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Notice d'autorité
Chassé, Jacques
2020-P011 · Personne · 1929-2017

Jacques Chassé est né le 19 novembre 1929 à Sainte-Marie de Beauce, fils d'Arthur Chassé et d'Adélia Roy de Sainte-Marguerite. Son père, meunier, possédait le moulin Chassé jusqu'en 1947, près de la rivière du même nom à Sainte-Marie. Jacques Chassé étudie au collège de Sainte-Marie. Il devient agent de gare dans la même localité. Il est secrétaire-trésorier du Club de golf de Sainte-Marie. Jacques Chassé a été échevin à Sainte-Marie de 1966 à 1968. Il a épousé Micheline Hébert de Vallée-Jonction. Le couple a quatre enfants. Jacques Chassé décède le 11 juin 2017.

Carrier, Daniel
2020-P010 · Personne · 1947-2018

Daniel Carrier est né le 9 novembre 1947 à Sainte-Justine-de-Dorchester, fils de Darie Carrier et de Cécile Tanguay, agriculteurs. En 1959, la famille s'installe à Saint-Georges-Ouest. Darie Carrier devient dynamiteur pour Hydro-Québec aux chantiers de la Manicouagan. Daniel Carrier complète ses études collégiales au Séminaire de Saint-Georges. Il s'adonne au théâtre amateur avec la troupe la Petite Chaudière. Il fréquente la faculté des lettres de l'Université Laval puis obtient un baccalauréat en histoire de l'art. Il enseigne à l'Externat Saint-Jean-Eudes de Québec pendant des années. De 1976 à 1979, il siège au conseil d'administration du Comité des citoyens du Vieux-Québec. Il participe à la rédaction de mémoires sur les problèmes du quartier et anime des réunions d'information sur le plan de zonage. En 1978, il étudie l'anthropologie mexicaine et l'espagnol lors d'un stage au Mexique, de même que l'urbanisme démocratique en France. En 1979, il restaure des maisons et des appartements anciens dans le Vieux-Québec et à Berthier. Daniel Carrier oeuvre à la Société du patrimoine des Beaucerons depuis de 1980 à 2018. D'abord directeur de l'inventaire architectural de la Beauce, il devient secrétaire du conseil d'administration en 1981-1982. En 1982, il conçoit l'exposition "Évolution de la maison en Beauce" et la présente dans cinq municipalités de la vallée de la Chaudière. En 1983, il prépare les États généraux de la culture en Beauce, en collaboration avec le Conseil de la culture de la région de Québec. Il rédige l'encadré "La Beauce 1960-1980" du volume d'histoire Le Québec : héritages et projets, destiné aux élèves du secondaire. En 1984, Daniel Carrier signe le chapitre "Le contexte général de la Beauce" du document Le réseau des musées de la Beauce. Étude de faisabilité et de planification. Il est l'auteur des textes La maison beauceronne paru dans Continuité au printemps 1987 et L'aventure beauceronne: territoire, peuplement et économie dans Cap-aux-Diamants de l'automne 1987. En 1984, Daniel Carrier devient directeur général de la Société du patrimoine des Beaucerons. De 1988 à 1990, il fait partie du Comité de rédaction du livre La Beauce et les Beaucerons Portraits d'une région 1737-1987, première monographie régionale d'histoire de la Beauce. En 1991, il est co-auteur de Imprévisible Chaudière recueil de photographies des principales débâcles et inondations de la rivière Chaudière. En 1994, il obtient l'agrément du centre d'archives régional de la Société du patrimoine de Beaucerons par les Archives nationales du Québec: aménagement physique des locaux, déménagement au 4e étage de la Maison de la culture à Saint-Joseph-de-Beauce. Il fait la structuration du cadre de classement, acquisition d'une collection de 600 000 documents photographiques, d'archives écrites, de monographies et documents de généalogie. Daniel Carrier est décédé le 24 décembre 2018.

