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Rancourt, Alias
2020-P086 · Person · 1896 – 1977

Alias Rancourt est né à Saint-Odilon-de-Cranbourne en 1896. Il est le fils de Richard Rancourt et Cordule Parent (mariés à Saint-Odilon-de-Cranbourne le 11 août 1885). Il épouse en premières noces Marie-Ange Nadeau de Saint-Odilon-de-Cranbourne (fille d’Onézime Nadeau et Georgiana Bisson). Alias et Marie-Ange ont 3 enfants. Sa femme meurt le 21 juin 1945 à l’âge de 44 ans. Il s’unit en secondes noces à Clarida Faucher, native de Sainte-Marie et résidente de Saints-Anges.

Alias Rancourt achète l’hôtel de Gustave Drouin à Saint-Odilon-de-Cranbourne en 1925. Il exploite cet établissement jusqu’en 1953. Le bâtiment abrite aussi le bureau de poste de 1931 à 1965, un petit restaurant (dépanneur) et la Caisse populaire. En plus d’être hôtelier, Alias Rancourt est chauffeur de taxi et propriétaire de terres boisées. Alias Rancourt meurt le 5 août 1977 à l’âge de 81 ans et 7 mois.
Source :
Alexina Cloutier-Turcotte, Germaine Fecteau-Cloutier, Edith Lessard et al., Cent ans d’histoire et plus… à Saint-Odilon de Cranbourne. Saint-Odilon-de-Cranbourne, Comité de l’album, 1983, 598 p. ill., p. 418-419.

2020-C023 · Corporate body · 19 ? -

En 2007 l’organisme porte le nom de Société généalogique du K.R.T. (Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata).

Journal Agri Média
2020-C025 · Corporate body · 1981 – 1982

Le petit journal agricole Agri Média est brièvement publié par le journal Beauce Média, de 1981 à 1982 dans la région de Bellechasse, en tant qu’hebdomadaire s’adressant aux agriculteurs.

2020-C026 · Corporate body · 1932 – 1988

Une première édition de La Vallée de la Chaudière est publiée brièvement à Sainte-Marie du 26 février 1891 jusqu’en 1893. À l’initiative de M. Gérard Poulin, La Vallée de la Chaudière reprend vie à Saint-Joseph-de-Beauce le 24 mars 1932. Il est assisté dans sa tâche par sa famille, dont son père Wilfrid Poulin de M. Thomas Poulin et par Suzanne Vachon (Marilis) qui anime la page littéraire, Louis-Philippe Létourneau (Le Grand Meaune) et Fernand Morin (Marius) qui écrivent des chroniques et des portraits.

Le journal est lancé avec un maigre budget en pleine crise économique. Le journal devient un hebdomadaire régional à tendance libérale et sa notoriété se confirme au fil des ans. Son fils André Poulin prend la relève à la direction du journal. En novembre 1987, La Vallée de la Chaudière est acheté par le groupe Quebecor inc., puis le journal fusionne avec l’hebdomadaire Beauce Média de Sainte-Marie en août 1988.
Source : La Vallée de la Chaudière, Cahier historique Souvenir 1932-1982 [50e anniversaire du journal], juillet 1982, p. 2.

Pagé, Roland
2020-P085 · Person · 1925 - ?

Roland Pagé est né à Saint-Éphrem le 14 juin 1925. Il est le fils de Joseph-Marie Pagé, électricien, né le 20 juin 1890 et d’Obéline Gilbert, couturière, née en 1900 (mariés le 21 avril 1921). Il est l’aîné d’une famille de 6 enfants (1 sœur, Anne-Marie et 4 frères, Valérien, Paul-André, Roger et Éloi. À La Guadeloupe, le 7 mai 1949, il épouse Juliette Chouinard, de Saint-Samuel, née le 3 février 1922. Le couple a 4 enfants (Cécile, Thérèse, Mario et Denise). Tout au long de sa carrière, et parallèlement à son travail de photographe, il est aussi maître-horloger bijoutier.

Roland Pagé pratique la photo de façon amateur de 1951 à 1955 et de façon professionnelle de 1955 à 1991 au 39, boul. Sainte-Famille à Saint-Éphrem. Autodidacte, il suit néanmoins un séminaire de la corporation des photographes et étudie pendant une semaine chez Canadian Kodak, à Toronto. Tout au long de sa carrière, et parallèlement à son travail de photographe, il est aussi maître-horloger bijoutier. Les procédés qu’il utilise sont le tirage noir et blanc, la photo couleur et la retouche sur papier.
Appareils et formats utilisés :
Crown Graphic 4" x 5"
Mamiya 120 2¼" x 3½"
Spead Graphic
Agrandisseur Besseler 5 x 7

Roy, Joseph-Thomas
2020-P089 · Person · 1885 – 1967

Joseph-Thomas Roy est né à St-Samuel-de-Gayhurst, en Beauce, le 13 septembre 1885. Fils d’Edmond Roy et Delima Fortier.
Joseph-Thomas Roy a épousé Marie Alice Augustine Bernier. Il est décédé le 2 septembre 1967 en Beauce. Contremaître de chantiers forestiers et de construction

2020-F010 · Family · 1920 - 2012

Les racines de la famille Doyon sont de Saint-Joseph-de-Beauce, du major Jean-Baptiste Doyon, premier Doyon et premier militaire de la Beauce arrivé en 1742 à Saint-Joseph-de-Beauce.

