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Gérard Jacques est né à Saint-Joseph-de-Beauce le 17 octobre 1946. Il habite Saint-Georges. Il fut arpenteur-géomètre à Saint-Georges, pendant un an pour le gouvernement du Québec, puis à son compte par la suite. Il est l’époux de Ginette Roberge. Le couple a 5 enfants.

Gérald Poulin est fils d’Hervé et de Gisèle Paquet de Saint-Georges. Sa mère était la fille de Philippe Paquet et d’Aldéa Simard. Celui-ci était le fils de Siméon et de Caroline Létourneau, Siméon était le fils de Raphaël et de Desanges Dupuis-Gilbert.

Corporation des Fêtes du 24 juin, zone Chaudière (ca 1970 - ) La Corporation des Fêtes du 24 juin, zone Chaudière est fondée vers 1970. Elle s'occupe de l'organisation de la fête nationale en Beauce. Pendant des années, elle a encouragé la mise sur pied d'un grand défilé dans une municipalité de la Beauce. Par la suite, elle a privilégié des manifestations dans chaque localité. La Corporation avait ses bureaux à Saint-Georges.

Vers 1902, Auguste Perron achète de Joseph Jacques le magasin général de Saint-Joseph-de-Beauce, situé en face du palais de justice. Ses vingt ans d'expérience dans le commerce l'aide à en faire le principal magasin du lieu. À soixante-cinq ans, il prend sa retraite et cède son commerce à ses deux fils, Joseph et Archelas, qui le secondaient déjà dans ses affaires. Archelas Perron, né en 1885, fait des études commerciales au collège de Sainte-Marie et revient vivre à Saint-Joseph. En 1911, il épouse Noéma Bélanger de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Québec. Le couple a sept enfants. Archelas Perron s'implique dans plusieurs organismes paroissiaux. Il est conseiller municipal, officier du conseil des Chevaliers de Colomb et directeur de la Chambre de commerce. Il meurt en 1956. Né en 1884, Joseph Perron fait ses études classiques au collège de Lévis. Il revient à Saint-Joseph pour faire le commerce du bois. Il se marie en 1910 avec Isola Normand de l'Islet et bâtit sa maison en 1913. Après des années de commerce du bois, surtout à Saint-Louis-de-Gonzague dans le comté de Dorchester, il s'allie à son frère Archelas au magasin général jusqu'à l'âge de soixante-quinze ans, date à laquelle il prend sa retraite. Chevalier de Colomb, secrétaire de la Société Saint-Vincent-de-Paul, il meurt en 1961. Le magasin général deviendra une quincaillerie puis sera converti en édifice à bureaux.

Honorius Provost est né le 17 novembre 1909, à Sainte-Marie de Beauce. Il est le fils de Joachim Provost et de Rose-Anna Pouliot. Après ses études secondaires, de 1922 à 1930, au Petit Séminaire de Québec, il complète ses études théologiques de 1930 à 1934, au Grand Séminaire. Il obtient une licence de philosophie en 1931 et une licence de théologie en 1934. Honorius Provost est ordonné prêtre le 8 juillet 1934, à Sainte-Marie. Il enseigne la théologie, de 1934 à 1936 et l'histoire du Canada, de 1942 à 1945 et en 1948-1949. Il fait des études supérieures à Washington en archivistique et en histoire en 1944-1945, à l'Université Laval en histoire et géographie, de 1947 à 1950. Il obtient une maîtrise en histoire en 1952. Ses fonctions ecclésiastiques touchent les missions. Il est directeur et propagandiste des Oeuvres missionnaires pontificales de 1936 à 1961, directeur des cercles missionnaires au Petit Séminaire de Québec de 1950 à 1957, secrétaire-diocésain de l'Union missionnaire du clergé de 1954 à 1958. Honorius Provost occupe le poste de sous-archiviste au Séminaire de Québec de 1936 à 1966 puis il devient archiviste jusqu'à sa retraite. Il est membre fondateur de la Société historique de Québec en 1937, de la Société historique de la Chaudière en 1945 et de l'Association des archivistes du Québec en 1967. Il a présidé la Société d'histoire de l'Église catholique, de même que la Société historique de Québec. En 1975, il organise le pageant historique de l'Arnold Expedition Historical Society à Québec. Il reçoit un certificat de mérite de la Société historique du Canada en 1969. Il est décoré de l'Ordre du Mérite de la Chaudière en 1975. Honorius Provost est l'auteur de plusieurs publications à caractère historique. Il a écrit plus de cent articles et dix-huit monographies dont les principales sont Sainte-Marie de la Nouvelle-Beauce: histoire civile, Sainte-Marie de la Nouvelle-Beauce : histoire religieuse, Chaudière-Kennebec, grand chemin séculaire. Il s'est consacré surtout à l'étude de la Beauce, en particulier Sainte-Marie, et de la ville de Québec. Il est décédé à Québec le 19 juin 1997. Ses funérailles ont été célébrées en la Cathédrale de Québec le 23 juin, et son corps a été inhumé dans la crypte de la Chapelle extérieure du Séminaire. En sa mémoire, la bibliothèque municipale de Sainte-Marie de Beauce porte son nom.

La Société du patrimoine des Beaucerons donne naissance au Musée Marius-Barbeau en 1978 en lui cédant sa collection d'objets. Ce musée se consacre à la conservation, à la mise en valeur et à la diffusion du patrimoine beauceron. Il possède des collections sur les arts et traditions populaires, l'habitat, les métiers traditionnels, les technologies anciennes et nouvelles. La collection Esso, la plus importante, regroupe des objets reliés à l'acériculture.

Le Musée Marius-Barbeau est rénové en 1993 et occupe les locaux des 2e et 3e étages de l'ancien couvent des Soeurs de la Charité, (aujourd'hui Maison de la Culture) au coeur de l'ensemble institutionnel de Saint-Joseph-de-Beauce, reconnu site historique. On y retrouve aussi une collection de la production de la Céramique de Beauce, une collection iconographique et d'intéressants biens meubles. Les réserves du musée contiennent des collections et des objets servant à l'élaboration des expositions. Elles contiennent environ 30 000 objets. L'exposition permanente s'intitule " La Beauce, pays de légendes et de volonté".

Roseline Bilodeau est née à Sainte-Marie le 23 février 1915, fille de Taschereau Bilodeau, président de la Regina Shoe, et d’Elmina Roy. Elle fait ses études supérieures au couvent des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame à Sainte-Marie. Elle finit ses études d’infirmière à l’Université de Montréal de 1941 à 1944. Roseline Bilodeau travaille au General Hospital of Toronto pendant huit mois, en 1945. Elle œuvre pour le Service provincial d’hygiène du Québec en 1947, et ce, dans la Beauce. La même année, elle obtient une bourse d’étude de l’Université de Montréal. En 1950-1951, elle suit un cours de perfectionnement dans cette université et devient éducatrice hygiéniste. Roseline Bilodeau travaille à l’unité sanitaire de Beauce pendant de nombreuses années. Elle parcourt le comté pour prononcer des conférences et donner des cours de préparation au mariage. Elle est aussi infirmière en chef à Beauceville et Thetford Mines. En 1975, l’unité sanitaire de Beauce ferme ses portes et fait place au Département de la santé communautaire. Roseline Bilodeau prend sa retraite en 1979. Elle s’adonne dès lors à la peinture et au piano. Elle est décédée le 21 septembre 2014 à l’âge de 99 ans.