Cliche, Léonce
2020-P013 · Personne · 1894-1969

Léonce Cliche (1894 - 1969), avocat, juge, Saint-Joseph-de-Beauce. Léonce Cliche naît à Saint-Joseph-de-Beauce le 21 février 1894, fils de Louis-Georges (Wilfrid) Cliche et d'Ernestine Cloutier. Il reçoit sa formation au collège de Lévis et étudie le droit à l'Université Laval. Il est admis au Barreau au juillet 1917 et exerce sa profession à Saint-Joseph. Il épouse Béatrice Gosselin le 6 avril 1920. Le couple a six enfants : Robert, François, Rachelle, Monique, Charles, Michel. En 1942, il épousa en secondes noces Adrienne Gosselin. Le couple n'a pas d'enfant. Léonce Cliche est maire de Saint-Joseph de 1921 à 1932. Il occupe le poste de substitut du procureur général au district de Beauce de 1928 à 1935. Il est nommé conseiller du roi en 1929. En 1935, il se présente comme candidat aux élections provinciales dans le comté de Beauce. Il est battu par son cousin Vital Cliche, de l'Action libérale nationale. Aux élections provinciales de 1939, il se présente sous la bannière libérale dans le comté de Dorchester mais il est à nouveau défait. Léonce Cliche publie des articles sur la politique et les problèmes ouvriers dans La Vallée de la Chaudière de Saint-Joseph-de-Beauce. Il signe des pseudonymes. En 1942, il est nommé juge à la Cour de magistrat, devenue la Cour provinciale. Il y rend la justice pendant vingt-deux ans avant de prendre sa retraite. Il meurt à Saint-Joseph-de-Beauce le 27 avril 1969.

Cliche, Robert
2020-P014 · Personne · 1921-1978

Robert Cliche (1921 - 1978) avocat, homme politique, juge, Saint-Joseph-de-Beauce. Robert Cliche est né à Saint-Joseph-de-Beauce le 12 avril 1921. Il est le fils du juge Léonce Cliche et de Béatrice Gosselin. Il fait ses études primaires au collège des Frères maristes de Saint-Joseph. De 1931 à 1938, il complète ses études classiques jusqu'en rhétorique au Petit Séminaire de Québec. En 1938-1939, il étudie à Saint-Dunstan, Ile-du-Prince-Édouard. De 1939 à 1941, il complète au Collège de Lévis un baccalauréat ès arts. De 1941 à 1944, il étudie en droit à l'Université Laval, obtient sa licence et est admis au Barreau en juillet 1944. Il épouse l'écrivain Madeleine Ferron en 1945. De cette union naissent trois enfants: Marie-Josée, Nicolas et David. Robert Cliche pratique le droit général à Saint-Joseph. Il se spécialise en droit civil (responsabilité), de même qu'en droit municipal et scolaire. En 1961, il est nommé conseiller de la reine. De 1962 à 1965, il est chargé de cours à la faculté de droit de l'Université Laval. L'engagement politique de Robert Cliche atteint des sommets. En 1963, il est élu président associé canadien du Nouveau parti démocratique. En mars 1964, il est nommé chef de l'aile québécoise du NPD. Il occupe ces deux derniers postes jusqu'à sa démission en 1968, après sa défaite électorale dans le comté de Duvernay contre Eric Kierans. Il retourne à la pratique privée du droit. Le 26 juillet 1972, Robert Cliche est nommé juge en chef adjoint de la Cour provinciale de Québec. Le même année, il publie en collaboration avec Madeleine Ferron Quand le peuple fait la loi: la loi populaire à Saint-Joseph de Beauce. En 1974, Madeleine Ferron publie Les Beaucerons ces insoumis. Petite histoire de la Beauce 1735-1867, volume auquel il collabore. En 1974, il devient président de la Commission d'enquête sur l'exercice de la liberté syndicale dans l'industrie de la construction. En 1975, Robert Cliche est président de l'Association canadienne pour la santé mentale, section Québec. Il est aussi récipiendaire de l'Ordre du Mérite de la Chaudière avec Madeleine Ferron. En 1976, il est un des membres fondateurs de la Société du patrimoine des Beaucerons et administrateur de la troupe du Théâtre du Nouveau-Monde. En 1978, il est le porte-parole de l'Année du français au Québec. Il meurt le 5 septembre 1978. La Fondation pour la conservation du patrimoine des Beaucerons, dont il est un des créateurs, porte son nom (Fondation Robert-Cliche). Son nom a aussi été attribué à l'Autoroute de la Beauce (73).

