Paul-André Busque est né le 24 mai 1945 à Saint-Georges-de-Beauce. Son père Raoul Busque, journalier et sa mère Marie-Anne Thibaudeau sont originaires de Saint-Benoît-Labre. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Georges. Il étudie en pédagogie et en animation à l'Université Laval. De 1967 à 1984, Paul-André Busque enseigne à la Commission scolaire régionale de la Chaudière. Il est professeur d'histoire, de géographie et d'éducation économique. Il y devient chef de groupe en sciences humaines. De 1984 à 1986, il est adjoint législatif à Ottawa. En septembre 1986, il est nommé commissaire à l'Immigration et au statut de réfugié à Montréal. Paul-André Busque s'est toujours beaucoup impliqué dans la vie communautaire. Dans le domaine de l'information, il est responsable de deux émissions de "Soirée canadienne" réalisées en Beauce par Télé-7 (Sherbrooke) en 1972 et 1982. En 1975-1976, il est annonceur à CKRB de Saint-Georges et journaliste à Beauce-Nouvelle, à temps partiel. De 1975 à 1977, il conçoit et co-anime la série d'émissions "Mon pays, c'est la Beauce" diffusée à Télé-Capitale. Cette série gagne le premier prix de sa catégorie au festival Can-Pro. En 1976-1977, il est membre du comité régional de Radio-Québec. Dans le domaine des loisirs, il est président de la Ligue des loisirs de Saint-Georges, de l'Oeuvre des loisirs et des Courses de Beauce (à pied et à bicyclette) de 1962 à 1964. En 1969, il est co-fondateur du Grand prix cycliste de la Chaudière. La même année, il est directeur fondateur de la chorale les Rossignols et président fondateur du corps de tambours et clairons de Saint-Georges. De 1969 à 1977, il organise des stages pour étudiants dans l'Ouest canadien, à Paris, Londres et Madrid. En 1970, il préside le comité de promotion d'un parc national en Beauce. Paul-André Busque s'intéresse aussi au développement économique. Il préside le Conseil de développement de la Chaudière en 1969 et en 1981-1982. De 1970 à 1985, il est président de l'Expo régionale e Beauce à Saint-Georges. En 1979, il se rend à Trinidad et Tobago comme consultant économique pour l'ACDI, l'Association canadienne de développement international. Il oeuvre au sein de la Société Saint-Jean-Baptiste de Beauce de 1967 à 1977, occupant plusieurs postes de responsable. Il préside l'Association progressiste conservatrice de Beauce de 1970 à 1980. Il se porte candidat de ce parti aux élections fédérales de 1972, 1974 et 1979. Depuis 1985, il s'implique dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer.
Patrick Doyon est né à Saint-François (Beauceville) en 1914, fils de Joseph Doyon et de Florida-Léda Thibodeau. Membre fondateur de la Jeunesse ouvrière catholique de Beauceville, il en est le premier secrétaire. Membre de la caisse populaire depuis 1934, il siège à au moins un conseil. Il suit des cours sur la coopération au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Il est un des membres fondateurs du magasin coopératif de Beauceville et le premier secrétaire-trésorier. Au début des années 1940, il étudie l'horlogerie. En 1945, il ouvre une bijouterie à Beauceville. Le 22 juillet 1947, il épouse à Beauceville Anne-Marie Poulin, enseignante (fille de Joseph et de Délima Veilleux). Ils ont trois filles. Diplômé en gemmologie en 1959, il est reconnu maître-horloger-bijoutier. Il est membre fondateur de la Corporation des maîtres-horlogers-bijoutiers du Québec, président de la section Beauce et membre de l'exécutif provincial de la corporation pendant plusieurs années. Il conserve sa bijouterie jusqu'en 1984. Durant les années 1950, il est secrétaire-trésorier de la commission scolaire de Beauceville puis commissaire. Il participe à la fondation de l'Association pour la protection de l'environnement du lac Fortin. Il s'intéresse à l'histoire locale, il prend part à la fondation de la Corporation culturelle Rigaud-Vaudreuil de Beauceville en 1977. Il en devient le premier président. Son épouse Anne-Marie Poulin est décédé le 28 janvier 2006 à l'âge de 89 ans et 5 mois. Patrick Doyon est décédé le 19 mars 2015.
Laure-Yvette Grenier est née le 9 février 1931 à Frampton. Elle est la fille d'Arsène Grenier, cultivateur à Frampton puis ouvrier à Saint-Joseph à compter de 1944, et de Marie-Anna Giguère. Elle étudie au couvent de Frampton. Elle y commence un cours commercial bilingue qu'elle termine à Coaticook, au couvent des Soeurs de la Présentation de Marie, après l'incendie du couvent de Frampton. Elle travaille comme secrétaire chez J.-L. Vachon, compagnie de portes et fenêtres de Saint-Joseph, de 1948 à 1952. De 1952 à 1958, elle est à l'emploi de la Shawinigan Water and Power à Victoriaville. Laure-Yvette Grenier épouse Marcel Gendreau, travailleur social originaire d'Asbestos, en 1958. Le couple habite Sherbrooke et Lac-Mégantic avant de s'établir à Saint-Joseph en 1961. Laure-Yvette Gendreau aide son mari dans son action sociale. Ce dernier a été membre fondateur du Foyer Mgr Roy pour personnes âgées et président à deux reprises du Club Richelieu de Saint-Joseph. Marcel Gendreau préside la Coopérative de consommateurs de Beauce-Centre depuis sa restructuration en 1982. Il est membre de l'Office municipal d'habitation. Laure-Yvette Grenier-Gendreau retourne sur le marché du travail de 1983 à 1985. Elle oeuvre comme bénévole à la Société du patrimoine des Beaucerons. Elle meurt le 9 janvier 2004.