Robert Doyon est né à Sainte-Marie le 16 mai 1920. Il est le fils de Joseph-Nérée Doyon, dit "J.N." (natif de Saint-Frédéric, sellier, voyageur de commerce et courtier d’assurance) et Marie-Sylvie Ferland, connue sous le nom d’Anna-Marie Ferland, mariés le 6 octobre 1902. Robert est le 10e enfant d’une famille de 11 (6 garçons, 5 filles). Il fait ses études au Collège de Sainte-Marie. À cet endroit, le 14 mai 1949, il épouse Madeleine Savoie (l’aînée d’une famille de 10 enfants, née le 13 décembre 1924 à Sainte-Marie), fille de Louis-Philippe Savoie (1893-1966) cultivateur et de Rose-Anna Fortier travailleuse au magasin Deschênes à Sainte-Marie, mariés le 18 septembre 1923 à Sainte-Hénédine. Robert et Madeleine ont 4 enfants nés dans 4 provinces différentes : Lorraine née à Victoria, Colombie-Britannique, Jocelyne née en 1953 à Edmonton, Alberta, Jean né à Montréal, Québec et Suzanne née à Frédéricton, Nouveau-Brunswick.

Robert Doyon entre dans l’armée en 1936, à 16 ans, alors qu’il déclare en avoir 18, dans la milice non permanente active dans le régiment Dorchester et Beauce qui deviendra le Régiment de la Chaudière. Avant la guerre, il suit un cours d’aptitudes militaires de 9 semaines à la Citadelle de Québec. Il se qualifie pour le grade de sergent. Le 26 août 1939, il est mobilisé. Le 2 septembre 1939 il s’enrôle pour le Service canadien des forces actives (CASF).

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est en service à la Citadelle de Québec, au Camp Valcartier et à Arvida au Lac-Saint-Jean pour la sécurité des alumineries et des installations hydro-électriques. Il suit un cours au camp militaire de Connaught en Ontario et avec le Régiment de la Chaudière à Sussex au Nouveau-Brunswick. Il part pour l’Angleterre en juillet 1941 où il suit un entraînement à l’immense camp d’Aldershot et à plusieurs autres endroits au Royaume-Uni. En 1942, un nouveau peloton antichar est formé dans chaque bataillon d’infanterie de l’armée canadienne. Le sergent Robert Doyon est désigné pour administrer et entraîner le peloton pour le régiment de la Chaudière. Il suit un cours avec l’artillerie pour apprendre le maniement, la tactique et la stratégie afin de l’enseigner à ses fantassins. Il participe à plusieurs exercices en vue du débarquement, il étudie à des Collèges d’infanterie et d’artillerie pour la tactique et la stratégie, le maniement des canons antichars de 2 livres et de 6 livres.

Le 6 juin 1944, il participe au débarquement de Normandie à " Juno Beach " à Bernières-sur-Mer. Il est blessé à la jambe gauche à Boulogne-sur-Mer, mais n’est pas retiré du front. Il participe à la guerre en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne avec le Régiment de la Chaudière jusqu’à la fin des hostilités. Il œuvre dans le régiment de la Chaudière jusqu’en 1946. Après la guerre, il est transféré au 1er Bataillon du Royal 22e Régiment avec le grade de sergent à la Citadelle de Québec.

Ses campagnes lui méritent plusieurs décorations dont la Croix de guerre avec Palme décernée la République française. Il est aussi cité à l’ordre de l’armée. Il poursuit sa carrière militaire dans plusieurs provinces, dont notamment pour le NORAD et l’OTAN à fort Churchill au Manitoba, en Allemagne et en Belgique. Après la guerre, il suit un cours au Ryerson Institute de Toronto pour être un commis à l’administration. Il suit aussi des cours de commis de magasin, préposé à la vérification et à la tenue de livres de comptes militaires. Il est promu sergent-chef en 1952, puis adjudant maître sergent-major en 1961.

Robert Doyon prend sa retraite des Forces armées canadiennes en 1968. Il écrit une généalogie de son père Joseph-Nérée Doyon qu’il publie en 1985 et une édition révisée en 1994.