2020-C005 · Collectivité · 1967-1987

Conseil de développement de la Chaudière (1967 - 1987) Beauceville. Le Conseil de développement de la Chaudière, organisme à but non lucratif, voit le jour en décembre 1967, de la scission du Conseil de développement Beauce-Amiante. Issu des principaux agents de développement de la Beauce, groupes et individus, il vise l'animation et la concertation du milieu régional. Son siège social est situé à Beauceville. Sa vision globale en fait pendant un temps le seul organisme à se préoccuper de l'ensemble du territoire. Reconnu par le Conseil régional de développement du Québec (C.R.D.Q.) comme l'une de ses composantes sous-régionales, le C.D.C. devient à partir de 1971 l'un des principaux interlocuteurs du gouvernement en Beauce. Il émet des avis, fournit son soutien aux initiatives du milieu et s'implique dans tous les projets socio-économiques touchant la Beauce. Le Conseil de développement de la Chaudière oeuvre aux dossiers de l'autoroute de la Beauce et de l'assainissement de la rivière Chaudière. Il se préoccupe d'acériculture et voit à la création du Parc de l'Érable de Beauceville. Il met aussi l'accent sur le tourisme et, pour ce faire, crée et promeut un sigle de la Beauce, publie des brochures touristiques et s'implique dans le Centre Multiair de Frampton. Le Père Antonio Poulin, jésuite et curé de Notre-Dame-des-Pins, en est le président de 1972 à 1980. La création d'organismes assimilables à des commissariats industriels sous-régionaux, l'apparition des municipalités régionales de comté et de l'Association touristique du Pays-de-l'Érable modifient le réseau des organismes de développement beaucerons. Face à ces associations qui accaparent une grande part de son mandat, le Conseil de développement de la Chaudière décide sa dissolution en 1987.

Cliche, Vital
2020-P015 · Personne · 1890-1976

Vital Cliche (1890 – 1976) télégraphiste, agent d'assurances, maire de Vallée-Jonction en 1931-1932, député de Beauce de L'Action libérale nationale à l'Assemblée législative en 1935-1936, Vallée-Jonction. Vital Cliche naît à Saint-Joseph en 1890, fils de Thomas Cliche. Il épouse Anne-Marie Cloutier en 1912. Le couple a cinq enfants. D'abord télégraphiste, il devient agent d'assurances pour la compagnie Great West, où il oeuvra pendant soixante ans. Il exploite aussi des produits de l'érable. Commissaire d'école à Vallée-Jonction en 1919, il est maire de cette localité en 1931-1932. Grâce aux initiatives de Vital Cliche, appuyé financièrement par Édouard Lacroix, l'entreprise The Valley Shoe Co. Inc., qui deviendra Souliers la Vallée Inc., ouvre ses portes en 1932. En novembre 1935, Vital Cliche est élu député de Beauce à l'Assemblée législative sous la bannière de L'Action libérale nationale, l'emportant sur son cousin, le libéral Léonce Cliche. Aux élections du 17 août 1936, il se présente comme libérale indépendant et est défait par le candidat de l'Union nationale, le docteur Raoul Poulin. En mars 1937, à la suite de la démission du député Poulin, Vital Cliche se représente comme candidat de L'Action libérale nationale. Il est battu par le candidat unioniste Joseph-Émile Perron. Vital Cliche meurt en février 1976. Son fils Lucien Cliche sera député libéral de Beauce à l'Assemblée nationale de 1960 à 1970. Après les élections de 1960, il est choisi par le premier ministre Jean Lesage comme orateur de l'Assemblée, ce qui correspond aujourd'hui au poste de président. Le 20 décembre 1961, Lucien Cliche devient ministre des Affaires municipales. Après les élections de 1962, il est nommé ministre des Terres et Forêts. Il occupe ce poste jusqu'en 1966. Il est décédé en 1976.

