Ferréol Plante est né le 15 novembre 1930. Il est le fils d'Arthur Plante et de Lucienne Gilbert (mariés le 17 juin 1924 à Saint-Joseph-de-Beauce). Férréol Plante épouse Gisèle Caron à Montréal (Saint-Rédempteur) le 13 août 1955. Il est électricien à Saint-Joseph. Il est décédé le 9 janvier 1973.
Louis Moisan est né en 1844 à Québec, fils de Louis Moisan, architecte naval et de Marie-Louise Pelchat. Il complète ses études notariales à l'Université Laval. Il s'installe à Saint-Georges pour y exercer sa profession. Le 13 octobre 1883, il épouse Philomène Lemieux, née en 1860, fille d'Octave Lemieux, encanteur du quartier Saint-Jean-Baptiste de Québec. Sa mère se nomme Catherine Philomène Gunner, d'ascendance allemande. Philomène Lemieux appartient à une grande famille bourgeoise de Québec. Son frère Jean-Baptiste Lemieux devient député-registrateur. Sa soeur Nisida épouse Émile Rolland, de la famille des papiers J.-B. Rolland de Saint-Jérôme. Sa soeur Aline épouse Hormisdas Magnan, journaliste, attaché au département de la Colonisation de la province de Québec et auteur de nombreux ouvrages. Leur fils Charles Magnan est un pianiste, organiste et compositeur reconnu. Philomène Lemieux est une femme lettrée. Avant son mariage, elle fait partie de l'Union musicale de Québec pendant plus de dix ans. Elle apprend la musique à ses enfants. De 1895 à 1912, elle tient le bureau de poste de Saint-Georges. Bilingue, elle traduit les dépêches rédigées en anglais et joue le rôle d'écrivain public. Philomème Lemieux et Louis Moisan ont huit enfants. Eugène et Joseph meurent en bas âge. Germaine et Nisida entrent en communauté. Louis-René devient prêtre. Cécile reste célibataire. Jules épouse Laura Pomerleau. Marie-Louise, qui a dirigé une chorale et travaillé avec sa mère au bureau de poste, Marie Ernest Langlois, notaire. Le couple s'établit à Sainte-Justine-de-Dorchester. Louis Moisan est très malade pendant les dix dernières années de sa vie. Il meurt le 16 mars 1910. Philomène Lemieux décède en 1940.
John Melady est né à Sainte-Marie le 9 septembre 1861, fils d'Edouard Melady et de Marie Chassé. Ce dernier est né en Irlande et a émigré au Canada vers l'âge de seize ans. Il s'est établi dans les cantons de Frampton et de Cranbourne comme cultivateur, puis à Sainte-Marie, d'abord au service du seigneur Lindsay, puis sur sa propre terre. Il épouse Hélène Brazel en 1844. Il est mort en 1878, à l'âge de 78 ans. John Melady devient fabricant de voitures. Après son apprentissage chez Thomas Carette, il crée son propre atelier, d'abord au rez-de-chaussée de sa maison puis il bâtit sa boutique. L'atelier de John Melady est l'une des sept entreprises d'artisans voituriers, établies entre 1860 et 1920, qui font la renommée de Sainte-Marie. Leurs produits se vendent jusqu'au Saguenay-Lac-Saint-Jean. John Melady est doué d'une voix extraordinaire. Il est souvent invité à chanter dans les paroisses environnantes et dans les villages qu'il traverse pour vendre ses voitures. Il joue du cornet dans la fanfare de Sainte-Marie qui existe de 1885 à 1895. Dans sa maison trône un piano. Il épouse Zénaïde Paré à Sainte-Marie, le 16 juillet 1883. Il meurt à Sainte-Marie le 18 avril 1904. Zénaïde Paré meurt aussi à Sainte-Marie, le 30 janvier 1914. Leur fils Alexandre Melady naît en 1889. Il complète ses études au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière en même temps que son ami Marius Barbeau. Il devient chirurgien-dentiste. Il pratique à Sainte-Marie pendant 55 ans, de 1915 à 1970. Alexandre Melady est aussi maître-chantre. Il épouse Germaine Grégoire de Scott. Il meurt en 1977. Leur fille Louise Melady naît le 18 décembre 1935. Elle termine son cours classique chez les Ursulines de Québec. Elle détient un diplôme en service social de l'Université Laval. Elle pratique au Centre médico-social de Québec de 1960 à 1963. Elle épouse André Escojido en octobre 1960. Louise Melady s'implique dans la défense du patrimoine architectural. Elle est un des membres fondateurs du Comité des citoyens du Vieux-Québec, qui existe de 1975 à 1980. Elle fait partie de l'Association des propriétaires de maisons anciennes depuis 1980. Elle siège au Conseil de la culture de Québec depuis 1980, au Conseil des monuments et sites depuis 1983. Elle est, un temps, représentante du public au conseil d'administration de l'Hôtel-Dieu de Québec.