Robert Doyon a reçu 11 Médailles et Décorations :
Étoile de 1939-1945
Étoile de France-Allemagne
Médaille de la Défense
Médaille canadienne du volontaire avec agrafe,
Médaille de guerre 1939-45
Médaille des Nations-Unies Chypre
Médaille canadienne pour compétence
Médaille des Forces canadiennes avec agrafe
Croix de guerre française avec Palme
Médaille du Jubilé Normandie 1944-1994
Médaille du Service Spécial OTAN-NATO

Madeleine Savoie-Doyon :
Très jeune, elle travaille aux champs. Elle est déterminée à ne pas travailler à la ferme ou comme secrétaire pour un patron. Son désir de sortir de la région et son intérêt pour l’écriture la font correspondre avec des soldats durant la Seconde Guerre mondiale. Elle rencontre ainsi son futur mari.

Après avoir soutenu son époux dans sa recherche personnelle de la généalogie des Doyon débutée en 1974, elle entreprend, en 1980, les démarches nécessaires pour constituer l’inventaire de la généalogie des familles Savoie du côté de son père puis Fortier pour sa mère Rose-Anna née en 1898 et vivant dans la région de Longueuil. Elle s’est toujours intéressée aux histoires de sa famille, de ses oncles et tantes. C’est cet intérêt pour les histoires de famille qui suscite en elle le désir de constituer la généalogie des Familles Savoie et Fortier.

Elle remarque que peu de personnes ont travaillé sur la grande famille Savoie venue s’établir d’abord en Acadie. Elle contacte Gaston Savoie de Montréal qui travaille sur les Savoie de la Nouvelle-Écosse et de la Louisiane. Elle publie une généalogie des Savoie : Généalogie des familles de Louis-Philippe Savoie de la Beauce, en 1990. Elle utilise les écrits de Bona Arsenault et d’Adrien Bergeron pour les premières générations. L’information colligée sur la famille Fortier fut relativement facile d’accès.
Sources :
M. Robert Doyon et Mme Madeleine Savoie-Doyon, Sainte-Marie
Breton, Pierre, article du journal Beauce Média, 4 juin 1994, vol. 15, no 46, p. 3.

Roland, Madeleine
2020-P082 · Person

Madeleine Roland fut secrétaire de David McDonald Stewart de Montréal.


M. David M. Stewart (1920 - 1984)

Le Musée Stewart, au Fort de Île Sainte-Hélène, porte le nom de son fondateur et principal bienfaiteur, l’humaniste et mécène canadien, David Macdonald Stewart.

Montréalais d’origine écossaise et héritier de la fortune acquise par le magnat de l’industrie canadienne des tabacs, Sir William Macdonald, il était le fidèle continuateur d’une longue tradition de mécénat chère à sa famille. Pendant plusieurs années, il a œuvré dans l’industrie du tabac à titre de président de la société Macdonald Tobacco Inc, tout en consacrant ses efforts à l’enrichissement culturel de son pays.

En 1973, il vendait la compagnie familiale et affectait les fonds à un organisme à but non lucratif, la Fondation Macdonald Stewart. Ce sera pour lui l’occasion de se consacrer entièrement, et avec une nouvelle vigueur, à sa vocation philanthropique. En étroite collaboration avec son épouse Liliane, associée à toutes ses entreprises, il élabore de multiples projets et participe à de nombreuses réalisations dans des domaines aussi variés que la médecine, l’éducation, la conservation du patrimoine et la culture, notamment par la création du Musée des Arts décoratifs de Montréal et par le soutien d’institutions muséales canadiennes.

Grand collectionneur et passionné par l’histoire des origines du Canada et des grandes découvertes, son action ne se limitait pas à l’Amérique du Nord. Ses activités se sont prolongées jusqu’en Europe où il a contribué à l’organisation d’expositions et à la restauration de précieux monuments, dont le Manoir Jacques-Cartier à Saint-Malo, France.

En reconnaissance de son apport majeur à la société canadienne et plus particulièrement à la vie culturelle, David M. Stewart à reçu de nombreuses décorations, entre autres, il a été fait Officier de l’Ordre du Canada et Chevalier de la Légion d’Honneur.

Depuis son décès en 1984, Madame Liliane M. Stewart préside aux destinés de la Fondation, poursuivant ainsi l’œuvre commune.

Beaudoin, Wilfrid
2020-P083 · Person · 1916 – 2004

Wilfrid Beaudoin est né à Saint-Benoît-Labre, le 25 mai 1916. Il est le fils d’Edgar Beaudoin, agriculteur de Saint-Benoît-Labre, et d’Alice Carrier, ménagère, originaire de Saint-Honoré. Il va à l’école à Saint-Benoît-Labre.