Corporation culturelle de Frampton
2020-C006 · Collectivité · 1984

Corporation culturelle de Frampton (1984 - ) La Corporation culturelle de Frampton est constituée en 1984. Après des années d'interventions, elle obtient la restauration de l'église anglicane Christ Church of Springbrook de Frampton en 1986. La Corporation assume l'animation du site durant l'été. Depuis quelques années, elle y présente une "garden-party" au mois de juin. Elle organise aussi des visites guidées du circuit missionnaire anglican en Beauce-Dorchester et dans la région de Sherbrooke. La Corporation culturelle de Frampton présente des expositions de photographies et de peintures. Elle a accueilli l'exposition "Évolution de la maison en Beauce" de la Société du patrimoine des Beaucerons. Elle a publié Le moulin à vapeur de Frampton: de l'eau et du feu... en 1986.

Crête, Réjean
2020-P016 · Personne · 1946 -

Réjean Crête (1946 - ), dessinateur et ajusteur industriel, contremaître, Saint-Benoît-Labre. Réjean Crête est né le 30 juillet 1946 à Sainte-Marie de Beauce. Il est le fils d'Albert Crête, entrepreneur en voirie, et de Germaine Grenier. Réjean Crête complète son secondaire au collège de Sainte-Marie et étudie le dessin industriel et l'ajustage au cégep Lévis-Lauzon. Il travaille pour l'entreprise de son père jusque vers l'âge de vingt-trois ans puis chez Nafral, fabricant de motoneiges de Saint-Georges. Pendant un an, il est ouvrier de voirie au ministère des Transports du Québec. Il s'engage pendant cinq ans chez Jos. Côté de Saint-Éphrem, compagnie qui devient Comact. Il travaille ensuite chez BCGL (United Nail) de Saint-Alfred, fabricant de clous pour chevrons. Il fonde l'agence de sécurité RRC Inc. qui l'occupe pendant cinq ans. Il retourne au ministère des Transports en 1982 ; puis il est dessinateur, ajusteur industriel et contremaître à Vallée-Jonction. Réjean Crête a oeuvré dans le club Aramis. Il a épousé Rolande Roy, aide-conseiller au centre d'emploi du Canada à Saint-Georges. Il habite Saint-Benoît-Labre.

Doyon, Herman
2020-P018 · Personne · 1949 -

Herman Doyon est né le 24 novembre 1949 à Saints-Anges. Dès son jeune âge, ses parents Hermel Doyon, peintre en bâtiment puis gardien à la prison de Saint-Joseph, et Claire Vachon s'établissent à Saint-Joseph. Herman Doyon y étudie à l'école Lambert et à la polyvalente Veilleux. Il fréquente le Séminaire de Saint-Georges. Par la suite, il complète un baccalauréat en géographie et des études de pédagogie à l'Université Laval. Il travaille deux ans au ministère de l'Agriculture puis devient professeur suppléant à la polyvalente Veilleux de Saint-Joseph. Il y enseigne la géographie et diverses matières. Herman Doyon a été un membre actif de la Société du patrimoine des Beaucerons à ses débuts. Il a épousé Charline Poulin. Le couple a trois enfants.

Doyon, Jean-Thomas
2020-P019 · Personne · [ca 1900] – 1984

Jean-Thomas Doyon est né à Saint-Joseph-de-Beauce vers 1900, fils de Johnny Doyon et d'Aurélie Cliche, mariés le 20 octobre 1897. Jean-Thomas Doyon reprend la ferme de ses parents. Il épouse Antoinette Cloutier le 22 mai 1926. Elle meurt en 1930. Leur fille unique Charlotte décède en 1955. Il se remarie avec Laurence Lessard de Saint-Joseph le 6 novembre 1935. De ce mariage naissent quatre enfants. Jean-Thomas Doyon est maire de Saint-Joseph-des-Érables de 1965 à 1967. Il s'occupe de politique fédérale, provinciale et municipale. Il fait valoir ses idées dans les journaux. Il s'intéresse à la généalogie. Il meurt en 1984. Son fils Jean-Léon Doyon s'établit sur la ferme paternelle. Il épouse Denise Cliche le 23 juin 1973. Il meurt le 10 février 1984 à l'âge de 81 ans et 4 mois.