Géraldine Morin est née à Saint-Joseph-de-Beauce, fille de Louis Morin et de Mabel Clermont. Louis Morin est avocat, maire de Saint-Joseph-de-Beauce de 1912 à 1914, bâtonnier du Barreau de la province de Québec et président du Barreau du Canada. Mabel Clermont meurt asphyxiée en 1916, lors de l'émeute au parlement d'Ottawa. À Saint-Joseph-de-Beauce, le 24 octobre 1936, Géraldine Morin épouse Jean-Marie Lachance, fils de Marie et d'Aristide Provost. Il est représentant de commerce et artiste lyrique de Québec, établi par la suite à Montréal.
Michel Morin "à Balté" (pour Barthélémy Morin, son grand-père) est né le 16 mai 1951. Il est le fils de Gaston Morin, menuisier puis travailleur à la maintenance à la Dionne Spinning Mills de Saint-Georges-Ouest, et d'Yvonne Drouin. Michel Morin fait ses études primaires à l'école Dionne et secondaires à l'école Notre-Dame-de-la-Trinité de Saint-Georges-Ouest. Pour payer ses études, il commence à travailler à l'âge de seize ans dans des restaurants de Saint-Georges. En 1977, il est employé dans un laboratoire d'analyse des eaux du gouvernement du Québec. Il s'associe ensuite à Yves Gilbert pour ouvrir à Saint-Georges-Ouest un restaurant Pizza-Patio, une franchise du Nouveau-Brunswick. Déçu des services rendus par cette compagnie, il réunit six autres propriétaires de Pizza-Patio qui fondent, en 1981, la chaîne Pizza-Pro. En 1984, cette dernière compte dix-neuf restaurants au Québec, emploie 225 personnes et a un chiffre d'affaires de 2 800 000 $. Un cancer oblige Michel Morin à délaisser l'expansion de Pizza-Pro et à vendre son restaurant. Il retourne aux études au Séminaire de Saint-Georges, où il s'occupe du journal étudiant La Nouvelle intégrale. Michel Morin s'est toujours impliqué dans le domaine des loisirs. Via l'équipe de balle-molle commanditée par son restaurant, il aide les adolescents en difficulté. Il s'occupe du comité presse-publicité du tournoi provincial des Jarrets noirs, midget AAA. Il fait partie du Comité des loisirs de Ville Saint-Georges-Ouest. En 1981, sa ville lui décerne le titre de "Personnalité culturelle de l'année" et, en 1982, de "Bénévole de l'année". Michel Morin, ardent nationaliste, milite pour l'indépendance du Québec. Il oeuvre au sein de la Corporation des fêtes du 24 juin, région de Québec (03). Il est responsable de la zone Chaudière, en plus de travailler au niveau local. Il y acquiert une solide expérience dans la production de spectacles. Michel Morin participe à l'organisation du Festival international des produits de l'érable en 1984, siège au conseil d'administration de la Société du patrimoine des Beaucerons, préside le Conseil de développement de la Chaudière en 1986-1987. Il devient membre associé des Frères de la Charité. Il meurt le 10 mai 1987.
Guy Mercier est né le 3 août 1935 à Sainte-Marie, fils d'Edgar Mercier et de Marie-Stella Couture. Il étudie au collège de Sainte-Marie. Il épouse Madeleine Rodrigue de Saint-Victor. Le couple n'a pas d'enfant. Guy Mercier travaille au Salon funéraire Mercier de Sainte-Marie, propriété de son père. Il est ensuite employé dans un restaurant puis il travaille à la Pâtisserie Vachon. Vers 1965, il entreprend une nouvelle carrière, celle de signaleur au ministère des Transports. Pendant la même période, il fait de la photographie professionnelle pendant six ans. Son grand-père Honoré Mercier, cultivateur, fonde le salon funéraire Mercier. Il loge la Banque nationale dans sa demeure, de la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1903-1904. Il est conseiller de la municipalité du village de Sainte-Marie vers 1913. Il s'occupe de l'entretien de la voie publique vers 1923. Guy Mercier est décédé le 29 juin 2010.