Il fait de la photographie d’amateur à partir de 1935, année où il se procure un "outfit" de photo commandé par catalogue Eaton. Autodidacte et très ingénieux, il se fabrique lui-même du matériel, tel qu’un agrandisseur à partir de boîtes de carton. Il acquiert ainsi graduellement de l’expérience qu’il complète par des lectures spécialisées sur le sujet.

Il se marie en 1938 à Marie-Anne Poulin, de Saint-Benoît-Labre. Elle est la fille adoptive d’Euleucippe Poulin et Elaine Brousseau, ménagère de Saint-Benoît. Ils ont une fille, Annette, qui vit à Bangor au Maine. En 1939, Wilfrid Beaudoin va s’établir dans les Cantons de l’Est. Il travaille dans un dépanneur, à la manufacture de coton Drummondville Cotton et à la Dominion. Il revient dans la Beauce en 1945 et s’installe à Saint-Georges-Ouest. Il est journalier. De 1948 à 1958 environ, il travaille à la manufacture de laine Saint-Georges Woollen Mills. Il commence à faire de la photographie professionnelle à partir de 1955. Une grève d’un an à la manufacture le pousse à faire encore plus de photos.

En 1956, il obtient ses cartes de compétence auprès du comité paritaire. À ce moment-là, il est encore équipé de façon rudimentaire avec une Caméra Price 4" x 5". Après avoir quitté la Saint-Georges Woollen Mills, il est reporter avec Gilles Pépin pour le journal Le Soleil de Québec durant une dizaine d’années. C’est vers 1960 qu’il ouvre son studio du 134, 22e rue à Saint-Georges-Ouest où il est à loyer depuis 1950. De 1960 à 1965, il a plusieurs employés pour la prise de vue de mariages : Conrad Paquet, Benoît Beaudoin, Gilbert Gamache et Jean-Guy Pépin.

Vers 1962, il commence à faire l’usage de film 120 couleur de format 2¼" x 2¾". En plus des tirages et prises de vue n/b et coul., il fait du coloriage à la main et un peu de retouche. Il utilise les appareils et formats suivants :
-Caméra Crown Graphic 4" x 5"
-Speed Graphic 4" x 5"
-Caméra de studio Calumet
-Caméra Mamiya Universelle 2" x 3" et 4" x 5"
-Caméra Graflex XL 120

En 1972, il achète le bâtiment où sont situés son logement et son studio. La même année, il achète par soumission le matériel du Studio Rouville Gagnon qui vient de faire faillite. La retouche est réalisée par Benoît Beaudoin qui travaille au journal L’Éclaireur. Wilfrid Beaudoin cesse sa pratique en 1985 et meurt en 2004.

Doyon, Léontine-Marie
2020-P081 · Person · 1879 – 1967

Fille de Jean-Baptiste et de M.-Desanges Grondin, Léontine-Marie Doyon est née le 26 décembre 1879 à Saint-Joseph-de-Beauce. Elle épouse Augustin-Oscar Ledoux à Saint-Joseph-de-Beauce le 3 juin 1905. En secondes noces, elle épouse Louis-Ulric Talbot, avocat, le 19 février 1921. Ce dernier, veuf, pratique avec son gendre Rosaire Beaudoin à Saint-Joseph-de-Beauce. Après quelques années, il s’installe à Thetford Mines où il meurt en 1956. Léontine-Marie Doyon quitte alors cette ville pour vivre au foyer pour personnes âgées de Sainte-Marie jusqu’à sa mort le 8 février 1967 à l’âge de 87 ans.

Léontine-Marie Doyon a fait des démarches pour que l’Église catholique déclare vénérable sa sœur Zélie Doyon. Elle a écrit des textes sur celle qu’elle disait morte "en odeur de sainteté". Malgré de multiples contacts avec des prêtres, l’Église n’a jamais donné suite. Pendant des années, au couvent des Sœurs de la Charité de Québec à Saint-Joseph, une plaque au mur du parloir affirmait que Zélie Doyon serait morte en odeur de sainteté.

Zélie Doyon est née en 1863. Après un an de noviciat à la maison-mère des Sœurs de la Charité à Québec, elle doit renoncer à prendre l’habit. Sa mère étant décédée, elle revient à Saint-Joseph pour prendre en charge ses jeunes frères et sœurs. Elle enseigne aux garçons à l’Externat, avant l’arrivée des Frères maristes en 1911. Elle enseigne ensuite au couvent pendant une trentaine d’années et elle donne des cours privés.

Très attachée aux religieuses, elle les aide aussi à l’orphelinat. Elle organise plusieurs quêtes et collectes. Elle soigne son vieux père qu’elle a réussi à ramener à la maison familiale. François-Xavier Gosselin, curé de Saint-Joseph de 1885 à 1895, est son principal directeur spirituel. Elle meurt d’un cancer à la gorge le 15 octobre 1933, à l’âge de 70 ans.