et fait ses études en histoire de l’art, concentration patrimoine national, à l’Université du Québec à Montréal. Jean-René Breton travaille comme recherchiste à Parcs Canada en 1974. L’année suivante, il se fait guide historique à Place Royale à Québec. En 1975-1976, il dirige l’inventaire et le traitement des archives notariales du district judiciaire de Beauce (Projet SAAB), qui contiennent 65 000 documents. De 1975 à 1978, il enseigne l’histoire de l’art à la leçon au cégep de Sainte-Foy. Jean-René Breton est un des membres fondateurs de la Société du patrimoine des Beaucerons en 1976. De 1976 à 1979, il est directeur général de la Société. Il y cumule aussi les fonctions de secrétaire et de trésorier. Il est aussi membre fondateur du Conseil de la culture de la région de Québec en 1976, administrateur et trésorier en 1977. En 1978, il participe à la création de la Fondation Robert-Cliche pour la conservation du patrimoine beauceron. Cette même année, il est l’un des fondateurs du Musée Marius-Barbeau de Saint-Joseph-de-Beauce. Jean-René Breton retourne à Parcs Canada en 1980, d’abord comme documentaliste attaché aux programmes d’interprétation des ouvrages militaires de Québec et Lévis. De 1981 à 1984, il occupe le poste de réalisateur en interprétation. Il œuvre au projet de centre d’interprétation du Vieux-Port de Québec. Il se charge de la conception du bâtiment et du centre de documentation. En 1984, Jean-René Breton est chef de pupitre adjoint à la programmation culturelle (direction des communications) de Québec 1534-1984. Il compile une Bibliographie d’histoire régionale de Beauce-Dorchester pour l’Institut québécois de recherche sur la culture en 1984-1985. Il rédige ensuite le dépliant «À la découverte de l’ensemble institutionnel de Saint-Joseph-de-Beauce» pour la Société du patrimoine des Beaucerons. En 1986, il réalise seize panneaux d’exposition pour le centre-ville de Sainte-Marie. De 1986 à 1989, il coordonne la rédaction de la monographie d’histoire régionale La Beauce et les Beaucerons : portraits d’une région, 1737-1987, dont il est un des auteurs. Jean-René Breton a aussi écrit Église St. Paul (anglicane) Cumberland, histoire et analyse, Petit manuel d’architecture de la Beauce et Dorchester, Le Couvent et l’Orphelinat de Saint-Joseph-de-Beauce et une Liste des bateaux construits à Québec de 1663 à 1900, entre autres documents. Il est l’auteur du texte sur la Beauce «Le façonnement d’un paysage» paru dans Continuité au printemps 1987. Jean-René Breton est décédé le 28 octobre 2019.

Vézina, Robert
2020-P078 · Person · 1906 – 1989

Robert Vézina est né le 10 octobre 1906 à Saint-Joseph-de-Beauce, de Charles-Ernest Vézina et d’Alice Rochette. Son père était avocat et protonotaire de la Beauce, de même que son grand-père. Robert Vézina étudie chez les Frères maristes de Saint-Joseph, au collège de Saint-Anne-de-la Pocatière, au Séminaire de Québec et à l’Université Laval. Il est admis au Barreau le 12 juillet 1930.

De 1930 à 1942, il exerce seul à Saint-Georges, sauf un court intermède où il s’associe avec Clovis Thibodeau, en 1934-1935. Il est avocat de la Couronne de 1939 à 1944. Il est nommé conseiller du roi en 1943. De 1944 à 1964, il exerce seul à Saint-Joseph. Conseiller au Barreau de Québec en 1954-1955, il siège au conseil d’administration en 1955-1956. Robert Vézina occupe la fonction de juge à la Cour provinciale de 1964 à 1973, moment de sa retraite.

En 1935, il reprend les notes du notaire Philippe Angers, décédé depuis peu, et les publie sous le titre Histoire de Saint-Georges de Beauce, où il appose aussi sa signature. De 1945 à 1950, il est le premier président de la Société historique de la Chaudière. Il porte le titre de Grand Chevalier chez les Chevaliers de Colomb de Saint-Joseph durant de nombreuses années. Il meurt à Québec en mars 1989.

Taschereau, Rémi
2020-P071 · Person · 1907 – 1995

Issu de la 4e branche de la famille Taschereau, Rémi Georges Taschereau est né à Sainte-Marie le 24 juillet 1907. Il est le fils aîné de Gabriel-Elzéar Taschereau et d’Agnès Quirouet. Il fait ses études classiques au Collège de Sainte-Anne-de-La-Pocatière. Après ses études en droit à l’université Laval, il est reçu au Barreau le 8 juillet 1930.

Rémi Taschereau fait son apprentissage du métier d’avocat à Sainte-Marie, de 1930 à 1934. Puis, de 1934 à 1938, il travaille à Montréal pour «The Royal Trust». Il pratique par la suite en Abitibi, plus précisément à Val-d’Or, de 1939 à 1944. Entre-temps, dans les années 1930, Rémi fait la rencontre d’Yvette des Trois-Maisons, dit Picard, qu’il épouse à la chapelle Sainte-Anne à Sainte-Marie en 1938. Ils ont trois enfants : Claudette, Pierre et Lise.

Il achète de son oncle Georges, la maison natale du cardinal Taschereau (manoir de Linière) et le domaine qui l’entoure, le 30 janvier 1938. Cet achat lui donne le titre honorifique de dernier seigneur en titre à Sainte-Marie. Les derniers vestiges du régime seigneurial sont abolis deux ans plus tard. Le 15 septembre 1938, l’entreprise «Les Boîtes Excelsior Ltée», fabricant de boîtes de carton s’installe dans un entrepôt sur le terrain de Rémi. L’usine demeure à cet endroit jusqu’en mai 1951, alors qu’elle déménage sur la rue Saint-Jean. Rémi transforme l’édifice désaffecté en loyer. De 1941 à 1944, la maison est l’objet d’importantes rénovations intérieures et extérieures qui modifient complètement son apparence. En mai 1946, Rémi installe l’équipement nécessaire à la production de lait au chocolat sur la ferme située à l’arrière de sa maison.

En février 1948, il devient secrétaire d’un comité présidé par Antoine Lacoursière, en faveur du rappel de la loi Scott, mesure qui instaurait la prohibition. Le 13 avril 1957, les armoiries de Sainte-Marie sont dévoilées au public. Ces armoiries puisant ses sources dans celle des Taschereau, famille qui a fondé Sainte-Marie, Rémi Taschereau est choisi pour lire le discours de présentation. En juin 1959, Yvette et lui inaugurent l’Hôtel-Motel La Seigneurie. L’édifice est rasé par un incendie en 1986.

Rémi Taschereau s’implique dans l’action politique et est l’un des membres fondateurs de la Société du patrimoine des Beaucerons en 1976. Dans ses loisirs, il s’adonne à la sculpture, à la peinture et trace quelques plans d’architecte. À sa retraite, il voyage beaucoup. Sa fille Lise raconte qu’à 63 ans, il s’acheta un yacht de 60 pieds et qu’il fit le voyage de Québec aux Antilles.

Il s’occupe d’adoption internationale. Il vit plusieurs années au Mexique et est propriétaire d’un ranch au Texas. Il vient passer ses derniers jours à Sainte-Marie dans sa maison qu’il lègue en 1990 à Claudette, sa fille aînée. Il meurt à Sainte-Foy, le 25 août 1995 et fut inhumé à Sainte-Marie trois jours plus tard.