Hermann Mathieu est né à Saint-Éphrem en le 27 juillet 1936, fils de Napoléon Mathieu, cultivateur, et de Joséphine Poulin. Son père s'implique dans le mouvement coopératif beauceron. Il est un des fondateurs du Syndicat coopératif de l'Alliance de Saint-Éphrem en 1946 et un des présidents qui l'ont dirigé. Il occupe le poste de président de la Caisse populaire de Saint-Éphrem de 1958 à 1961. Il est le principal instigateur et le premier gérant de la Caisse d'établissement rurale de la Chaudière, née en 1959, et devenue la Caisse d'établissement de la Chaudière. Hermann Mathieu doit quitter l'école de rang qu'il fréquente de 1942 à 1948, à l'âge de douze ans, pour gagner sa vie. Il fait plusieurs métiers (aide-fermier, bûcheron, commis et chauffeur de camion jusqu'en 1961). À ce moment, il reprend ses études classiques au Séminaire du Sacré-Coeur à Saint-Victor et au séminaire Saint-Augustin de Cap-Rouge de 1961 à 1968. Bachelier ès arts de l'Université Laval, il complète à la même institution une licence en droit et un diplôme en droit notarial. Il est assermenté notaire en 1972. Membre de la Chambre des notaires du Québec. Il a pratiqué à Saint-Éphrem. Il est nommé coroner du district judiciaire de Beauce de 1973 à 1979. Il épouse à Saint-Éphrem de Beauce, le 24 juin 1972, Hélène Faucher, fille d'Onil Faucher, cultivateur, et d'Yvonne Faucher. Hermann Mathieu est élu député libéral de Beauce-Sud à l'Assemblée nationale lors d'une élection partielle le 14 novembre 1979. Il se préoccupe d'agriculture. Réélu en 1981, Président de la Commission de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du 15 mars au 20 juin 1984. Il ne se représente pas en 1985 pour des raisons de santé. Il est président du Comité du centenaire de l'église et du presbytère de Saint-Éphrem en 1981-1982. Il est l'auteur du livre Notes historiques sur la Paroisse de Saint-Éphrem de Beauce et le canton de Tring, paru en 1981. Président de l'Association des Mathieu d'Amérique. Il est décédé en 1998. Il retourne à la pratique du notariat à Saint-Éphrem. Nommé régisseur à la Régie des assurances agricoles du Québec le 21 octobre 1987, puis membre de la Commission municipale du Québec du 19 juin 1992 jusqu'à son décès. Décédé à Saint-Georges de Beauce, le 28 mai 1998, à l'âge de 61 ans et 10 mois. Inhumé au cimetière de Saint-Éphrem de Beauce le 1er juin 1998.
Source: Site Internet de l'Assemblée nationale
http://www.assnat.qc.ca/fra/Membres/notices/m-n/MATHH.htm
L'année 1895 marque la construction d'un magasin par Réal Cloutier à Saint-Odilon-de-Cranbourne. Le commerce est tenu par Philias Fortin jusqu'en 1906. Adélard Cloutier en fait l'acquisition cette année-là. En 1914, Joseph-Adélard Cloutier agrandit son commerce. Dans les années 1920-1921, il s'associe avec Appolinaire Turcotte pour le commerce des animaux. En 1921, il achète son premier camion. En 1927, Adélard Cloutier acquiert le magasin général de Linière Poulin situé face à l'église et il est détenteur d'un permis de vente d'alcool. L'alcool n'est alors vendu qu'en cas de maladie et sur prescription du curé. En 1928, il établit son commerce en face de l'église. En 1945, Adélard Cloutier vend son commerce à ses fils Réal et Rodolphe. Ceux-ci font construire une meunerie en 1954, qu'ils dirigent jusqu'en 1976. En 1978, Simon Cloutier achète la part de Réal Cloutier pour former avec Rodolphe Cloutier la corporation R. & S. Cloutier. Le magasin est aujourd'hui une épicerie, propriété de Michel Mathieu, et une quincaillerie, propriété de la famille Poulin-Lussier.
La ligue catholique féminine de Saint-Joseph existe durant les années 1940. Fondée par des épouses de professionnels et de marchands, elle se réunit une fois par semaine pour venir en aide aux démunis. De 1943 à 1949, elle offre un service de bibliothèque à la population. Le curé Joseph Houde est l'aumônier de ce mouvement d'action catholique.